Après nous avoir proposé un premier add-on honnête pour Bioshock 2, 2K Games récidive en nous sortant Rapture Metro, un deuxième DLC qui offre lui aussi son lot de nouveautés pour perfectionner le multijoueur.
Au menu des innovations on peut noter l'apparition de six nouvelles maps (ce qui manquait cruellement au précèdent DLC), de deux arènes supplémentaires, de nouveaux succès et de quelques éléments de personnalisation inédits. En plus de cela, il sera possible une fois atteint le niveau 50 (seulement réalisable si vous avez acheté le précédent contenu téléchargeable) de reprendre au niveau 0 avec des customs totalement originaux.
Des nouvelles maps, à problèmes
Commençons d'abord par la principale nouveauté du DLC, l'ajout de six maps : Dionysus Park, Fighting McDonagh's, Smuggler's Hideout, Siren's Alley, Pauper's Point et Fontaine Fisheries (le DLC est entièrement en anglais). A défaut d'être réellement inédites, les maps sont quand même bien agencées et extrêmement riches. Non contentes de nous faire visiter tous les types de décors disponibles à Rapture, elles fourmillent de détails et d'éléments interactifs : on notera donc beaucoup de matériel pouvant être hacké, ce qui apporte un véritable plus au niveau stratégique, permettant de se constituer sa vraie petite armée de robots. En plus de nous couvrir, les robots permettent de faire grossir rapidement le score et le niveau d'expérience. La contrepartie, c'est que le joueur se rend complètement vulnérable, et devient une cible facile lorsqu'il est en train de pirater les systèmes de sécurité. A tel point que l'on abandonne finalement le hacking, trop contraignant à mettre en place.
Autre défaut extrêmement gênant, qui arrive même à remettre en cause l'utilité de ce DLC, la quasi-impossibilité de jouer avec les maps que l'on vient à peine d'acheter. Explications : le jeu en ligne mélange tous les joueurs. Ceux qui ont acheté le DLC se retrouvent avec les joueurs ne l'ayant pas acheté. Du coup, si vous avez la malchance de tomber sur un joueur ne possédant pas le DLC, le jeu ne vous proposera que les maps d'origine. Et puisque assez peu de gens ont acheté Rapture Metro, il arrive très souvent (voire systématiquement), que vous soyez le seul de la partie à avoir acheté le DLC. Tout ça pour vous dire qu'au final vous ne jouerez quasiment jamais avec le nouveau contenu. A titre d'exemple, je n'ai pu accéder aux nouvelles maps que 4 fois sur 100 parties disputées. Le seul remède à ce grave problème est de créer des parties privées avec ses amis en s'assurant que ces derniers possèdent bien le DLC… Ceci dit, plusieurs des nouveaux succès de Rapture Metro sont à obtenir dans des parties publiques. Autrement dit, on vous impose de gagner des succès dans des maps pratiquement inutilisables.
Quelques nouveautés
En dehors de cela, Rapture Metro propose quelques éléments de customisation. On retient particulièrement les trois masques inédits, qui sont plutôt jolis et permettent de personnaliser encore plus des protagonistes absolument fabuleux. A noter également, la possibilité de reprendre au niveau 0 – après avoir atteint le niveau 50 – avec un masque totalement inédit, signifiant aux autres joueurs que vous êtes déjà un « habitué ». Cette remise à zéro invite donc les hardcore gamers à réaliser un parcours sans faute, pour monter au niveau 50 de façon extrêmement rapide.
Points forts
- Des cartes sympathiques...
- De nouveaux succès...
- De bons éléments de customs
Points faibles
- ...mais inutilisables
- ...mais irréalisables
- Le système des maps est extrêmement rageant
Pour l'instant, les DLC de Bioshock 2 arrivaient à se maintenir dans un certain équilibre sur le plan de la qualité. Ici, c'est le grand plongeon. Au niveau de la qualité du contenu, on ne peut pas reprocher grand-chose à Rapture Metro. Toutefois, vu que les trois quarts de l'add-on sont inutilisables, l'achat du DLC donne réellement tout son sens à l'expression "jeter son argent la fenêtre".