Note de la rédaction
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Compatibilité : PC, PS4 / Transducteurs : 2x50 mm / Réponse en fréquence : 20 Hz à 20 kHz / Impédance : 32 ohms @1kHz / Sensibilité" : 106 dB SPL/mW / Type microphone : unidirectionnel, amovible / Atténuation bruit micro : oui / Zones éclairées : oui (logos latéraux) / Rendu 7.1 : non / Poids : 350 g / Connexions disponibles : sans-fil via dongle USB, jack 3,5 mm / Prix moyen (au 03/2018) : 160€
Nous nous sommes bien gardés de l’avouer sur le moment à ses concepteurs, mais lorsque le Cloud Flight nous avait été présenté il y a quelques mois pour la première fois, nous n’avions pas véritablement été impressionnés. Certes, le design était plutôt réussi, à l’image de l’ensemble des productions HyperX. Mais la fiche technique comportait quelques blancs qui nous faisaient douter de la pertinence de l’offre, à commencer par une gestion sans support logiciel, et l’absence d’émulation 7.1. Ajoutez à cela un tarif qui tutoie gentiment les 160€ et notre expérience de la signature sonore des produits Cloud, habituellement très propre, mais aussi très orientée, et vous obtenez une équation qui ne nous paraissait difficile à résoudre.
Mais il ne faut visiblement jamais vendre la peau de la marque californienne, avant de l’avoir occis, puisqu’au sortir de ces quelques semaines d’essais, c’est peu de dire que nos préjugés ont volé en éclat, nous rappelant qu’il est possible de proposer moins que la concurrence sur le papier… Si ce qui est fait est bien fait, ça passe sans problème.
Mais trêves de propos généralistes ! Entrons dans le vif du sujet, avec les éléments qui justement, nous rendaient perplexes : le rendu audio, et l’absence conjointe de gestion logicielle et d’émulation 7.1. A la première écoute, surprise : le Could Flight nous livre une prestation aussi percutante qu’équilibrée, rehaussée par une clarté d’un niveau encore supérieur aux précédents casques Cloud. Sur le plan audio, on est donc plus tout à fait sur les mêmes signatures que les Cloud II ou Revolver S, et cette impression se confirme immédiatement alors que nous remettons les deux produits sur les oreilles : avec le Cloud Flight, HyperX vise clairement un rendu plus fédérateur. Il y aura bien quelques moments où les basses paraitront moins rondes que sur un Backbeat Pro 2, mais la précision de l’ensemble fera rapidement oublier ce léger manque, et à titre de comparaison, on préfèrera nettement la dynamique et la précision du Flight à celle du RIG 800, plus terne, moins chaleureux. Et on sera à des lieux du rendu de l’Arctis 7, que nous testions précédemment.
Dès lors se pose la question de la flexibilité de ce rendu. Comme nous le soulignions en introduction, le Cloud Flight ne propose ainsi aucun système pour altérer le son produit. Pas même un bouton pour imposer différents profils EQ à la volée. On pourrait voir cela comme un manque, mais si vous relisez nos tests précédents, vous constaterez que très rares sont les casques gaming qui proposent plus d’un EQ pertinent, sorti de la signature de référence. Et dans le cadre d’une écoute musicale, il sera toujours envisageable d’utiliser un équaliseur tiers pour modifier le rendu. Reste la question du jeu, et par extension, celle de l’émulation 7.1. Si l’on se base sur l’expérience du Revolver S (même marque), et sur la qualité du rendu stéréo du Flight, on ne peut que regretter ce manque, qui aurait certainement pu apporter un supplément d’immersion aux joueurs. Maintenant, la prestation du Flight reste pertinente. On notera d’ailleurs que le casque est compatible PS4 / PS4 pro en sans-fil, et tout support grâce à son option de connexion filaire, et que tous les éléments que nous venons de remonter sont aussi vrais sur PC que sur la console de Sony. Seul bémol : le branchement en jack rendra inutiles toutes les commandes disponibles sur les écouteurs, gestion du volume y compris.
Tout cela étant acquis, que donne le Cloud Flight en termes de confort et d’ergonomie ? Eh bien que du bon. Pour donner sa structure au produit, les équipes d’HyperX ont repris le principe d’un arceau métallique simple. Toutefois, plutôt que de l’habiller d’un revêtement cuir, elles ont fait le choix d’un enrobage plastique, qui va d’ailleurs s’étendre jusqu’aux écouteurs, pivotables. Rappelons que sur la gamme Cloud, les écouteurs sont habituellement maintenus par deux supports métalliques fixes. D’emblée, on pourra estimer y perdre en esthétique, mais d’une part, les finitions plastiques sont plutôt réussies. Et d’autre part, ce changement de matériaux permet de compenser le poids de l’électronique et de la batterie, nécessaire au fonctionnement sans fil : le Cloud Flight ne pèse ainsi que 289 grammes, contre 320 grammes pour un Cloud II (filaire), par exemple. Cette légèreté, associée à un serrage bien dosé des écouteurs, permet de minimiser la pression sur le haut du crâne, et assure un maintien stable et agréable tout au long de la journée.
Côté ergonomie, le Cloud Flight reprend un peu cette philosophie du « faisons dans l’essentiel mais faisons le bien », avec des commandes en nombre réduit, mais faciles à localiser autant qu’à actionner. Une molette légèrement crantée autorise ainsi le réglage du volume système, tandis que le bouton ON/OFF sert également à piloter les effets appliqués au rétroéclairage rouge des deux logos de chaque cache d’écouteur. Enfin, l’un de ces fameux caches sera cliquable, afin d’activer ou de désactiver le micro détachable. Au passage, signalons que cet artifice remplira parfaitement sa fonction, et diffusera votre voix à vos interlocuteurs avec clarté, même si celle-ci restera peut-être un peu trop feutrée à notre goût. Notez juste qu’il faudra bien positionner la tige afin de trouver le compromis qui vous évitera plosives et bruit de souffle, en l’absence de bonnette et que dans un environnement aussi bruyant que celui de notre chère rédaction, le système d’atténuation des bruits extérieurs fera des merveilles. Dernier point que nous souhaitions aborder, et même si cet aspect pourra paraitre trivial s’agissant d’un usage gaming où vous serez rarement à plus de 3 m de votre récepteur : le Cloud Flight a littéralement pulvérisé le record de portée de notre comparatif. On a presque dû se rendre chez AlloCiné pour commencer à perdre le signal, ce qui correspond à 20-25 mètres en termes plus clairs. Et la remarque s’appliquera aussi à l’autonomie : si vous acceptez de vous passer des LED que vous ne verrez pas de toute façon une fois le casque posé sur la tête, vous pouvez vous offrir entre 25 et 30H de musique ininterrompue.
Nous vous le disions, le Cloud Flight ne partait pas avec les meilleures cartes en main selon nous, mais sur un principe aussi simple qu’efficace de « faisons peu, mais faisons bien », il remporte la mise et réussit à nous séduire. Et contre toute attente, il se positionne comme l’un des modèles les plus intéressants de ce comparatif, malgré un tarif élevé et l’absence de gestion logicielle ou d’émulation 7.1.
Points forts
- Excellent qualité de rendu stéréo
- Léger et très confortable
- Autonomie et portée excellente
- Bon rendu du micro, avec une atténuation des bruits externes efficace
- Possibilité de branchement filaire (jack 3,5 mm)
Points faibles
- Pas d'option de spatialisation 7.1
- Désactivation des commandes écouteur si branché en jack
- Pas de logiciel de gestion / personnalisation