On pense à chaque fois que l'on atteint les limites de la vitesse et pourtant, à chaque fois, Criterion nous surprend avec ses Burnout. Une fois encore, les sensations de vitesse éprouvées sur ce nouveau volet sont ahurissantes, d'autant que Criterion a ajouté un effet de motion blur dans un style fish eye (un peu comme NFS Underground) qui vient encore renforcer la sensation. Et bien entendu, pas question de faire cela au détriment de la qualité d'affichage, malgré un frame-rate élevé, le jeu se targue d'un niveau de détails étonnant, d'un clipping inexistant et de modèles 3D rutilants. Mais l'aspect technique n'est pas le seul à aller de l'avant, le nombre de voitures et de tracés passe respectivement à 70 et 40 (environ), ce qui commence à devenir passablement conséquent. Les modes de jeux s'étoffent eux aussi, le crash mode fait son retour et un mode multijoueur online fait son apparition dans lequel on pourra, entre autre, se payer des crashes frontaux. Des crashes qui bien entendu se veulent, et sont, encore plus spectaculaires et détaillés. Une véritable claque, il faut le dire. A tout cela s'ajoute une foule de nouvelles possibilités de gain de points sur lesquelles on se fera une joie de revenir en détails dès que l'on aura une version du jeu à disposition.