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Page Dossier Test Sony DualShock 4 v2 : Tradition et innovation
Test Sony DualShock 4 v2 : Tradition et innovation

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Note de la rédaction

17
Spécifications
CompatibilitéPS4, PS3 (partiel), Windows (via Steam ou drivers tiers), Mac
Type de connexionUSB, sans fil propriétaire et Bluetooth
Boutons d’action8
Sticks analogiques2
Croix directionnelleOui
VibrationsOui
Détection de mouvementsGyroscope et Accéléromètre
BatterieIncluse (1 000 mAh)
Poids230g

Après avoir véritablement essoré pendant près de 20 ans un format devenu iconique, Sony se décide à faire table rase d’une bonne partie de ses acquis pour nous pondre une manette “nouvelle”. Désormais disponible en version 2, cette DualShock 4 nous sort le grand jeu sous toutes ses formes, en filaire comme en sans-fil, en motion gaming comme en VR, avec une saveur d’avant-garde teintée de classicisme, et ce, dans le but de répondre aux attentes de toutes les générations de joueurs PlayStation. Un sacré challenge pour un si petit objet.

S’il y a bien une chose qu’on ne peut reprocher à Sony avec sa DualShock 4, c’est son désir d’innovation. Si l'on prend en référence sa fiche technique, cette manette sait tout faire et surpasse la concurrence en tous points ou presque. En plus d’une gamme complète d’éléments plutôt habituels, entre boutons d’action, sticks, et gâchettes, elle intègre une triple connexion radio/bluetooth/filaire, une batterie lithium, une détection de mouvements sur trois axes, un pavé tactile multipoints, un système de distinction et de positionnement pour caméra, une entrée/sortie audio et même un haut-parleur indépendant, le tout dans un nouveau format à la fois compact et léger. Impressionnant quand on voit le tarif plutôt contenu de ce contrôleur. Et si nous avons aujourd’hui une V2 sur le banc de test, c’est qu’il s’agit du modèle actuellement commercialisé, lequel fait simplement suite à une première mouture lancée en même temps que la PlayStation 4. Et entre les deux générations, peu de différences sont visibles : des sticks profitant d’un nouveau matériau (pour résoudre la polémique liée à l’usure rapide de ces derniers sur la première génération) et d’une position à peine ajustée, une barre lumineuse qui se voit désormais aussi par dessus, grâce à la transparence de la zone tactile, et une connexion filaire en USB qui, en plus de la charge, offre désormais le transfert de données pour jouer avec une latence minimale. De petits détails qui apportent tous une amélioration, certes, mais sans vraiment révolutionner le modèle original.

Test Sony DualShock 4 v2 : Tradition et innovation

Dès la première prise en main, cette manette étonne par sa légèreté. 230 grammes seulement pour un modèle avec batterie embarquant tant de fonctions, c’est largement moins que ce à quoi on pourrait s’attendre. Et c’est aussi 40 grammes de moins que sa concurrente principale, la manette officielle Xbox One, ou 20 grammes de moins que la manette Switch Pro, toutes deux moins fournies en gadgets. Il faut dire que par rapport aux designs choisis par Microsoft ou Nintendo, Sony a réduit les espaces recouverts de plastique au maximum en adoptant des lignes certes un peu plus marquées, mais donnant un côté beaucoup plus aérien à sa manette, jusqu’aux joysticks et gâchettes qui semblent glisser dans le vide. Et le confort qui en résulte n’est en rien altéré par ces choix, bien au contraire, la DualShock 4 se présentant parmi les plus agréables pour des mains d’adulte tout en restant plutôt accessible aux enfants. C’est d’ailleurs le modèle offrant la meilleure prise et le meilleur équilibre à une main, des fois qu’une envie de vous gratter le nez se présente en plein jeu (oui, c’est important à noter). Reste que de l’avis général, il semblerait qu’en termes de confort sur le long terme, la manette Xbox One garde son petit avantage, surtout lorsqu’on utilise principalement le stick gauche et non la croix directionnelle.

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En effet, Sony a eu beau revisiter son format de manette, la firme a choisi de conserver une organisation symétrique de ses sticks, à l’ancienne. Et côté gauche, c’est bien la croix directionnelle qui tombe le plus naturellement sous le pouce, quand le stick analogique demande un léger décalage de ce doigt. Décalage qui tire légèrement mais continuellement sur les muscles et se montre plus difficile à gérer si la taille de votre main est dans la moyenne basse. Or, de nombreux jeux modernes demandent une utilisation intensive de ce stick gauche. Et sur de longues heures de jeu, cette ergonomie se montre finalement moins agréable, plus fatigante que celle adoptée par la concurrence. Un détail auquel la plupart d’entre nous s’habituent (on a joué de cette façon sur PlayStation pendant plus de 15 ans), mais qui aurait probablement mérité une petite révision à la hauteur du reste de la manette. C’est d’ailleurs probablement ce détail qui permet à la Onyx de Hori de trouver un certain public sur PlayStation 4.

