En situant son intrigue dans les années 60, Kojima choisit délibérément de troquer le côté techno/sci-fi de Metal Gear Solid 2 : Sons of Liberty pour une aventure plus «roots» tant dans la narration que son gameplay s’articulant autour de gadgets raccords avec son époque.
En résulte un jeu qui a de quoi surprendre d’autant qu’il revient aux fondamentaux de la saga initiale en privilégiant bien plus l’infiltration via un système de camouflages renforcé par une gestion des blessures de Snake. Le titre est donc plus difficile d’accès, par certains côtés, que le précédent volet mais c’est le prix à payer pour profiter d’une aventure extraordinaire se nourrissant une fois encore du cinéma via des influences allant de James Bond à Predator. De plus, outre une évolution intelligente du gameplay, des séquences hollywoodiennes (la fuite de la base en side-car) ou incroyablement habiles émotionnellement parlant (le final face à The Boss), Metal Gear Solid 3 : Snake Eater marque les esprits en replongeant dans le passé de Snake pour mieux expliquer son présent et appréhender son futur.
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Un trailer de Metal Gear Solid 3 : Snake Eater.