Note de la rédaction
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Compatibilité : PC, PS3, PS4 / Rotation Max : 1080° / Retour de force : Dynamique / Motorisation : 1 moteur brushless / Palettes : Rotatives et métalliques / Mémoires internes : Non / Réglage de rotation : Via logiciel et interne / Pédalier : 2 pédales / Levier de vitesses : Optionnel / Poids volant : 4,5 kg / Poids pédalier : 1,5 kg / Connexion : filaire USB / Prix (09/2016) : 320€
Qu’on se le dise, Thrustmaster a bien l’intention d’imprimer sa marque sur cette génération de machines, profitant de la place laissée par Logitech. Le fabricant Français a ainsi mis sur le marché une gamme étendue de volants, pour tous les budgets, avec la modularité comme argument et ce T300RS comme porte-étendard de sa nouvelle suprématie. Mais s’agit-il vraiment du volant ultime ?
Sorti en Août 2014 à 399€ (son prix a bien évolué depuis), le T300RS fut le premier volant à retour de force à offrir une compatibilité officielle avec la Playstation 4, en plus de la PS3 et du PC. Et au sortir de son carton, l’ensemble traduit immédiatement son appartenance au clan Thrustmaster. Petit frère du T500RS, ce modèle se compose naturellement d’une base T300, d’un volant de 28 centimètres siglé Playstation ou Ferrari (pour la version T300 Ferrari GTE Wheel) et d’un pédalier 2 pédales. Quoique plus compact, le volant conserve toutefois ses palettes rotatives et sa motorisation Brushless, qui notons-le, offre de nombreux avantages mécaniques et dynamiques, comme une sélection de son angle de rotation directement depuis le volant, de 270° à 1080°. Le T300RS dispose en sus d’une certaine modularité, puisqu’il sera possible de changer sa roue de volant ou son pédalier pour d’autres produits de la marque, voire d’y ajouter un levier de vitesse.
En termes de finition, le volant Playstation et son homologue Ferrari sont tous deux basés sur une armature en métal brossé, peinte en noir. Le grip en plastique texturé qui recouvre la totalité de la roue offre assez de résistance sous les doigts pour assurer des mouvements précis, mais reste tout de même moins confortable à la longue qu’une finition cuir, comme celle proposée par le G29. Les palettes en métal, larges et facilement accessibles, offrent une faible résistance et un retour en position initiale très court, permettant d’enchaîner rapidement les passages de vitesses. En façade, les deux types de roues se distinguent par une sérigraphie et un placement de boutons légèrement différents, la première proposant la plupart des touches Playstation avec une organisation proche de celle de la DualShock quand la seconde tentera de conserver le style original du volant Ferrari 458 Challenge (avec des indications qui ne correspondent pas aux fonctions utilisables en jeu).
La fixation du T300RS reste dans la lignée des autres modèles de la marque, avec au choix un serrage par vis sur le châssis de la base ou un système de pince montée sur une tige métallique. Ce dernier, bien que globalement efficace, s’avère moins facile à manipuler que celui des volants Logitech et on peut lui reprocher un léger manque de stabilité lorsqu’il est utilisé sur des surfaces trop lisses. La puissance du volant étant potentiellement élevée, il n’est pas rare de le voir se décaler de quelques millimètres lorsque le retour de force montre ses muscles.
Quant au pédalier fourni avec ces deux versions du T300RS, il sera clairement leur point faible principal. Presque identique à ceux des T150 et T80, il ne se distingue que par la présence de pédales en métal, lesquelles n’apportent qu’un léger gain esthétique à cet accessoire, qui restera trop léger et trop mal équilibré. Ainsi, à moins d’être fixé sur un support plus lourd, il aura la fâcheuse tendance à glisser sur tous les types de surface, voire à basculer vers l’arrière lors des freinages appuyés. Et pour un volant de ce calibre, c’est un choix incompréhensible face à Logitech qui équipe son G29 d’un magnifique pédalier 3 pédales sur armature métallique, bien plus stable et agréable. Evidemment, il est possible d’ajouter le T3PA, voire le T3PA Pro de la marque pour rééquilibrer tout ça, mais cette dépense quasi-obligatoire de 100 euros minimum aura du mal à passer pour un modèle s’affichant déjà à un tarif de 320€.
Pourtant, même avec ce point faible, le T300 RS conserve un potentiel assez incroyable. Sa technologie de motorisation permet des montées en puissance rapides et sans à-coups, avec un contrôle précis de la force qu’il doit déployer. En résultent des sensations nouvelles, quasiment dénuées d’artefacts et qui, lorsqu’elles sont bien utilisées par les développeurs, permettent de ressentir sa voiture comme jamais. Les courbes légères ont donc la douceur qu’elles méritent quand les changements brutaux de directions imposent de bien s’accrocher à son volant. Et entre les deux, une large palette d’effets dont les nuances offrent une bonne dose d’informations, et surtout de plaisir. Si on ne tutoie pas la perfection, la faute à quelques légers défauts au niveau des vibrations, force est de constater que l’on s’en approche grandement. La comparaison avec un G29 place systématiquement le T300RS en tête, et très largement. Et sur consoles, seule la série ClubSport de Fanatec se montre globalement supérieure, avec toutefois à la clé un tout autre niveau de prix.
Du côté de la compatibilité, le T300RS montre d’excellents résultats sur les trois plateformes qu’il revendique. Sur PS3, il profite de sa compatibilité en tant que T500RS, laquelle assure pour la majorité des titres de la console. En clair, seuls les jeux sortis avant Gran Turismo 5 devront se contenter d’une émulation de la Dualshock 3, certes assez médiocre en termes de sensations, mais fonctionnelle à tous les coups. Heureusement, sur Playstation 4, la compatibilité officielle fait du T300RS un incontournable pour les développeurs, assurant au volant d’être systématiquement parmi les mieux gérés. Et il en va de même sur PC avec tous les titres récents, le pilote de Thrustmaster permettant en plus d’affiner le rendu du retour de force avec plus de précision que chez Logitech. On regrette néanmoins l’absence de gestion des profils obligeant le joueur à repasser par les réglages du driver entre deux jeux.
En résumé, le T300RS est sans aucun doute LA révélation de cette génération. Agile, précis et générateur de nouvelles sensations, il surclasse la concurrence grâce à une technologie brushless offrant de nombreux avantages et éliminant la plupart des défauts des motorisations classiques. Néanmoins, et eu égard aux éléments que nous venons de dérouler, les 2 packs présentés ici auraient mérité un pédalier de bien meilleure facture. Clairement, le T300RS est à considérer avec l’ajout d’un pédalier optionnel, voire directement dans sa version Ferrari Integral Racing Wheel Alcantara Edition, beaucoup plus intéressante.
Points forts
- Une référence en termes de sensations
- Une belle qualité de fabrication
- Un volant puissant, dynamique et précis
- Le réglage d’angle directement au volant
- Une compatibilité réelle sur 3 plateformes
- Logiciel fiable et réglages précis
Points faibles
- Le pédalier n’est pas au niveau du volant
- Encore quelques vibrations parasites