Note de la rédaction
Spécifications | |
---|---|
Technologie de touche | Mécanique Titan |
Rétroéclairage | Oui, RGB |
Raccourcis multimédia | Oui, partagés |
Raccourcis macro | Non |
Anti-ghosting - Prise en compte simultanée des touches | oui, N-Key |
Connectique requise | 1 port USB |
Port(s) USB | Non |
Fréquence d'interrogation max. | 1000 Hz |
Port(s) audio | non |
Jusqu’à présent, Roccat brillait surtout par des designs de souris qui savaient se montrer tantôt épurés, tantôt polyvalents, mais toujours très réussis. En revanche, côté audio ou clavier, le fabricant allemand restait en retrait par rapport à d’autres concurrents aux propositions plus abouties. Mais ça, c’était avant… Avec sa gamme AIMO, Roccat impose peu à peu son expertise. Le casque Khan fait ainsi partie de nos références sur l’audio gaming milieu de gamme. Quant au clavier Vulcan, il a pris son temps pour parvenir jusqu’à nos boutiques, mais l’attente valait le coup, comme vous allez le constater.
Nous avons sans doute déjà dû vous en parler, mais il est toujours assez difficile de mettre des mots sur les sensations qui peuvent découler de l’utilisation d’un clavier mécanique. S’agissant du Vulcan AIMO, tout cela pourrait se résumer en un terme : « machine à écrire ». Évidemment, pour beaucoup d’entre vous, cet instrument archaïque sur lequel nous tapions nos premières rédactions n’évoque pas grand-chose. Mais pour nous, il correspond à un type de frappe très particulier, qu’aucun clavier moderne n’avait encore exploré. Une frappe très sèche, rapide, et une fin de course très ferme comme celle qui caractérisait l’impact d’une barre de caractère sur un ruban encreur. Original, à n’en pas douter, d’avoir réussi à réinventer ce rendu particulier, et on ne va pas vous mentir, le Vulcan a évidemment marqué des points en le faisant. Toutefois, nous n’aurions pas été conquis si ces sensations ne s’accompagnaient pas d’un confort exemplaire.
Dans le cas présent, les textes et les commandes s’enchaînent vraiment avec une grande fluidité, et si la frappe est sèche, elle n’en est pas moins légère. Pour arriver à ce résultat, Roccat s’appuie sur de nouveaux interrupteurs mécaniques baptisés Titan, mais aussi sur des key caps réduits à leur plus simple expression. Ces pièces n’enveloppent ainsi pas le mécanisme des touches comme sur d’autres claviers mais se contentent d’en couvrir la partie supérieure. Cela doit jouer sur la légèreté de la frappe, et bonus toujours appréciables pour ceux qui aiment les éclairages chatoyants : les éléments inférieurs étant transparents, la lumière des LED est très efficacement diffusée, sur le châssis en finition aluminium.
On trouvera seulement deux arguments qui viendront modérer légèrement notre enthousiasme vis-à-vis de ces nouvelles touches. D’abord, leur utilisation reste relativement bruyante, dans la moyenne de ce que l’on connait lorsque l’on manipule des produits Cherry MX Red ou Brown (sans clic d’activation, donc). D’autre part, Roccat a suivi l’exemple de Razer pour ce qui est du caractère fonctionnel de l’éclairage. En effet, ce dernier ne profite qu’aux caractères supérieurs des touches, laissant les caractères secondaires dans une relative pénombre. On note toutefois que les propriétés réfléchissantes du châssis compensent en partie ce problème, ce qui n’était pas le cas sur les BlackWidow concurrents.
Tout cela n’entame cependant pas notre impression générale d’un produit aussi avenant qu’efficace, une impression confirmée lorsque l’on se penche sur le reste de ses fonctionnalités. Le Vulcan dispose ainsi de tous les raccourcis que l’on est en droit d’attendre d’un clavier gaming en 2019 : un mode jeu qui permettra de désactiver certaines touches ou d’en réassigner l’usage, un appel direct vers 4 autres profils personnalisés, et différentes fonctions multimédia. Celles liées au réglage du volume disposent par ailleurs de contrôles dédiés, dont une molette à cran très précise. Cette molette permettra également de naviguer entre différents effets de rétroéclairage, si la touche FX à sa gauche est allumée. C’est propre et ergonomique.
Si l’on revient un peu sur l’aspect confort, on note que le clavier est plutôt stable, malgré sa relative finesse. Cette stabilité, il la doit à son poids (1,15 Kg) ainsi qu’à la présence de deux bandes antidérapantes, qui recouvrent toute la largeur du produit à sa base. L’utilisateur pourra également surélever la partie arrière de quelques millimètres, ce qui là encore, n’affectera pas la stabilité, chacune des pattes étant elle aussi équipée de la fameuse gomme. En prime, le Vulcan (dans sa version 120, celle que nous avons testée) est accompagné d’un repose-poignets magnétique, qui à notre grand dam, sera rigide, et non molletonné. On reste sur des positions de mains bien étudiées, mais si ce modèle doit subir des ajustements dans les mois à venir, cet aspect sera à corriger selon nous, puisqu’actuellement, toutes les marques concurrentes vont vers ce type de prestations. Dans la série des choses qu’il faudra sans doute corriger, on note également l’absence d’un port USB secondaire, toujours pratique pour brancher une clé USB, un dongle Bluetooth, ou un périphérique audio.
Concluons cette revue de détail avec la question du support logiciel : toujours aussi complet, toujours aussi clair, le système Swarm offre toutes les fonctionnalités que l’on attend de lui, de la gestion du rétroéclairage, à celle des macros, en passant par l’attribution des fonctions, que l’on pourra appliquer à l’ensemble des touches, et pas seulement à des quelques raccourcis spécifiques.
On ne va pas se mentir, à 159,99€ prix public, le Vulcan 120 fait payer cher la qualité de ses interrupteurs Titan. Reste qu’il est dans la norme des tarifs pratiqués à ce niveau de prestation, et qu’il a pour lui des qualités indéniables pour sa défense. Précisons toutefois que des versions plus abordables (Vulcan 80 et 100) existent, sans repose-poignets et/ou sans LED RGB, pour une tarification qui commence dès 129€. Et s’il fallait encore vous convaincre de l’excellent travail de Roccat sur ce produit, sachez qu’il est devenu notre nouveau compagnon d’écriture et de jeu. CQFD.
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Points forts
- Un design particulièrement avenant
- Un layout RGB bien mis en valeur
- Un confort de frappe top niveau
- Le logiciel Swarm, complet à souhait
- Contrôle du volume dédié et efficace
Points faibles
- Pas de port audio
- Pas de port USB
- On aurait préféré un repose-poignets molletonné
- Pas donné