Note de la rédaction
Spécifications | |
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Sensibilité max. supportée | 16 000 DPI |
Capteur | laser |
Nombre de commandes (hors boutons droit et gauche, et rotation molette) | 12 |
Rétroéclairage | Oui, RGB |
Prise en main | Droitier |
Fréquence d'interrogation max. | 1000 Hz |
Poids | 108 g |
Connexion | Filaire USB |
Certains d’entre vous ont peut-être connu ce moment où ils se sont retrouvés par hasard en face de cette ex, avec laquelle ils ont un temps pensé finir leurs jours, mais dont ils se sont finalement séparés… Dieu seul sait pourquoi d’ailleurs, parce qu’après quelques mots échangés autour d’une boisson chaude sur ce que chacun est devenu de son côté, on se dit qu’elle n’était quand même pas loin d’être la femme de notre vie… Eh bien cette nouvelle Naga remise au goût du jour par Razer, c’est notre fameuse ex à nous, dans la catégorie souris gaming, et comme nous le supposions, même relookée, elle n’a rien perdu de son charme.
Naga, DeathAdder, Mamba, DiamondBack… Au cours de ces derniers mois, Razer a peu à peu lifté l’intégralité de son catalogue de souris, leur offrant à toutes un design plus moderne, de nouveaux éléments de technologie, et un rétroéclairage RGB. Toutes ? Pas exactement. Seule dans son coin, la Naga Hex continuait d’attendre son tour, à notre grand dam d’ailleurs, puisque ce modèle dans sa version d’origine est longtemps restée notre fidèle compagne de jeu, avant de se voir remplacée par des concurrentes plus modernes, comme la Roccat Tyon ou la G502 Proteus Spectrum. Quoi qu’il en soit, l’attente est maintenant terminée pour elle, et le moins que l’on puisse dire, c’est que les changements imprimés par son géniteur sont conséquents.
Premier point qui frappe : la Naga Hex prend nettement en volume, dans ses dimensions générales, mais aussi dans les lignes qu’elle arbore, et qui font montre de courbes moins marquées. La première version affichait ainsi une partie avant très basse suivie d’un dos très bombé, tandis que la nouvelle présente un design beaucoup plus ovale et lisse. Conséquence logique : tandis que le précédent modèle pouvait être tenu sans difficulté en palm, claw ou finger grip, le nouveau sierra plus aux utilisateurs qui aiment bien prendre leur souris bien en paume. En dehors de cela, et pour conclure sur l’esthétique générale de la bête, elle reprendra tous les codes visuels des dernières souris de la marque aux serpents: deux zones grillagées sur la partie avant, un rétroéclairage Chroma qui s’appliquera sur trois zones (logo, molette et commandes au niveau du pouce), et un élément de coque proéminent sur la partie droite permettant d’y faire reposer l’annulaire.
Evidemment, les changements ne concernent pas que la forme, et l’aspect fonctionnel a lui aussi connu quelques bouleversements. La molette suit ainsi les nouveaux standards de la marque, et passe sur un fonctionnement 3 axes (en clic, en rotation, et en basculement). La zone de boutons latéraux, quant à elle, gagne une vraie surface grip, au lieu d’un simple faux bouton précédemment, et les commandes disponibles à ce niveau passent au nombre de 7. Enfin, dernière mise à niveau technologique, le capteur monte en grade et affiche maintenant une sensibilité maximale de 16 000 DPI (contre 5000 auparavant).
Quant à savoir si toutes ces évolutions font de la Naga Hex V2 la nouvelle égérie de cette catégorie des souris polyvalentes, la réponse est sans aucun doute oui. Sa forme maintenant éprouvée, de même que les deux zones grip de part et d’autre de sa coque, permettent une prise en main sans aucune fausse note, tandis que la glisse profitera à la fois des 4 patins PTFE présents et du poids réduit : 108 grammes. Côté capteur, on ne dissertera pas sur l’utilité discutable des 16 000 DPI ; en revanche, force est de reconnaître que le nouveau système 5G est très efficace, ce dernier n’ayant jamais été pris en défaut sur aucune des surfaces testées. On notera par ailleurs et à ce propos que la hauteur de décrochage sera configurable, de même qu’une procédure de calibrage est disponible dans le logiciel pilote afin d’adapter au mieux le capteur à la surface sur laquelle il se trouve.
S’agissant des commandes disponibles, on retrouve un peu la même musique : le ressenti dans tous les cas est excellent, avec une mention spéciale pour la molette, souple et précise, et pour les boutons au niveau du pouce, dont l’agencement fait merveille. Sur des titres comme Diablo III ou Grim Dawn, la sélection des pouvoirs se fait de manière intuitive et efficace, sachant que bien évidemment, les fonctions de toutes les commandes sont réassignables via le logiciel Synapse.
Au final, Razer fait évoluer sa souris de fort belle manière, et réalise à ce titre un quasi sans-faute. Quasi, car il y aura tout de même un léger bémol à souligner : le prix. Commercialisée autour des 99€, elle ne sera clairement pas à la portée de toutes les bourses. Toutefois, à l’image de la Roccat Tyon, cette Naga Hex V2 fait indéniablement partie des modèles les plus réussies disponibles actuellement sur le marché.
Points forts
- Excellente prise en main
- Capteur efficace sur toutes les surfaces
- Un support logiciel de qualité
- Un agencement des boutons parfaitement pensé
- La molette très agréable et qui passe sur 3 axes
Points faibles
- Un prix bien premium
La gamme de souris Naga fait un peu office de vitrine depuis quelques années chez Razer, et cette nouvelle déclinaison devrait continuer de mettre en valeur le savoir-faire de la marque. La Naga Hex v2 conserve ainsi tous les arguments qui faisaient le charme de son ainée, tout en profitant d'ajouts fonctionnels judicieux. En découle un produit parmi les plus aboutis du marché, dont on ne pourra guère critiquer que le prix un peu élevé.