IMC Rising a un petit goût de travail inachevé. On aurait en effet pu s'attendre à une explosion d'originalité après que Respawn se soit débrouillé pour loger dans ses précédents DLC de Titanfall une petite perle à chaque fois, mais non... Les 3 cartes présentes dans IMC Rising sont banales, industrielles, extrêmement vides en décoration et nouveaux modèles, et ne viennent en rien faire de l'ombre à la qualité du set de maps déjà présentes dans le titre original. L’intérêt est donc cette fois-ci carrément limité. Mais attardons-nous un peu sur les différentes aires de jeu disponibles.

Les maps voisines...

Sur les trois cartes présentes dans IMC Rising, deux sont plutôt similaires, sur leur ambiance et sur leur degré d'originalité. Ainsi, Zone 18 et Desert proposent une atmosphère très "vide et bleutée" comme le studio sait si bien faire. La première des deux nous offre un environnement vaste, avec un brin de verticalité et quelques niveaux de construction à exploiter. La structure de la carte est assez équilibrée : pas trop haute, pas trop large, de grandes allées bordées par des bâtiments de deux étages que l'on croirait avoir exploré un bon milliard de fois sur d'autres maps. Seul l'hologramme géant nous rappelle qu'il s'agit d'une carte "à part", que l'on a concrètement payée 3,33 €. Rien de bien folichon donc, dommage que sa map voisine, Desert, ne soit pas non plus un exemple d'originalité.

Cette dernière nous propulse en effet aux confins de l'espace, sous un ciel fort animé (dommage que l'on ai déjà vu des "ciels" bien plus vivants dans le jeu original). Votre mission est ici d'évoluer à travers un terrain accidenté, plein de dunes et de structures industrielles. La map met en avant du wallrun à tout va avec pas mal d'éléments utilisables, qu'il s'agisse de gros tuyaux ou de gouffres de pétrole avec deux murs parallèles qui seront votre seul terrain praticable sur une quinzaine de mètres. Un poil plus sympa à jouer que Zone 18, Desert propose donc une expérience correcte, sans pour autant offrir de l'originalité.

Enfin un peu de couleur !

Last but not least, Rizière fait son apparition en tant que troisième et dernière map de ce troisième et dernier map pack. On y retrouve pas mal de constructions et une flopée de tyroliennes pour se déplacer rapidement de zone en zone. Les fameuses "voies ferrées" ne sont au final pas si impressionnantes, tout comme les entrepôts de grain. On saluera tout de même la tentative d'originalité pour cette carte qui mine de rien reprend pas mal d'éléments des cartes de base, en y rajoutant sa touche personnelle. De là à dire qu'elle sauve l'intégralité du map pack, il y a encore un gouffre que je ne saurais franchir. Globalement, ces trois cartes sont d'une qualité inférieure à celles déjà proposées en DLC par EA et Respawn. Dommage de terminer ce trio de cartes bonus sur une telle déception.

Les images qui accompagnent ce test ont été capturées sur Xbox One.