Note de la rédaction
Spécifications | |
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Sensibilité max. supportée | 16 000 DPI |
Capteur | Laser |
Nombre de commandes (hors boutons droit et gauche, et rotation molette) | 11 |
Rétroéclairage | Oui, RGB |
Prise en main | Droitier |
Fréquence d'interrogation max. | 1000 Hz |
Poids | 100 g |
Connexion | Filaire USB |
L’introduction de la souris Mamba dans le catalogue Razer date déjà de l’année 2009, et sa dernière mise à jour, de 2012. Il était donc plus que temps qu’elle profite à nouveau d’un petit lifting, afin de lui faire adopter quelques-uns des standards aujourd’hui en vigueur dans l’univers des souris destinés aux joueurs. Un lifting qui est aujourd’hui une réalité, avec une Mamba qui se déclinera désormais en deux versions : la première sans fil et dotée d’un système de réglage de ses switchs inédit, et la seconde filaire et sans le fameux système.
C’est ici de ce dernier modèle dont nous allons discuter, et inutile de tourner autour du pot durant des heures, puisqu’au final, nous n’aurons qu’un seul et unique reproche à lui faire : son positionnement tarifaire pour le moins élitiste. En effet, la souris Mamba Tournament Edition affichera un prix conseillé de 100€. Très basiquement, cela met le produit de Razer au même niveau de tarif qu’une Roccat Tyon, dont les prestations en termes de fonctionnalités sont tout de même un cran au-dessus. Quant aux modèles que nous classerons dans sa catégorie, les Logitech G502, Mad Catz R.A.T. TE, ou Corsair M65, le fait de porter votre choix sur eux vous fera économiser entre 20 et 30€.
Alors certes, Razer met en avant pour justifier le positionnement de son produit la présence d’un capteur laser 5G de dernière génération et capable de gérer une plage de sensibilité jusqu’à 16 000 DPI. D’autre part, ce paramètre pourra être modifié par pas de 1, là où la norme se situe plutôt autour des 50 points. Et encore une fois, au-delà de cet argument de prix, nous n’aurons rien à reprocher à cette nouvelle Mamba. Elle est légère au regard de son gabarit, et son design permettra à l’utilisateur de se sentir à l’aise dans toutes les configurations de saisie, l’objet bien en paume, ou simplement pincé entre le pouce, l’annulaire et l’auriculaire. Et pour s’assurer d’une prise en main parfaite, le fabricant a intégré deux surfaces « grip » sur chacun des côtés de la souris, et une surface très légèrement granuleuse au niveau des boutons droit et gauche.
Parce que vous le valez bien...
Du côté des commandes, on trouvera deux boutons sur le pouce, deux autres sur la partie supérieure qui seront dédiés par défaut à l’augmentation ou la diminution à la volée du niveau de DPI, et une molette utilisable selon trois axes (en rotation pas à pas, comme un bouton, ou en basculement latéral, ce qui ajoute deux fonctions supplémentaires). L’ensemble offre ainsi un excellent ressenti, et le rétroéclairage Chroma paramétrable sur 16,8 millions de teintes au niveau des arêtes et du logo donne une petite touche d’esthétisme.
D’ailleurs, signalons que la nouvelle Mamba profite du logiciel de gestion Synapse commun à tous les périphériques de la marque, et avec lequel on pourra calibrer le capteur en fonction de la surface sur laquelle il reposera, régler la distance de soulèvement, la fréquence de communication (125 à 1000 Hz) et les niveaux de DPI accessibles à la volée (5 paliers disponibles), ou configurer différents profils de boutons. Profils qui pourront être enregistrés sur un stockage cloud (Notez que si Synapse requiert une connexion internet pour son installation, il peut parfaitement tourner en mode local par la suite).
Bref, comme nous vous le disions, pas grand-chose à reprocher à cette Mamba Tournament Edition sur un plan pratique ou technique. Nous avons bien eu quelques décrochages après des changements de sensibilité à la volée, mais rien de permanent… Un souci que l’on rencontrait déjà sur la Ouroboros à sa sortie par exemple (lors du passage d’un mode filaire à un mode sans fil, cette fois), et que l’on attribuera à nos pilotes, fournis en version bêta. Cependant redisons-le : à moins que vous ne jouiez systématiquement en 4K ou sur plusieurs écrans, auquel le capteur 16 000 DPI prend plus de sens, la Mamba Tournament Edition aura du mal à se faire une place au milieu de modèles moins onéreux, et tout aussi fonctionnel (on pense notamment à la G502 de Logitech).
Points forts
- Excellente prise en main
- Boutons parfaitement fonctionnels
- Logiciel Synapse efficace et facile à maitriser
- Design avenant
- Molette 3 axes
- Légère
Points faibles
- Un tarif prohibitif
- Un capteur 16 000 dont l'utilité paraît limitée
Il n'y a pas grand chose à reprocher à cette Mamba Tournament Edition puisque l'essentiel est là, tant au niveau de la prise en main, que des fonctions matérielles et logicielles. Reste le tarif, clairement au dessus de la concurrence, sans que l'on arrive vraiment à le justifier. Pas même avec le capteur 16 000 ppp, dont l'intérêt est encore à prouver.