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Quant au reste des prestations, on peut les qualifier de vraiment élevées. Côté finition, les plastiques utilisés ont beau être fins (avec quelques grincements lorsqu’on y applique une torsion), ils offrent un toucher des plus agréables, légèrement texturés sur les points de contact avec la paume de la main. Du côté des boutons de façade, on cumule douceur et nervosité, avec un toucher soft, une faible hauteur d’activation, un retour nerveux et une sensation de qualité de finition bien supérieure à ses principaux concurrents. La croix directionnelle ne s'en sort pas moins bien, et quoiqu'elle donne l’impression d’être constituée de quatre touches indépendantes avec son centre placé sous la coque, elle sait se montrer confortable, maniable, et surtout très précise avec des directions qui passent en douceur, même au niveau des diagonales. Un délice pour les jeux de combat en 2D, les Shoot’Em Up et les jeux de plateforme. Quant aux sticks, avec une rigidité très légèrement supérieure à la moyenne, ils offrent une très bonne précision, sans que cela ne pèse sur la réactivité. On trouve juste dommage que le revêtement et la texture ne soient pas au niveau de ceux proposés par la manette Xbox One et qu’on ne se sente jamais vraiment à l’abri d’un décrochage du pouce dans le feu de l’action.

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Du côté des contrôles situés à l’arrière, nous sommes moins convaincus par le format des boutons L1 et R1, trop fins en hauteur comme en largeur, imposant une position des index pas forcément très naturelle. Sur ce point, la DualShock 4 souffre de la comparaison avec les très larges boutons de la manette Xbox One, cliquables sur toute leur surface, et qui peuvent être actionnés quand la main est totalement au repos, affalée sur la manette, ce qui n’est pas vraiment le cas ici. Comme pour les sticks, ces touches mettent les doigts un peu en tension et demandent un minimum de précision à l’appui. La sensation est proche de celle procurée par une DualShock 3, c’est à dire tout à fait acceptable, mais la concurrence fait mieux.

Les gâchettes quant à elles ont subi un vrai lifting par rapport aux générations précédentes. Désormais concaves, elles s’activent avec une grande facilité, même du bout des doigts, tout en offrant une résistance suffisamment élevée pour se montrer précises. On regrette simplement qu’elles ne bénéficient pas d’une vibration indépendante, comme sur Xbox One, tant la fonction se montre utile pour certains types de jeux.

Test Sony DualShock 4 v2 : Tradition et innovation
Test Sony DualShock 4 v2 : Tradition et innovation

Mais là où la liste des fonctions s’arrête pour la plupart des contrôleurs de cette gamme de prix, la DualShock 4 nous offre un florilège de possibilités supplémentaires. Commençons avec le pavé tactile cliquable, large et accessible malgré une position très en arrière de la manette, et utilisable tour à tour comme contrôle de pointeur, reconnaissance de caractères, mouvements spéciaux ou simplement pour ajouter deux boutons supplémentaires à votre panel. Au final, il s’apprécie naturellement et rapidement, quand bien même la plupart des jeux ne lui laissent qu’une place de second rang. On note aussi la présence d’un haut-parleur intégré, que nous avions pu apprécier dès la sortie de la console avec un titre comme Resogun et qui rappelle une innovation que nous devons à Nintendo et la Wiimote, permettant d’avoir un canal audio alternatif ajoutant à l’immersion. Mais si sa qualité sonore reste assez faible, il pêche surtout par l’absence d’intérêt qu’il suscite chez les développeurs. Même chose avec le contrôle des mouvements, pourtant beaucoup plus précis et réactif que du temps de la PlayStation 3 mais qui, en dehors de quelques titres VR, a du mal à se faire une véritable place dans le coeur des joueurs. La VR est d’ailleurs à l’honneur avec la DualShock 4 qui se présente comme un compagnon parfaitement bien équipé. En plus de toutes les fonctions déjà citées, on trouve ainsi une barre lumineuse permettant à la caméra PlayStation 4 de savoir qui tient la manette et quelle est sa position.

