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Page Dossier Test du Etokki Omni Arcade Stick : Le combattant du matin calme
Test du Etokki Omni Arcade Stick : Le combattant du matin calme

Note de la rédaction

16
Spécifications

Compatibilité : PS4, PS3, Windows (Xinput) / Joystick : Taeyoung Fanta stick / Type de boutons d’action : Sanwa OBSF-30 / Nombre de boutons d’action : 8+4 / Connexion : USB sur câble avec connecteur interne / Mode Turbo : Non / Mécanisme d'ouverture : Non / Poids :3.1kg / Dimensions : 35.5 x 24.1 x 6.4 cm (sur pieds, mais sans stick et boutons) / Prix moyen constaté (07/2017) : 240 €

Alors que les modèles japonais ont vraiment la côte aujourd’hui, avec des boutons et sticks Sanwa, Hori ou Seimitsu, certains lorgnent du côté de la Corée du Sud pour y trouver quelque alternative. Nous avons donc mis à l’épreuve la révision 8 du Omni Arcade Stick d’Etokki, en édition Coréenne et équipé d’un stick d’un tout autre genre. Mais est-ce suffisant pour tenir tête aux ténors du genre?

Il faudra débourser un peu moins de 250€ port compris pour faire l’acquisition de ce nouvel Omni sur le site du fabricant, en comptant aussi sur les variations du change euro/dollar puisqu’aucun distributeur n’est, pour l’heure, présent en Europe. Et si nous avons bien reçu notre colis dans des temps tout à fait raisonnables (entre 3 jours et 2 semaines suivant le mode d’expédition choisi), il faut avouer notre interrogation quant aux questions de légalité. En effet, une fois le carton ouvert et le stick sous nos yeux, nous avons cherché en vain notre notice d’utilisation et pire, la moindre trace d’une certification européenne. De l’aveu du fabricant, ces deux points ne sont pas encore résolus mais devraient trouver une issue à moyen terme, avec l’arrivée d’une véritable distribution en Europe. En attendant, chaque acheteur prend le risque de voir la douane bloquer le matériel, voire le détruire avec des frais. En tout cas, maintenant que vous voilà prévenus, nous pouvons passer à la phase de test de ce matériel qui, vous allez le voir, ne manque ni de qualités ... ni de défauts.

Test du Etokki Omni Arcade Stick : Le combattant du matin calme

Argument de taille, l’Omni Arcade Stick est plutôt compact. Ses dimensions sont ainsi légèrement inférieures à celles d’un Hori Real Arcade Pro Tekken 7 Edition ou d’un Mad Catz TES+, sans que le confort n’en pâtisse le moins du monde. On est même sur l’un des modèles les plus confortables du moment avec un espace autour du joystick conséquent, en pente douce au niveau des paumes, et un écartement des boutons tout à fait standard malgré une configuration complète à 8 boutons. L’astuce tient au fait qu’Etokki a placé toutes les fonctions annexes à l’arrière du boîtier, ne laissant au final que les touches d’action sur le panel métalique, lequel recouvre l’avant, le dessus et l’arrière, d’une seule traite et sans arête. Une plaque en plexi transparent, tenue par 6 vis, offre la possibilité d’ajouter facilement son propre design, pour un résultat sobre et très élégant, avec juste ce qu’il faut de couleur au niveau des boutons à l’arrière histoire de pimenter un peu l’aspect général uniforme.

Profitant d’un châssis lui aussi métallique, l’Omni Arcade Stick pèse un peu plus de 3 kilos et est équipé de 4 patins en caoutchouc lui permettant d’assurer une excellente stabilité sur les surfaces planes. Mais on ne peut pas en dire autant de l’utilisation sur les genoux, puisqu’il manque clairement un revêtement antidérapant du genre de ce que l’on trouve sous le Razer Panthera ou sous le Mad Catz TE2+, pour empêcher le joystick de glisser. L’option est certes facile à bricoler soi-même, mais vu le prix de revient de la bête, pas d’excuse de ne pas l’avoir prévue d’origine. Dans le même genre, on pestera de voir la qualité du câble USB, dénué de tresse de protection et particulièrement souple, ainsi que la jonction avec le châssis où l’on trouve un simple joint fendu, clairement insuffisant pour assurer une protection durable. Pour dire, notre modèle fraîchement arrivé présentait déjà des signes d’usure. Heureusement qu’à l’intérieur ce câble n’est pas soudé à la carte électronique, mais simplement connecté par une fiche de type USB B. On pourra donc facilement le remplacer par un modèle de son choix, ce qui rallonge du coup la liste des petites choses à faire pour obtenir un stick au niveau des attentes du joueur standard.

Test du Etokki Omni Arcade Stick : Le combattant du matin calmeTest du Etokki Omni Arcade Stick : Le combattant du matin calmeTest du Etokki Omni Arcade Stick : Le combattant du matin calme

Mais l’inventaire des points négatifs s’arrête là et le Omni Arcade Stick peut enfin dérouler sa litanie d’atouts, à commencer évidemment par son stick. Ce Taeyoung Fanta est en effet très différent de ses concurrents chez Sanwa ou Hori, et apporte un toucher bien particulier qui, après un petit temps d’adaptation pour le joueur habitué à sa marque préférée, révèle de très grandes qualités. Pour essayer d’expliquer cette différence avec des mots, il faut rappeler que les sticks Sanwa ou Hori se basent sur un réducteur, carré ou octogonal en général, pour bien délimiter les 8 directions possibles. Le Fanta, de son côté, utilise l’espace rond entourant la tige pour limiter sa course et se comporte donc physiquement plus comme un stick analogique, bien que totalement numérique dans l’information qu’il délivre. Les différents “clicks” des contacteurs sont d’ailleurs bien présents pour nous indiquer avec précision dans quelle direction le joystick appuie. En résultent des actions plus fluides, avec des “quarts de tour” qui ressemblent enfin à de vrais mouvements rotatifs.

