STALKER sera sans nul doute l'un des gros FPS de l'année, à côté de Far Cry, Doom 3 et Half-Life 2. Malheureusement, il était toujours impossible de s'y essayer en solo et il aura fallu se contenter d'une vidéo ne montrant rien de vraiment nouveau, et tout de même d'une map multijoueur. Alors bien évidement, il faut s'en remettre à la bonne volonté des gens qui nous montrent les vidéos. Pour ceux qui dorment au fond, STALKER prend place dans quelques années, à Tchernobyl, après que le coeur du réacteur ait explosé une seconde fois engendrant cette fois-ci de profondes dégénérescences tant sur les animaux que sur certains artefacts radiocatifs qui intéressent de sombres personnages. Pour aller récupérer ces artefacts, on fait appel aux Stalkers, des mercenaires qui n'ont pas peur de faire virer les compteurs.
STALKER entend bien nous mettre une claque à tous les niveaux. Graphiquement, le X-Ray engine assure méchamment, profondeur de champ, niveau de détail, lumières dynamiques et tout le bastringue sont là. Côté physique, le titre devrait facilement égaler le niveau du Havok, voir faire mieux. D'autant qu'elle devrait influencer le jeu, qu'il s'agisse de lourder des objets sur d'autres stalkers ou de gérer le degré de pénétration des balles dans les diverses matières.
Mais c'est également l'IA qui impressionne. Chez les Stalker, on est assez bluffé par leur aptitude à se déplacer en équipe. Quand l'un avance à découvert, l'autre lui assure une couverture en tirant. Ca n'a l'air de rien, mais on voit pas ça tous les jours. D'une manière générale, l'ambition de GSC est de donner un côté multijoueur au solo de leur bébé. Mais le titre inclut également une "AI Life". Le jeu grouille en effet de créatures diverses, des mutantes, dont le comportement ne répond à aucun script masi bien à des schèmes prédéterminés de comportement, un peu comme en vrai en fait. On peut donc les observer vivre à tout moment, chasser, se nourrir, se faire bouffer... Il nous aura été donné de revoir quelques créature déjà connues, tel que le suceur de sang invisible ou le babouin télékinesiste.
Autre feature de STALKER, les véhicules au sujet desquels on notera un point essentiel : le fait qu'ils ont besoin de maintenance et de carburant. Et oui, pas question donc de se servir aussi simplement d'un tank pour traverser un niveau.
Et dernier point sur lequel revenait cette vidéo, l'interaction avec les autres Stalkers et l'aspect RPG du titre. Chaque Stalker a sa propre attitude, personnalité. Certains sont d'emblée antipathiques, d'autres neutres. Il vous sera possible de tirer sur tout le monde et d'être une petit teigne, le problème c'est qu'avec cette réputation, vous aurez rapidement tout le monde sur le dos, y compris l'armée avec ses hélicos. Alors que si vous tentez parfois l'approche amicale, en rengainant votre arme et en faisant le signe adéquat, vous aurez l'opportunité d'obtenir des informations et même d'échanger des objets. L'aboutissement ultime d'un comportement sociable étant l'entrée dans un clan de Stalkers.
Pour ce qui est du multijoueur, la carte jouable donnait surtout l'occasion de voir un peu le genre de gameplay que réserve Stalker. Grande map pleine de planques, il était facile de voir que la méthode du gros boeuf ne devrait pas être la plus payante.
Bon, pour faire simple, s'il avait été jouable en solo, STALKER aurait sans doute été mon jeu du salon.