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Test King's Quest III : To Heir is Human
Profil de Lisore,  Jeuxvideo.com
Lisore - Journaliste jeuxvideo.com

Suite au succès rencontré par les deux premiers épisodes de la saga King’s Quest en 1984 et 1985, Roberta Williams et son équipe de Sierra On-line continuent sur leur lancée. Ils sortent en 1986 un troisième épisode plus abouti, après s’être rendu compte qu’il manquait un petit quelque chose aux volets précédents : un semblant de scénario. Preuve s’il en fallait que les détails ont leur importance, la correction de ce défaut récurrent permit au troisième volet de la série de se hisser à un niveau supérieur à celui de ses illustres aînés.

King's Quest III : To Heir is Human

J’ai une vie complètement nulle, mais je me soigne

Les deux premiers épisodes nous mettaient dans les chausses de Graham, chevalier puis roi de Daventry, et nous invitaient à l’aider à conquérir son trône puis le cœur de sa future reine. Le tout en traversant moult dangers et épreuves, évidemment. Simple, voire simpliste, et efficace. Ce troisième volet débute de manière nettement moins glorieuse. Point de Graham cette fois-ci, nous habitons les guenilles de Gwydion, jeune serviteur maltraité depuis l’enfance par le cruel et malfaisant sorcier Manannan. La vie du pauvre garçon se résume à l’entretien de la masure de son tortionnaire et aux coups et vexations de ce dernier. Enlevé alors qu’il n’était qu’un nourrisson, emmené loin de son pays pour être réduit en esclavage, le malheureux n’a aucune idée d'où il vient, de qui il est vraiment, ni de l’identité des siens. Une vie qui n’a, a priori, strictement rien à voir avec la famille royale de Daventry. Il faudra attendre le dernier tiers du jeu pour faire le lien. Mais avant cela, Gwydion devra trouver un moyen de neutraliser le sorcier et de s’enfuir pour de bon, loin de son bourreau, pour accomplir son véritable destin.

King's Quest III : To Heir is Human
L’introduction donne le ton, assez sinistre.
Certes, vu comme ça, l’histoire reste assez simpliste et, de fait, elle l’est. Il y a peu de développements scénaristiques entre le début du jeu et le moment où notre héros rencontre l’Oracle, qui lui donne un nouveau but. Cependant, contrairement aux précédents volets, notre protagoniste n’a pas pour objectif un trône à conquérir ou une princesse à sauver, ou encore une bête chasse au trésor, mais bien la survie pure et simple. De surcroît, nous avons droit à une véritable présentation du héros, puisque son histoire, ses rêves, ses aspirations nous sont longuement expliqués au début du jeu, ce qui est également une nouveauté. Pour une fois, il est donc possible de cerner la personnalité de notre personnage et de ressentir de l’empathie pour celui-ci, ce qui constitue un très appréciable bond en avant en termes de narration pour la série. Impossible de ne pas se sentir impliqué dans les malheurs de Gwydion. D’autant que la majeure partie de cet épisode nous impose de trouver comment s’échapper définitivement de l’emprise du sorcier, sans se faire prendre par celui-ci. On se sent vraiment concerné par la lutte du garçon, ce qui est, pour un jeu sorti en 1986, un véritable exploit. Au point que, lorsque l’histoire bascule sur une pente un peu plus prévisible dans le dernier tiers (à base de destinée et de princesse à sauver d’un dragon, la routine quoi), on puisse se sentir un peu déçu par ce retour au classicisme. Néanmoins, l’ambiance très particulière du titre, jusqu’à ce basculement, est une franche réussite et tranche agréablement avec les jeux précédents, plus classiques. Sierra ne renie pas pour autant ce qui fait aussi la marque de fabrique de la série : l’inspiration, pour le bestiaire et les personnages, puisée dans des contes et légendes de notre enfance, et l’humour, de plus en plus développé, sont bien présents, de même que le jeu de mots du titre, venant de "to err is human", soit "l’erreur est humaine". A noter cependant que ce choix de narration assez audacieux il y a trente ans, ainsi que le fait de mettre en scène un personnage a priori sans rapport avec Graham – mais seulement a priori –, avait fortement déplu aux joueurs de l’époque, qui ne retrouvaient pas leur héros et mettaient parfois des semaines à atteindre le point de bascule scénaristique…

Un peu d’améliorations techniques, siouplaît !

