Après un second volet malheureusement inabouti, les développeurs de la série GRID sont de retour en ayant pris soin d’écouter cette fois-ci attentivement la communauté des joueurs. Bonne nouvelle : ce troisième opus, sobrement intitulé GRID : Autosport, semble offrir un contenu particulièrement riche apte à séduire autant les fans de la première heure que les nouveaux venus…
Variété : c’est le maître-mot qui semble caractériser ce nouveau chapitre. Avec d’abord pas moins de cinq styles de courses qui s’offrent au joueur, correspondant à autant de modes de jeu. Ainsi, grosso modo, Touring Cars Racing permet d’aller au contact de nombreux adversaires au sein de courses serrées et de les bousculer. Endurance Racing mise sur la persévérance du joueur en offrant d’effectuer de longues courses, y compris de nuit. Open-Wheel Racing, de son côté, propose de maîtriser sa voiture à la perfection lors de challenges bien précis. Street Racing, quant à lui, propulse le joueur au milieu de courses agressives incluant plusieurs concurrents et des rues étroites de villes telles que San Francisco ou Washington. Enfin, Tuner Competition joue la carte des défis multiples basés par exemple sur le Time-Attack ou le Pro-Drift.
Mais le mode le plus consistant semble bel et bien Racing Career, puisque vous pouvez rejoindre une équipe en acceptant un contrat, courir aux cotés d’un ami, tenter de battre vos rivaux et bien sûr gagner de multiples récompenses en complétant une série d’objectifs fixés par vos sponsors. Au passage, le jeu offre plus de 100 routes à travers 22 lieux différents. A tout cela s’ajoute enfin l’expérience offline (possibilité de courir à deux joueurs en écran splitté), ainsi qu’online, appelée Racenet. Lors de cette dernière, vous pouvez relever de nouveaux challenges toutes les semaines, acheter des véhicules d’occasion, créer votre club avec vos amis et en défier d’autres, afin de faire grimper vos statistiques et votre position dans les leaderboards...
Entre arcade et simulation
Pour participer à tous les challenges du jeu, différents types de véhicules s’offrent à vous : Touring Cars Cat C, Hypercars, Endurance GT Cars, Prototypes, Single-seaters, Super modified vehicules, Drift Cars… Vous ne devriez avoir que l’embarras du choix. Il faut noter aussi que toutes les voitures peuvent être personnalisées et ajustées, en ce qui concerne les suspensions, les appuis ou le braquet. Vous pouvez aussi remporter des upgrades pour augmenter les performances de votre véhicule favori, histoire par exemple de booster son moteur, améliorer ses freins ou réduire son poids. Côté gameplay, les développeurs continuent sur leur lancée en proposant une conduite entre arcade et simulation. Les tête-à-queue semblent d’ailleurs moins fréquents ici que dans le second volet.
De toute manière, en cas de pépin, figure toujours l’option Flashback : en maintenant une touche, cela permet de « rembobiner » la course temporairement, c’est-à-dire revenir en arrière – même assez loin - avant l’éventuelle erreur que vous avez commise sur le bitume, histoire de corriger votre conduite. Plutôt pratique. Tout comme le fait de faire appel si besoin à ses coéquipiers sur la route en leur demander d’attaquer ou de défendre, chaque action correspondant à une gâchette de la manette. Enfin, outre la possibilité de recourir au frein à main, vous pouvez aussi switcher entre cinq vues au minimum : vue arrière, vue externe, vue subjective mais avec capot apparent, vue subjective à 100 % et vue à l’intérieur du cockpit. Plutôt joli esthétiquement et affichant une touche de réalisme visuel lors des accrochages (rayures, bosses sur la carrosserie…) qui ne modifie pas pour autant la conduite, ce nouveau volet de GRID semble plutôt bien parti pour renouer avec sa base de fans.
Des modes de jeu à foison, des styles de conduite différents, des challenges à la pelle… Les développeurs de GRID Autosport paraissent mettre aujourd’hui les petits plats dans les grands, même si les détracteurs de son gameplay, oscillant entre arcade et simulation, ne risquent peut-être pas de changer d’avis. On peut toutefois se féliciter des efforts consentis, même s’il est préférable désormais de prendre en main le jeu pendant quelque temps pour voir si toutes les promesses sur le papier ont été réellement tenues. A suivre donc…