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Test Cabela’s Dangerous Hunts 2011

Cabela's Dangerous Hunts 2011 : Un ours peut en cacher un autre

Cabela’s Dangerous Hunts 2011
13 882 vues
Profil de RaptorClaw,  Jeuxvideo.com
RaptorClaw - Journaliste jeuxvideo.com

La proie et le prédateur. Tuer ou être tué. Tour à tour, ces rôles s’inversent selon la nature des êtres concernés. Pour autant, il en est qui ne sont pas destinés à en subir les conséquences. Ceux-là même qui inspirent la peur au premier regard, gelant votre sang aussi facilement que le froid ambiant pétrifie vos membres. Le canon glacé du fusil entre vos mains n’a alors rien à envier à une simple brindille : vous avez d’ores et déjà lu dans les yeux de la créature que toute résistance est inutile. Car si une bête fauve peut être tuée à l’aide de fer et de plomb, il faut bien plus pour abattre ce que Dame Nature n’a pu engendrer que dans un de ses pires cauchemars. Et pourtant, ce sera votre tâche ultime. Après tout, les liens du sang vous enchaînent. Jamais régler les problèmes familiaux n’aura été aussi risqué. Dangereux même…

Cabela’s Dangerous Hunts 2011

« Qu’y a-t-il de pire ? Un homme à l’âme de bête, ou une bête à âme humaine ? »

Années 90. Dans les montagnes d’Alaska, un duo de jeunes garçons suivent leur père dans le domaine familial, réserve de chasse privée au fin fond d’une nature sauvage et indomptée. La nuit a beau tomber, le groupe ne fait pas demi-tour. Ils vont bientôt le regretter, car la promenade initiatique ne va pas tarder à tourner mal, très mal, dans la mesure où la morsure du froid n’est pas la seule à redouter. Au petit matin, plus rien n’est pareil. Les survivants ont été témoins de choses irréelles. Impossibles. Vingt ans passeront, durant lesquels le fils encore en vie ruminera les événements de cette unique nuit, de ces quelques heures de terreur pure. Oublier aura été difficile, et suite à l’appel du père il sera impossible de résister à l’envie de régler le mystère une fois pour toutes, au cœur de la réserve ougandaise du paternel. Là où tout a commencé et où tout doit finir. Il n’y a qu’un seul problème : la chose que vous poursuivez n’a rien de naturel, et c’est elle qui mène la danse. La proie et le prédateur. Le chat et la souris... A ce petit jeu, il ne vous est pas possible d’ignorer votre rôle. Et ce n’est pas le bon.

Cabela’s Dangerous Hunts 2011
Les loups sont féroces : ne comptez pas sur eux pour vous louper.
Vous l’aurez compris : abandonnez les sentiers battus des différentes traques à travers le globe avec pour seul but la collecte de précieux trophées à accrocher au-dessus de la cheminée, place à l’action. Ici, la série Cabela’s se décide enfin à accorder un scénario unique, agréablement différent des opus précédents. Mélange de culture africaine traditionnelle et de survival horrifique, la campagne flirte avec le surnaturel dans le seul but de prendre le joueur par les tripes alors qu’il erre dans les étendues glacées d’Alaska ou les savanes brûlantes d’Ouganda. Suivant la même ligne scénaristique que l’opus sur consoles de salon, cette version DS se voit cependant dotée d’une progression radicalement différente puisque basée sur plusieurs flash-back vous révélant l’histoire avec une alchimie savamment dosée, allant jusqu’à délivrer de précieux détails pourtant mis de côté dans les autres versions. On ne boude donc pas son plaisir à travers les différentes cinématiques certes statiques mais très réussies, dévoilées à mesure que nous progressons lors de notre périple tout sauf onirique.

« J’ai vu des mangeurs d’hommes, des bêtes rendues folles par la faim, mais ça… ».

Cabela’s Dangerous Hunts 2011
Hyène qui rit dans le lointain rime avec décès au petit matin.
Comme à son habitude, la série Dangerous Hunts se doit de mériter son sous-titre en procurant au joueur son lot de sensations fortes, traduisez séquences où un léopard / loup / fauve quelconque vous saute à la gorge. Et malgré son statut de version console portable, l’opus DS n’est pas en reste. Loups, pumas, grizzlis, lions, babouins, rhinocéros… Toute une ménagerie n’attend que vous pour se faire les crocs et ce serait bien dommage de les faire patienter trop longtemps. Si le nombre de créatures à vaincre n’est pas forcément à la hauteur de celui des versions 360 / PS3 / Wii, il invite tout de même le joueur à affronter des créatures exclusives à cet opus, comme par exemple le féroce et velu glouton (Wolverine en anglais, eh oui…). Une bonne surprise là où l’on aurait pu craindre une version trop bridée et donc moins intéressante du point de vue de ce qui a toujours fait la force de la firme : son bestiaire.

