Les développeurs de la version PS2 de Dragon Quest V ayant effectué un véritable travail de refonte graphique au niveau de la réalisation du titre, il n'était pas question de vous épargner l'inévitable galerie des principales localités du jeu. Si sur la carte du monde il n'est pas possible de diriger la caméra, zooms et rotations sont autorisés dans les villages, ce qui permet d'apprécier pleinement le caractère pittoresque des environnements. Sachant que le cycle jour/nuit est également géré dans le jeu, on ne résiste pas au plaisir de pénétrer dans un même lieu à différents moments de la journée, l'aube et le crépuscule étant les instants les plus jolis mais aussi les plus brefs pour découvrir un même endroit sous un jour nouveau.
Bien évidemment, le résultat est visuellement à mille lieues de ce que l'on pouvait voir sur la version originale sortie en 1992 sur Super Famicom, et l'esthétique SD (Super Deformed) ne gâche en rien l'aspect merveilleux des environnements. Les rotations pouvant être effectuées à 360°, les angles de vue n'entravent pas la visibilité, d'autant que les murs savent se faire transparents aux moments les plus délicats. Mention spéciale aux églises et autres lieux saints qui offrent un rendu généralement somptueux avec de sympathiques effets de lumière. Notez qu'une vue d'ensemble permet de visualiser ces lieux à distance pour un meilleur aperçu de la disposition des bâtiments. C'est d'ailleurs uniquement dans les chapelles que vous pourrez sauvegarder votre progression et consulter le nombre de points qui vous séparent du niveau supérieur. Quelques interactions sont possibles avec le décor, et il est fortement conseillé de fouiller les étagères ou les tiroirs pour trouver des objets cachés. On peut même balancer des jarres pour les briser afin d'en découvrir leur contenu, au risque de tomber sur une vile créature, comme un Mimic par exemple.