Très consommateur de temps et plutôt rugueux au début tant il était parfois difficile de survivre (surtout sans être obligé de débourser un centime) : voilà comment les joueurs percevaient globalement le premier volet. A l’écoute de l’importante communauté formée autour du titre, les développeurs tentent de miser dorénavant, à travers ce second épisode, sur une plus grande accessibilité tout en améliorant l’expérience de jeu sur plusieurs points…

PvP et cross-platform

Tribal Wars 2 continue donc sur la lancée du précédent en privilégiant, en temps réel, l’affrontement en ligne entre joueurs. Le but est ici de prendre la tête d’un village médiéval basique et de le métamorphoser en véritable forteresse. Mettre sur pied une armée redoutable, construire des bâtiments et des fortifications, récolter des ressources ou encore découvrir et développer les technologies constituent vos principales missions. Néanmoins, il y en a une en particulier qui est encore plus cruciale que toutes les autres : faire des alliances avec d’autres joueurs. Surtout si vous espérez survivre un peu plus que quelques heures. Car si vous n’avez trouvé aucun soutien alentour, alors vous pouvez très vite devenir la proie d’un autre groupe d’individus qui ne tardera pas à piller vos biens et pulvériser vos troupes. La coopération online avec d’autres individus se situe donc au cœur de cette aventure, même si l’expérience en solo reste disponible (mais cela devrait être nettement plus dur). En tout cas, en matière de gestion et de stratégie, le savoir-faire du studio InnoGames acquis au fil des années avec Forge of Empires, The West ou encore Grepolis, devrait être capital pour rendre l’expérience attractive. Bonne nouvelle : il est même possible désormais de jouer indifféremment via un navigateur Internet ou les systèmes d’exploitation iOS et Android. D’ailleurs, un seul compte suffit pour se logger depuis n’importe quel endroit.

Une poignée d’améliorations

D’un point de vue esthétique, vis-à-vis de son prédécesseur, Tribal Wars 2 semble faire un véritable bon en avant avec des graphismes riches et détaillés, des animations très réalistes et une bande-son travaillée. De même, l’interface générale paraît avoir été repensée pour être bien plus accessible et il semble désormais nettement plus aisé de se forger une armée et de construire ou renforcer des bâtiments. D’ailleurs, sur ce dernier point, vous pouvez ériger désormais des hôpitaux afin de soigner vos troupes blessées et les récupérer ensuite en bon état, fin prêtes à repartir au combat. De même, libre à vous d’envoyer jusqu’à cinq espions (version améliorée de l’éclaireur) dans le camp adverse pour recueillir un maximum d’informations, telles que le nombre de troupes présentes ou encore leur niveau d’armement. Mais attention, vos adversaires peuvent fausser vos informations en recourant à des techniques de « contre-espionnage » par l’intermédiaire de camouflages ou de leurres. A noter enfin que vous devriez avoir le choix d’appartenir à un des trois ordres suivants : Knight Templars, Teutonic Knights ou Guild of Thieves. L’intérêt est que chaque ordre procure des bénéfices particuliers, comme des troupes spéciales pour les chevaliers teutons ou de substantielles économies financières pour les voleurs.