King's Quest III : To Heir is Human
Faites connaissance avec Gwydion-Cosette, notre héros.
Côté technique, la réalisation de King’s Quest premier du nom avait révolutionné totalement le jeu d’aventure, en y introduisant le mouvement avec un héros et des personnages secondaires animés. Avant lui, le joueur n’évoluait que dans des décors pré-dessinés avec personnages complètement statiques. Seuls les textes explicatifs s’affichaient de temps à autre, ce qui rendait ces jeux particulièrement austères. Autre révolution technique d’importance, l’introduction de la profondeur de champ. Dans des décors intégrant une perspective sommaire, notre héros ne se contentait plus d’aller de droite à gauche et inversement, mais pouvait également s’éloigner ou se rapprocher, apparaissant ainsi plus petit ou plus grand selon le trajet emprunté. Romancing the Throne, le second épisode, reprenait exactement les mêmes mécaniques, sans vraiment d’améliorations. Les avancées technologiques du troisième volet sont donc d’autant plus flagrantes.

King's Quest III : To Heir is Human
Votre univers…
Tout d’abord, le jeu est plus vaste et compte 104 écrans différents, contre 92 pour le précédent et 80 pour Quest for the Crown. Ensuite, la palette graphique est plus variée, aussi les décors et les personnages se révèlent plus fins et détaillés. Les animations sont plus fluides et plus nombreuses. C’est flagrant pour les environnements : ici, un aigle vous dépasse en volant, là une cascade se déverse dans un petit lac, ou encore les clients de la taverne trinquent joyeusement. Mine de rien, ça change énormément de choses dans l’ambiance du soft. Et pour ne rien gâcher, les temps de chargement entre écrans sont à nouveau réduits. Autre changement notoire : la musique. Alors que les épisodes précédents étaient assez pauvres à ce niveau, To Heir is Human s’offre de véritables effets sonores et une bande originale certes restreinte mais néanmoins inédite. Si la plupart des écrans sont dépourvus d’accompagnement musicaux, les événements clés, au début et à la fin notamment, bénéficient de thèmes propres, servant à appuyer le propos via une atmosphère dramatique, mystérieuse ou héroïque. Ce n’est pas Byzance mais au moins le jeu bénéficie-t-il d’une véritable bande originale et non plus de simples effets limités ou de reprises de titres classiques. Bon, d’accord, il y a quand même une reprise du thème des Dents de la Mer à un moment, mais c’est juste pour le clin d’œil.

Un gameplay qui reste rigide

King's Quest III : To Heir is Human
La chambre de Barbie ? Non, celle de Manannan le sorcier.
Ne nous voilons pas la face, le gameplay demeure archaïque. Dans King’s Quest III comme dans les deux épisodes précédents, il n’y a pas d’interaction directe avec les décors ou les personnages, mais la nécessité d’entrer des commandes dans la boîte de dialogue pour progresser. Le jeu est uniquement en anglais, donc cela suppose un peu de maîtrise de cette langue pour pouvoir exprimer les actions souhaitées. A condition d’être en mesure d’identifier l’objet désigné, ce qui est parfois loin d’être évident face à un tas de pixels informe, ou d’éviter les fautes de frappe. Ce qui peut se révéler légèrement embêtant quand vous devez agir rapidement face à Méduse ou à un dragon… Autre problème de taille qui n’est toujours pas résolu, l’absence d’inventaire, qui impose de retenir, ou noter sur une feuille, tout ce que vous récupérez pour pouvoir l’utiliser plus tard. Cela fait partie de la norme des gameplays de l’époque, certes. Néanmoins, pour un jeu tel que celui-ci, cela demeure vraiment peu commode, voire franchement casse-pieds, ce d’autant plus que Gwydion va devoir ramasser et stocker dans sa cachette (sous son lit, en fait) un certain nombre d’objets dans lesquels il faudra revenir puiser à un moment ou à un autre. Gare à vous si vous avez oublié de noter et de mettre à jour votre liste : tous ces objets vous seront indispensables. Et vous ne pouvez pas non plus vous promener en permanence avec : s’ils sont cachés, c’est pour éviter que le sorcier ne vous surprenne en leur possession – sinon, couic, plus de Gwydion. Sierra n’a pas vraiment cherché à améliorer le confort du joueur, c’est le moins que l’on puisse dire. Et évidemment, toujours pas de déplacement à la souris, uniquement au pad directionnel, ce qui rend les mouvements peu précis. Gardons pourtant à l’esprit qu’il s’agissait là de la norme des jeux de l’époque, donc rien de particulièrement scandaleux. Par contre, les développeurs ont tout de même introduit un élément nouveau particulièrement utile : la carte magique, qui permet de se téléporter dans des endroits déjà visités. Autant dire que ce système simplifie énormément la vie dans certains cas, bien qu’il ait été fortement décrié par de nombreux fans à l’époque, qui trouvaient ça trop facile… Et pourtant, ce dispositif se révèle très appréciable dans nombre de situations.

