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Page Dossier Shadow, PC dans le cloud... Mais de quoi parle-t-on ?
Shadow, PC dans le cloud... Mais de quoi parle-t-on ?

Avant, un PC, c’était pour la plupart des gens une tour posée sous un bureau, remplie de composants électroniques tels que carte mère, mémoire, processeur, ou carte graphique, et qui servait dans diverses tâches quotidiennes modernes : jouer, surfer, répondre à des mails, ou mater des séries vilement téléchargées sur des sites hautement suspects. Mais tout ça, c’était avant…

C’est bien là tout le sel de la proposition conçue par Blade, la société qui commercialise l’offre Shadow : elle est en effet partie du principe qu’un PC pouvait être autre chose que la description historique que nous venons d’en faire, à savoir, qu’il pouvait être un service dématérialisé et grand public. Dans ce contexte, votre PC existe bien, mais il est dans le nuage, ou plus concrètement, dans une ferme de serveurs, qui va se charger de vous l’assembler virtuellement dès que vous en ferez la demande. Un concept qui amène toutefois une question : ce PC étant virtuel et délocalisé, comment y accède-t-on ? Par l’internet, évidemment, et grâce à un petit boitier physique qui va servir de passerelle, et que l’on nommera sobrement le Shadow. Très schématiquement, ces deux éléments vont remplacer le câble vidéo qui relie habituellement votre PC à votre écran. Très schématiquement seulement, car outre le traitement du flux d’images, le boitier s’occupera également de faire communiquer les différents périphériques que vous y aurez connectés, avec votre PC virtuel : clavier, souris, pad, casque audio, etc…

Shadow, PC dans le cloud... Mais de quoi parle-t-on ?

Sur le papier, ce concept présente de nombreux avantages : pour commencer, fini les opérations de maintenance physique, les pannes de composants, ou les stress liés à la question « O miroir, miroir, ai-je bien le PC le plus puissant pour jouer au dernier Battlefield ? » Blade s’occupe de tout, et vous garantit la pérennité de votre PC virtuel en améliorant régulièrement le niveau de ses composants ou en gérant leur maintenance, tout cela se déroulant en amont au niveau des serveurs et plus chez vous, une fois qu’un problème est survenu. Blade a également prévu l’éventualité d’une défaillance du boitier, en proposant divers accès secondaires, via un PC sous Windows, ou via un appareil sous Android… Le gain est également énergétique (et par extension, économique), puisqu’un PC dit « Gaming » de moyenne gamme consommera entre 50 et 300 Watts selon sa charge de calcul, tandis qu’un boitier Shadow montera à 30 Watts en phase de démarrage, et se stabilisera entre 15 et 20 Watts le reste du temps (selon nos mesures).

Shadow, PC dans le cloud... Mais de quoi parle-t-on ?

On pourrait également parler de l’encombrement : même dans des tours de type « form factor », les PC proposant une puissante de calcul équivalente à celle de l’offre Shadow pourront difficilement rivaliser avec la compacité du boitier dessiné par Blade. D’ailleurs, la puissance de calcul, c’est un autre argument massue que la firme avancera : Blade ne vend pas une simple expérience bureautique, mais un environnement à l’aise aussi bien dans le multimédia, que dans les jeux, puisque porté par un processeur de type Xeon 8 cœurs, une carte graphique GTX 1070 8 Go, 12 Go de RAM, et une unité de stockage SSD de 256 Go.

Enfin, dernier point grâce auquel Shadow entend marquer les esprits : sa grille tarifaire. Votre accès à ce PC survitaminé et dématérialisé vous coutera 29,95€ par mois si vous vous engagez pour une durée d’un an, 44,95€ par mois si vous ne vous engagez à rien, sachant que le boitier passerelle est pour le moment offert. Dans le meilleur des cas, ça fait 1080€ sur trois ans pour une puissance qui vous serait facturée autour des 1500€ à l’achat dans l’univers physique.

Shadow, PC dans le cloud... Mais de quoi parle-t-on ?

