Personnage principal de cette nouvelle quête qui se déroule durant les années sombres du 11ème siècle, Leon Belmont est un chevalier croisé qui combat les hérétiques au nom de Dieu pour maintenir la paix sur ses terres. Considéré par tous comme un véritable héros, il est à la tête d'une compagnie de croisés réputée invincible par sa seule présence et celle de son ami Mathias Cronqvist. Suite au terrible coup du sort qui s'abat sur Mathias, Leon décide de continuer de se battre seul, malgré tout, pour maintenir la réputation de son armée, et gagne ainsi le respect et l'admiration de tous. Pourtant, après un an de batailles, des monstres assoiffés de sang apparaissent sur les terres de Leon Belmont de manière inexpliquée. Mais l'église semble ne pas s'en préoccuper et lui interdit le droit de les repousser, condamnant ces batailles jugées non conformes à la volonté de Dieu. Alors Mathias Cronqvist rassemble ses esprits et sa volonté pour apprendre à son ami que l'apparition soudaine de ces monstres est certainement liée à la présence d'un vampire qui réside dans un château en plein coeur de la forêt dite de la Nuit Eternelle. Sans hésiter, Leon renonce à son titre pour sauver sa fiancée Sara enlevée dans des conditions mystérieuses, et part défier le seigneur vampire responsable de sa disparition. Mais dans un bois isolé non loin de l'entrée du château, il découvre la cabane de Rinaldo Gandolfi, un homme d'âge mûr qui accepte de l'aiguiller en lui faisant don d'un fouet créé par alchimie ainsi que d'un gant magique capable de contrer les forces des ténèbres, sans lui révéler toutefois les véritables motifs de sa présence ici. C'est ainsi que débute la quête de Leon Belmont, fondateur de ce qui deviendra le plus célèbre clan de chasseurs de vampires pendant des générations. Notez que j'ai choisi de conserver dans ce dossier le nom désormais mythique de Belmont plutôt que celui de Belmondo qui s'affiche dans le jeu et que je considère comme un mauvais choix de traduction du nom japonais qui peut se décliner en l'un ou l'autre. Plus encore que pour tous les autres personnages, le contraste existant entre les sublimes artworks dessinés par Ayami Kojima et le rendu du personnage lors des cut-scenes est assez regrettable, au point qu'on a beaucoup de mal à faire le rapprochement entre le digne croisé du prologue et ce jeune héros qui n'en impose pas vraiment.