Le jeu X-Men : Days of Future Past suit de loin la trame du film. Sans rien spoiler de l'histoire, contentons-nous de dire que les mutants X-Men sont amenés à voyager dans le temps pour tenter de rétablir l'ordre et éviter le futur chaotique qui attend la nation. Le titre se présente sous la forme d'un beat'em all très classique qui nous entraîne dans une vingtaine de niveaux aux commandes de plusieurs mutants.

Mutants en kits

L'aventure commence avec la star Wolverine, à qui se joignent progressivement Kitty Pride, Colossus, Cyclops et d'autres. Le jeu permet de choisir le mutant que l'on veut contrôler, de changer de héros à la volée en plein niveau, et même de revisiter les précédents niveaux avec un autre personnage pour tenter d'explorer le moindre recoin. Cela se révèle notamment utile pour trouver l'ensemble des collectibles et terminer le jeu à 100%. Au passage, chaque niveau se voit noté selon le temps mis pour le terminer, le niveau de santé maintenu, le nombre d'ennemis zigouillés, et d'items trouvés. Durant la partie, nous accumulons des points d'expérience pouvant ensuite être dépensés pour faire progresser nos mutants. Chaque héros présente ainsi une palette de pouvoirs et de bonus à débloquer ou à améliorer grâce à l'expérience. Il est par exemple possible d'acheter de nouveaux combos ou le pouvoir de régénération de Wolverine. Oui, vous avez bien lu : ici, il faut débloquer l'un des pouvoirs de base du personnage…

Les mutants sont tous pareils

Très classique dans son approche, le jeu ne semble pas chercher l'originalité. Au lieu de cela, il se cantonne à nous faire enchaîner des niveaux peu inspirés, où il s'agit de tabasser une palanquée d'ennemis idiots qui se présentent à tour de rôle pour recevoir leur dose de mandales. La différence entre les héros mutants n'est pas assez marquée non plus. Par exemple, Colossus se vante de pouvoir détruire des portes métalliques, mais il suffit de passer à Kitty Pride pour noter que la frêle X-Woman en est également capable… Du coup, que l'on joue avec l'un ou avec l'autre, le jeu se résume finalement à avancer et frapper dans le tas sans y réfléchir. Les contrôles peu précis, et le flottement dans les animations n'arrangent pas vraiment les choses. Au contraire, cela rend le gameplay tout mou, soporifique, et tout simplement sans âme. C'était exactement le même cas de figure pour He-Man : The Most Powerful Game in the Universe, l'un des précédents jeux du studio Glitchsoft.