Avouez que jusqu’à présent, le tableau parait assez idyllique, même s’il faudra comme toujours tempérer cet enthousiasme par quelques tâches d’ombre : ainsi, quoiqu’intéressant sur le papier, le service Shadow restera entièrement dépendant de la qualité et de la stabilité de votre connexion internet. Plus de connexion ? Plus de PC du futur. Un coup de mou côté débit ou latence ? L’affichage se dégradera plus ou moins fortement sur votre écran, et vos actions seront teintées de lags. Au-delà de ces aspects, un accès à internet très performant sera de toute façon nécessaire : pour vous donner une idée de la chose, le visionnage d’une vidéo Netflix en définition Full HD consommera en 10 et 15 Mbits/sec en moyenne, tandis que l’écoute d’un morceau sur Deezer en qualité maximale fera naviguer votre flux réseau entrant entre 1 et 2 Mbits. Pour un jeu streamé sur votre réseau local (The Witcher 3 via NVIDIA Gamestream, par exemple), la consommation montera à 30-35 Mbits. Enfin, le visionnage d’une émission live sur MyCanal occupera entre 2 et 10 Mbits de bande passante.

Où se situe Shadow dans ce paysage ? En fait, grâce au travail effectué par les équipes de Blade sur les algorithmes de compression qui s’appliquent aux échanges d’informations entre le boitier et le PC virtuel, le débit requis est très variable, et sur un usage bureautique, lorsque de nombreux éléments de l’image resteront statiques, on sera sur un flux allant de quelques kbits à 1 ou 2 Mbits. Par contre, sur un jeu, ou sur une séance cinéma, les échanges de données monteront vite à 20 ou 30 Mbits en moyenne, avec des pointes à 40-50 Mbits lors de séquences très animées. Oui, c’est beaucoup, mais signalons tout de même que l’utilisateur pourra jouer sur le taux de compression de l’image, afin de réduire nettement la demande en bande passante. Les données ci-dessus reposent ainsi sur une qualité de stream « élevée » (niveau 3 sur 4 possibles), tandis que la qualité la plus basse ne dépassera pas les 5 Mbits/sec. Cela restera tout à fait honorable sur un affichage réduit (type smartphone ou tablette), mais sur un écran large, mieux vaudra rester en qualité « élevée », ce qui implique un réseau dopé à la fibre, et au câble RJ45. D’ailleurs, le boitier ne donne pas d’autres moyens de se connecter au réseau.

Shadow, PC dans le cloud... Mais de quoi parle-t-on ?Shadow, PC dans le cloud... Mais de quoi parle-t-on ?

Le second désavantage évident de Shadow par rapport à un PC classique découle d’un des points énoncés plus haut : le fait que vous n’ayez plus à vous soucier des pannes ou de la maintenance physiques de votre machine ne signifie pas la disparition de tous les problèmes. Ils prendront une forme différente, et de notre expérience, les moments de vrais blocages seront rares, mais ils arriveront. Et dans ces cas-là, vous serez impuissant, et devrez en passer par la hotline Shadow.

Face à ces arguments, les équipes de Blade ont cependant toujours affiché une certaine confiance dans leur service, à tel point qu’ils l’ont régulièrement mis en avant auprès de la communauté des joueurs PC, réputée comme la plus exigeante, que ce soit en matière de qualité d’image, de fiabilité, ou de réactivité du système. Notre large expérience confirme-t-elle cet axe de communication ? Réponse avec quelques premiers éléments d’analyse, sur le boitier de connexion fourni.

Commentaires
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Pseudo supprimé
Niveau 8
le 10 juin 2017 à 21:22

J'ai essayé le streaming sur steam en lan wifi(environ 130mbps) c'est fluide mais c'est flou en 1080p surtout le noir mais quand même potable. Imaginer en wan ça va prendre une connexion de mongol et un parc informatique incroyable.

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Commentaire édité 10 juin 2017, 21:27 par pseudo supprimé
Sommaire Dossier
  • Shadow, PC dans le cloud... Mais de quoi parle-t-on ?
  • Tour d'horizon du boitier, centre névralgique du service Shadow
  • Bureautique, multimédia, gaming : Nos impressions sur l'expérience Shadow
  • Shadow : Un très bon service de Cloud Gaming mais pas encore le futur du monde PC (pour l'instant)
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