Forza Horizon 2 était l'une des stars de l'E3. Microsoft ne présentant que peu d'exclusivités majeures à l'occasion du salon californien, nous avons eu la joie de découvrir le jeu de course, aussi bien durant la conférence du constructeur que lors d'une présentation dédiée ou d'une courte session de hands-on sur le show floor. Résumons ces premiers contacts.

Toujours plus de liberté

Nanti d'une map trois fois plus grande que celle de son aîné, Horizon 2 permet aux joueurs de se déplacer encore plus librement. En effet, dans cet épisode, le offroad est roi, et pas seulement au volant de 4x4. Pour ainsi dire, il est possible de rouler partout et sur n'importe quelle surface, quelle que soit la voiture utilisée. La Lamborghini Huracan mise en avant par Microsoft à tout bout de champ ne renie par exemple pas quelques escapades hors bitume, et ce, sans réelle perte de performance. D'ailleurs, lorsque vous activez les trajectoires idéales, celles-ci vous incitent carrément à couper à travers champ autant de fois que nécessaire, au milieu de plantations de blé ou entre des ballots de foin. Certains trouveront ça un peu étrange, d'autres se rappelleront des titres comme Fuel dans lesquels la frontière entre la route et le offroad est imperceptible. C'est en tout cas symptomatique d'un Forza Horizon qui abandonne ce qui lui restait de simulation au profit d'un pilotage super accessible et d'un sentiment de liberté décuplé. Cela ne fait aucun doute, Horizon s'est émancipé et n'a plus grand-chose à voir avec la série Forza.

Gloire aux belles voitures

Pourtant, les développeurs n'ont en aucun cas lésiné sur les moyens pour que leur bébé transpire le réalisme en termes de réalisation. En témoigne la météo dynamique et le cycle jour / nuit qui va avec qui devraient faire merveille. Ainsi, et même si l'impact sur la conduite devrait être moindre, la météo est avant tout une vitrine pour Playground Games, car magnifiée par une réalisation de haut vol. Lorsqu'ils ont déclenché une averse, les développeurs nous ont fièrement montré les gouttelettes sur la carrosserie ou la trace laissée par les essuie-glaces sur le pare-brise. L'immersion est donc bien au rendez-vous et chaque caisse en profite allègrement. Elles seront plus de 200 au total, des supercars aux traditionnelles muscle cars en passant par des modèles dédiés à la course offroad. Là encore, on devrait en avoir pour notre argent, d'autant que les possibilités de customisation seront nombreuses et qu'il sera possible d'acheter des livrées d'autres joueurs dans des meeting points, lieux de rendez-vous avec les connectés.

Une expérience complète en perspective

Forza Horizon promet une centaine d'heures de jeu à travers plus de 700 événements, qu'il s'agisse de courses, d'épreuves annexes ou de découvertes diverses et variées. Et le système de skills vous permettra de leveler en permanence en conduisant d'un point à l'autre de la map. Si vous jouez sur Xbox One, vous levelerez d'ailleurs également en dormant ou en faisant des crêpes puisque votre Drivatar fera le boulot à votre place. En effet, comme dans Forza 5, cette techno simulera des IA à partir des façons de jouer des utilisateurs connectés, ce qui permettra à tout un chacun de profiter d'adversaires de qualité et de gagner quelques niveaux grâce à son pendant online. Bref, l'expérience se présente comme passionnante, complète et dynamique bien que très semblable à la précédente. Nous avons franchement hâte de parcourir cette carte en long en large et en travers, d'autant que de jolies villes comme Nice ont été sélectionnées pour la dessiner.