Faire jouer ses petites cellules grises

King's Quest III : To Heir is Human
Un peu de liberté entre deux corvées, ça vous dit ?
Plus encore que les épisodes I et II, ce troisième volet va mettre vos neurones à rude épreuve. Vos nerfs aussi. Classiquement, Gwydion va devoir collecter différents objets et interagir avec eux au bon moment et au bon endroit pour avancer. Et si vous disposez de quelques informations pour vous aiguiller, la plupart du temps, il vous faudra explorer votre environnement en long, en large et en travers pour trouver quoi faire et comment. Et c’est là que ça se corse. Parce que, cette fois, une épée de Damoclès est suspendue au-dessus de votre tête : Manannan. Il faut tout faire dans son dos et profiter de son absence, sous peine de mort. Le problème, c’est que vous ne savez jamais vraiment quand il va revenir. Autant le préciser tout de suite : se faire prendre en train de lui chiper sa baguette magique ou revenir à la maison sans lui avoir préparé son repas est une très mauvaise idée. Grosso modo, il vous faudra découvrir quand et comment fabriquer LA potion qui vous débarrassera de votre tortionnaire… et la lui administrer sans vous faire prendre. Et là, bonne chance. Pour repérer l’accès au laboratoire, la formule, les ingrédients, vous allez devoir vous creuser la cervelle, parfois même en défiant la logique, affronter des monstres ou personnages qui requièrent eux-mêmes d’autres interactions pour être vaincus, résoudre des énigmes autrement plus compliquées que celles de l’épisode précédent. La réalisation des sorts est d’ailleurs la partie la plus ardue du jeu et se révèle nettement plus difficile que ce qui était proposé dans les épisodes précédents. Et encore ne s’agit-il là que de la première partie du jeu. Il faut tout de même préciser qu’une partie des formules n’est accessible que via le livret de jeu. Avis aux pirates ou aux acheteurs d’occasion : sans ces précieuses informations, vous êtes fichu. Heureusement qu’il y a désormais Internet…

King's Quest III : To Heir is Human
Vous croiserez des monstres connus.
Attention aux erreurs également : un faux pas de trop, un objet utilisé trop tard ou à mauvais escient, la mauvaise personne interrogée au mauvais moment, et c’est la mort. Souvent. Plus encore que chez ses aînés, ce troisième volet est particulièrement ardu. Vous pouvez passer des heures à errer sans progresser. Pourtant, le jeu n’est pas forcément très long et se termine en moins de deux heures si l’on sait où et comment utiliser les objets nécessaires. Mais comme c’est rarement le cas, préparez-vous à tourner en rond un moment. En ratant un objet, vous pouvez également vous retrouver définitivement coincé à un endroit et contraint de recommencer. En ratant le timing, vous pouvez vous faire tuer par le sorcier. La sauvegarde fréquente et multiple reste votre meilleure arme. Histoire de relever un peu plus la difficulté et de rajouter du stress au joueur, les développeurs ont également introduit un timer en temps réel, de nombreuses actions devant ainsi être réalisées en tenant compte de délais précis. Enfin, et pour rajouter un peu de challenge là où on n’en manquait pourtant pas, les objets ramassés et leur utilisation à bon escient vous rapportent des points. Pour réussir le jeu à 100%, vous devez obtenir un score de 210 points, ce qui est loin d’être évident. Préparez-vous, To Heir is Human est, avec le sixième volet qui met d’ailleurs en scène le même protagoniste, l’épisode le plus difficile de la saga. Patience, persévérance et esprit tordu sont plus que jamais de mise pour venir à bout de cet épisode éreintant, mais des plus réussis. Sierra a, pour le coup, vraiment gâté ses fans. Ou torturé, c’est selon.

Points forts

  • Des graphismes en couleur, variés et plus détaillés que dans les épisodes précédents
  • La profondeur de champ, toujours
  • Des personnages et des éléments de décor joliment animés
  • Une difficulté particulièrement relevée
  • Un univers varié et sympathique
  • L’ambiance de la première partie
  • Un personnage attachant
  • Un scénario un peu plus développé
  • Enfin un peu de musique

Points faibles

  • Un gameplay toujours aussi rigide
  • Le manque d’originalité du dernier tiers du jeu, après une première partie de haute volée
  • Le timer, c’est quand même parfois un peu lourd
  • Uniquement en anglais

Nettement plus beau et fluide que les deux épisodes précédents, To Heir is Human innove en outre en proposant un protagoniste véritablement développé et un scénario plutôt tourné vers la survie et la fuite que la quête héroïque. Bien que restant fidèle à son univers fantaisiste inspiré des contes et légendes, King’s Quest III introduit des éléments dramatiques et des enjeux plus originaux, ce qui apporte une vraie bouffée d’air frais. Le jeu relève également encore un peu plus le challenge, via ses énigmes toujours plus difficiles et les délais imposés pour résoudre une partie de celles-ci. Particulièrement ardu, cet épisode risque fort de rebuter les néophytes, mais fera la joie des amateurs de jeux d’aventure à l’ancienne et de défis corsés. Un excellent cru.

Note de la rédaction

17
11.3

L'avis des lecteurs (3)

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