"Tiens, Fable est jouable", me suis-je dis en découvrant les bornes dans un coin reculé du stand Microsoft. Etrange que l'éditeur n'en ai pas touché mot durant la conférence qu'il a donné deux jours avant l'ouverture du salon... Voyons donc ce que peut valoir ce jeu hier adulé, aujourd'hui dissimulé. Je prend la manette, je me remémore le slogan "chaque choix a sa conséquence", puis les promesses de liberté annoncées par Lionhead et puis... rien. Je ne reconnaît absolument pas le jeu dont Microsoft nous a tant bassiné les oreilles pendant plus de deux ans. Peut-être que Microsoft ne reconnaît même plus son ex-futur-killer-ap. Cela expliquerait en tout cas le silence observé aujourd'hui vis à vis de ce titre. Bon, alors voilà, je suis dans le jeu. Tiens, un bonhomme. Allons le voir. Il me parle. En plus d'être moche, il me saoule déjà. Je sors ma lame de son fourreau et je le frappe. Il ne bronche pas. Je recommence et non, toujours rien. Je ne peux absolument pas le toucher. Je comprends alors que ce monsieur bavard fait partie de mon équipe et que je ne suis pas censé le tuer. Pour un jeu où l'on nous annonçait que l'on serait libre de faire un peu tout et n'importe quoi, je dis bravo. Si encore il n'y avait que ça pour me décevoir, je ne la ramènerai pas, mais il y a aussi le mode de combats confus et brouillon, la séparation du monde par zone ou encore l'animation absolument pas fluide. Ca valait le coup d'attendre si longtemps, tiens.