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On apprécie aussi la présence d’un port micro-casque standard, en jack 3,5 mm 4-pôles, et ce dès la première génération. L’amplificateur qui se cache derrière fournit d’ailleurs une puissance suffisante pour obtenir un volume conséquent, quelle que soit l’impédance du casque utilisé. Evidemment, tout ceci consomme de l’énergie et la petite batterie non-amovible de 1000mAh a un peu de mal à tenir la distance. Comptez en moyenne 6 heures de jeu, 8 heures grand maximum, avant que la recharge soit obligatoire. C’est peu, très peu même au regard des performances de la concurrence, du moins quand la batterie est fournie. Mais c’est le prix à payer pour profiter de tant de fonctions. On aurait quand même apprécié que Sony, fabricant réputé de batteries, nous offre au moins de quoi tenir un dimanche complet de jeu. Surtout qu’aucun câble n’est fourni avec la manette lorsque vous l’achetez séparément et que celui livré avec la console ne permet pas, de par sa longueur ridicule, de profiter d’un mode filaire quasiment dénué de latence. Le grief de l’autonomie suivra donc probablement cette manette tout au long de sa vie.

Test Sony DualShock 4 v2 : Tradition et innovation

Reste enfin la question de la compatibilité. Sur PlayStation 4, l’ensemble des fonctions est évidemment accessible, sans manipulation particulière. Sur PlayStation 3, c’est un peu plus compliqué. La manette est considérée comme un contrôleur Bluetooth générique et seule une partie des jeux de la console se montrent compatibles. On perd en plus la plupart des fonctions particulières, détection des mouvements, vibrations, et même le bouton PS central. Sur PC enfin, Steam a ouvert grand ses portes à la DualShock 4 et l’accueille comme un de ses périphériques officiels, sans driver additionnel, en filaire comme en sans-fil. Seule la barre lumineuse se montre inutile et le port casque reste inaccessible (comme sur tous les contrôleurs en Bluetooth d’ailleurs), quand toutes les autres fonctions sont parfaitement utilisables et paramétrables. Et pour jouer sur Windows sans le client Steam, il faudra se faire aider par un pilote non officiel tel que DS4Windows, lequel fera passer votre contrôleur pour un produit Xbox, en l'occurrence une manette Xbox 360, pour une compatibilité maximale.

A l’heure de la conclusion, cette DualShock 4 se place à nos yeux parmi les meilleurs contrôleurs jamais créés et ce malgré quelques petits points qu’on aurait aimé voir améliorés. On citera en premier lieu une grande générosité au niveau des fonctions qu’elle propose mais surtout des fonctionnalités abouties et parfaitement utilisables. On apprécie beaucoup le toucher de ses boutons, la précision de ses sticks, l’efficacité de sa croix directionnelle et de ses gâchettes. Elle souffre néanmoins de la comparaison avec la manette de la Xbox One quant à son confort, la faute à des touches de tranches plus difficiles d’accès et surtout un design symétrique au niveau de ses sticks analogiques, moins agréables sur les jeux modernes, mais évidemment meilleur si vous privilégiez la croix directionnelle, pour le coup difficilement critiquable. Enfin, si on apprécie que la batterie soit fournie malgré un tarif qui reste concurrentiel, on aurait aimé un peu plus d’énergie pour une autonomie plus conséquente, voire une batterie amovible pour faire plaisir aux gros joueurs.

Points forts

  • Légère et super maniable
  • Des fonctions nombreuses et abouties
  • Des touches d’action agréables et efficaces
  • Une croix directionnelle vraiment réussie
  • Les sticks un peu plus rigides pour une meilleure précision
  • Le port micro-casque intégré
  • Le pavé tactile utile en jeu comme en navigation
  • La compatibilité native Steam
  • Un tarif qui reste attractif au regard des prestations et des fonctions

Points faibles

  • Le design symétrique des sticks, moins confortable
  • Autonomie trop faible et câble optionnel
  • Le grip des sticks qui manque d’efficacité
  • Touches de tranche trop fines

Rangez donc ces fourches : ce n'est pas encore aujourd'hui que nous trancherons l'éternel débat sur la nécessité d'avoir des sticks symétriques ou asymétriques. Nous nous contenterons d'émettre une légère préférence pour la seconde solution, quand bien même la première reste très satisfaisante dans la majorité des cas. A côté de cela, on ne peut nier l'excellent travail de Sony visant à rendre sa manette la plus fonctionnelle possible : croix directionnelle et boutons efficaces, présence d'un pavé tactile, de capteurs de mouvements, une utilisation filaire ou sans fil... La DS4 V2 multiplie les possibilités tout en maintenant un tarif très raisonnable. Ne lui manque qu'une autonomie un peu plus élevée et des touches de tranches un peu plus volumineuses.

Note de la rédaction

17
Commentaires
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lachete lachete
MP
Niveau 10
le 24 juin 2020 à 04:20

Et dire que la manette ps5 a l'air tout autant pourrie....
Quand je jouais beaucoup sur ps4, une manette tenait 1 an... en gros les manettes sony c'est un consommable

et pour la manette ps5 ils n'ont toujours pas compris, rien qu'à voir les images c'est la même horreur ergonomique que la ds2, 3 et 4

et j'adore comme ils annonçaient une révolution pour la manette ps5 alors que c'est une ds4 avec une forme un peu différente

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