De plus, le stick offre une résistance quasi constante du début à la fin de sa course, avec une force nécessaire au mouvement supérieure aux modèles japonais, ainsi qu’un retour au centre particulièrement nerveux. Idéal pour les enchaînements d’une même direction (avant-avant par exemple), ou de directions opposées (avant-arrière, pour ceux qui n’avaient pas compris), il se montre tout de même un peu plus capricieux quand il s’agit d’attaquer les demi-diagonales, façon Shoryuken (le Dragon Punch de Ken et Ryu, suivez un peu). Là encore, tout est question d’habitude, mais il est clair que ce modèle se montrera beaucoup plus performant sur du Tekken, du Virtua Fighter ou du Soulcalibur, que sur du Street Fighter. Les amateurs de Shoot’Em Up y trouveront d’ailleurs aussi leur compte, la résistance élevée permettant de mieux contenir ses gestes et la poire en bout de tige, inamovible malheureusement, étant particulièrement adaptée aux mouvements rapides et constants. Et dans le cas où ce type de joystick ne serait pas à votre goût, Etokki propose une version au même prix, équipée en full-Sanwa, avec un classique JLF-TP-8YT.

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C’est d’ailleurs le choix de cette marque japonaise qui a primé pour l’équipement en boutons, quelle que soit la version, puisque le panel est fourni en OBSF-30, avec une organisation en arc de cercle très proche de celle des Hori Tekken 7 Edition, quand l’arrière accueille quatre OBSF-24. Ces derniers, auxquels il manque tout de même un sérigraphie explicative, apportent les fonctions Start, Select, Home et sur PS4 le clic du pavé tactile. Et puisque nous avons déjà fait le tour des fonctions disponibles, vous aurez alors probablement remarqué l’absence de sélecteur de plateforme, la carte de gestion de l’Omni étant capable de reconnaître son hôte et de s’y adapter, sans la moindre intervention de l’utilisateur. Un véritable avantage face à la concurrence puisqu’il suffit de se brancher en USB à sa PS4, sa PS3 ou son PC, pour que le joystick soit utilisable immédiatement. Sur les consoles Sony, il permet donc de se balader dans les menus de la console et de jouer, comme n’importe quel périphérique officiel, quand il offre sur les autres plateformes une communication en Xinput fonctionnant parfaitement sous Windows, Linux ou MacOs, et ce sans le moindre driver.

Les customisations et autres réparations à l’intérieur du boîtier devraient elles aussi se faire sans grande difficulté. Il suffit de retirer les 7 vis de la plaque inférieure pour se retrouver face à une organisation plutôt classique, et surtout câblée en standard. Les trous de boutons peuvent accueillir à peu près n’importe quel modèle à la volée, du moment que vous respectez le diamètre (30mm et 24 mm) et le format de fiche (28 mm). Des embases déportées par rapport au joystick Fanta sont même présentes dans le cas où vous désireriez changer pour un Hori, un Sanwa, ou autre. La place disponible pour ajouter quelques modules n’est évidemment pas aussi grande que dans la plupart des modèles de compétition, taille du boîtier oblige, mais cela ne devrait pas vous empêcher d’ajouter un module bluetooth, voire un micro PC si le coeur vous en dit.

Test du Etokki Omni Arcade Stick : Le combattant du matin calme

A l’heure du bilan, 2 sensations s’opposent. La première est celle d’avoir entre les mains un modèle extrêmement agréable à utiliser, avec un joystick performant et un véritable confort de jeu, le tout sur un modèle compact dont la finition métal ne laisse pas de marbre. On apprécie aussi énormément le côté plug’n play qui simplifie grandement son utilisation et évite les erreurs au changement de plateforme. Mais en même temps, difficile de laisser passer la piètre qualité de la connectique USB, comme l’absence de revêtement antidérapant pour jouer sur les genoux. Deux défauts facilement corrigeables par l’utilisateur mais qui, vu le prix de revient déjà élevé du Omni Arcade Stick, nous semblent difficilement pardonnables. Dommage, on était si près de l’excellence.

Points forts

  • Un boîtier métal qui a la classe avec un plateau très ferme
  • Un design sobre et très confortable
  • Le joystick Taeyoung Fanta qui fait la différence
  • Des boutons OBSF Sanwa, classique et efficace
  • Plug’n play sur toutes les plateformes compatibles
  • Facile à entretenir et à customiser

Points faibles

  • Pas de notice ni de certification CE
  • Le cordon USB et sa jointure au châssis
  • Il manque un antidérapant pour jouer sur les genoux
  • Pas de sérigraphie pour les boutons à l’arrière
  • Pas de fonctions annexes (réattribution des touches, turbo, prise casque

Note de la rédaction

16
Commentaires
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powertaff powertaff
MP
Niveau 10
le 31 juil. 2017 à 20:58

Etokki! Fier d'être Basque.
:desole:

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