Cabela’s Dangerous Hunts 2011
Le couteau reste le meilleur ami de l’homme sans munitions.
Côté armement, on reste également dans les grands classiques : fusil à pompe, arbalète, fusil de précision… Autant d’outils de mort qui vous seront bien utiles pour rester en vie, à condition d’avoir les munitions nécessaires ! Car mieux vaut ne pas gâcher bêtement sa chevrotine sur quelques hyènes si c’est pour devoir affronter un rhinocéros avec un pistolet dont les balles lui feront l’effet de piqûres de moustiques ! Libre à vous d’éliminer vos cibles discrètement et à distance (l’arbalète fait ça très bien : c’est simple, suivez la flèche…) ou alors de confronter vos cibles frontalement avec un fusil à courte portée dévastateur mais à la capacité limitée. A chaque créature son approche, et ce sera à vous de définir la meilleure à adopter pour n’en faire qu’une bouchée, avant que l’inverse ne se produise.

« Il arrive, mon fils… Ne l’entends-tu pas ? Il est déjà là… »

Cabela’s Dangerous Hunts 2011
Le glouton mérite bien son nom : gare à vos orteils !
Si ces lignes vous paralyseront peut-être de terreur lors des dernières minutes de jeu, elles ne sont ici que pour parler du constat général de ce Dangerous Hunts 2011. Première cible en ligne de mire, la durée de vie, trop courte (ne comptez pas plus de 4-5 heures pour terminer la douzaine de niveaux) pour faire durer le cauchemar. Si les traditionnelles galeries s’avèrent hélas absentes de cet opus, un mode de tir statique sur des vagues d’adversaires à quatre pattes est cependant de la partie, sympathique mais uniquement le temps de quelques minutes. Techniquement, le titre peut aussi décevoir de par sa réalisation souvent approximative pour ce qui est des décors très anguleux et de par une IA variable, tantôt très agressive, tantôt plutôt passive.

Cabela’s Dangerous Hunts 2011
Tout vos adversaires ne sont pas naturels : celui qui a filmé ça l’a regretté.
Pour autant, comme toujours avec Cabela’s, hors de question de laisser la carcasse aux vautours. Certes en deçà des opus consoles de salon au niveau contenu et réalisation, la version DS de Dangerous Hunts 2011 tire son épingle du jeu grâce à sa mise en scène / progression radicalement différente alternant entre passé et présent, et sa propre version du scénario originel, bien plus détaillée que les autres. La possibilité de faire face à quelques créatures uniques à cet épisode portable séduira également les joueurs habitués de la série, y voyant de nouveaux adversaires face à qui prouver qu’ils ont bel et bien la plus longue… portée de fusil (qu’allez-vous donc penser !). La jouabilité est également assez originale et intuitive, mélangeant usage fréquent du stylet et des boutons, tout en utilisant l’écran inférieur de la console qu’on aurait pu craindre délaissé, ici pourtant très utile pour repérer les ennemis sur la carte ou encore zoomer, afficher les objectifs ou ramasser des objets. Fut-il utile de le préciser, la bande-son est également comme toujours de grande qualité concernant les bruitages des animaux, souvent à même de faire sursauter au détour d’un rocher. Autant de points positifs qui contrebalancent de façon efficace les défauts d’un titre qui bien qu’étant le seul jamais sorti sur la portable de Nintendo, saura offrir une expérience unique au joueur amateur de sensations fortes. Car en Afrique, l’humour noir ne se pratique pas que chez les hyènes : rira bien qui mourra le dernier…

Points forts

  • Un scénario plus abouti que celui des autres versions.
  • Une progression intéressante (usage intelligent de flash-back).
  • Un gameplay intuitif et efficace, utilisant bien les différentes possibilités de la console.
  • Quelques créatures inédites.
  • Des cinématiques et une intro très réussies.
  • Un combat final savoureux et lourd de sens pour l’histoire.

Points faibles

  • Technique parfois décevante.
  • Durée de vie limitée.
  • Bestiaire moins conséquent qu’à l’accoutumée.
  • Un remplaçant aux galeries sympathique sans plus.

Fort d’un scénario digne des meilleurs films d’horreur animaliers, Cabela’s Dangerous Hunts 2011 assure à travers cet opus DS une version plus détaillée et plus intéressante de son script originel, plongeant le joueur dans les méandres des légendes africaines les plus sombres. Grâce à un gameplay ludique et efficace (le stylet est ici le prolongement de votre fusil) et à une narration soignée, le titre compense un bestiaire et une technique à la mesure de la console, mais inférieurs à ceux des autres versions. Une bonne pioche pour les amateurs de trop rares FPS sur les portables de Nintendo, ainsi que pour ceux qui sauront se laisser charmer par ce conte africain au parfum cuivré de poudre, de terre et de sang.

Note de la rédaction

15
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