Cette année, et compte tenu de la taille réduite de l'équipe de développement, aucune fonctionnalité majeure n'a été ajoutée. L'effort a surtout été mis sur la correction de tous les petits défauts cités l'an passé afin de rendre l'expérience toujours plus réaliste en supprimant ce qu'il pouvait rester d'incohérences. Sur le fond, le principe est donc toujours le même : gérer une équipe de basket de A à Z en se chargeant du recrutement, de la formation, de la construction et de l'amélioration de la salle en prenant en compte des paramètres aussi poussés que la qualité des douches, des casiers, des panneaux d'affichage, etc. La création des stratégies, l’entraînement et le coaching en match (remplacements, défense, systèmes d'attaque, temps morts...) incombent également au joueur qui a donc une foultitude de paramètres à gérer.

Des retouches à la pelle, mais peu de vraies nouveautés

Toutefois, l'an passé, quelques soucis empêchaient d'apprécier pleinement l'expérience, à commencer par des chargements et durées de simulation excessivement longs. On nous annonce des améliorations à ce niveau pour cet opus 2014, mais il faut avouer qu'il est difficile de noter une réelle différence. Pour s'en sortir convenablement, il est alors conseillé de supprimer plusieurs championnats, purement et simplement. Mais attention, cela efface aussi les joueurs et équipes qui les composent, ce qui limite donc l'intérêt de cette solution. Cela est d'autant plus triste qu'une des nouveautés de cet opus est l'arrivée de championnats féminins et de la NCAA. Bref, on ajoute du contenu d'un côté pour nous demander de le supprimer de l'autre. Le problème n'est donc pas complètement corrigé. Heureusement, les modifications apportées à la NBA sont plus convaincantes, avec l'arrivée des systèmes propres que sont la draft et les transferts. L'interface créée pour l'occasion est comme d'habitude extrêmement sobre, mais n'en reste pas moins claire et intuitive. C'est d'ailleurs une nouvelle fois un point positif du soft dans son ensemble. Cela dit, les notes des joueurs NBA posent encore problème puisque certains titulaires possèdent des compétences qui en feraient à peine des remplaçants en deuxième division française et, a contrario, certains joueurs corrects du Championnat de France pourraient être des superstars aux Etats-Unis.

Quelques améliorations ont également été apportées aux résultats des matchs. Déjà, lorsqu'on choisit de simuler complètement une rencontre, l'issue est en règle générale plus crédible que l'an passé. On note toujours quelques petits soucis au classement, à commencer par la seconde place du Havre (actuel avant-dernier du championnat), mais bon, même en réalité, on n'est jamais à l'abri d'une surprise à la Nanterre, donc après tout, il n'y a pas de quoi s'insurger. En match, là encore, les choses sont plus réalistes avec notamment la fin des comportements aberrants ou autres bugs qui pouvaient perturber le déroulement des parties. Ainsi, il arrive simplement de temps à autre que la balle soit rendue à la mauvaise équipe après des lancers francs (sans qu'une faute antisportive soit sifflée), ce qui est aussi déroutant que rare. Bref, il n'y a pas grand-chose à redire à ce niveau, si ce n'est qu'il manque éventuellement quelques options, comme la possibilité de faire une faute volontaire en fin de match ou d'obliger les joueurs à prendre un tir à 3 points sur une action donnée sans devoir passer par des menus compliqués. Finalement, les développeurs ont corrigé la plupart des petits problèmes qui pouvaient exister sur leur jeu, et c'est tout à leur honneur. On attend maintenant qu'ils apportent des vraies nouveautés afin de justifier les 20 euros demandés chaque année.