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Test Panzer Dragoon Saga

Panzer Dragoon Saga : L'introduction

Panzer Dragoon Saga
4 383 vues
Profil de OldSchoolBobby,  Jeuxvideo.com
OldSchoolBobby - Journaliste jeuxvideo.com

Azel — Panzer Dragoon RPG. Le titre original est sans équivoque : la Team Andromeda quitte bel et bien le rail-shooter pour le jeu de rôle. Ayant acquis de l'expérience, la série évolue et se métamorphose à son tour. Le projet est ambitieux, audacieux même, douloureux aussi, mais l'équipe de Sega parvient finalement à donner une conclusion fulgurante à sa série. Arrivé presque par miracle en 1998 sur nos Saturn occidentales, c'est sur 4 CD entièrement doublés en japonais et sous-titrés en anglais que Panzer Dragoon prend cette fois son envol.

Panzer Dragoon Saga

Azel — Panzer Dragoon RPG au Japon, Panzer Dragoon Saga aux Etats-Unis et en Europe, ou encore Panzer Dragoon 3 d'après le fichier de sauvegarde du jeu, autant de titres pour une seule et unique conclusion à cette série mythique. En effet, il est bon de savoir que Panzer Dragoon Orta, sorti plus tard sur Xbox, n'est pas à proprement parler la suite de l'histoire, mais plutôt une interprétation de celle-ci, à ceci près que cette “fic” n'est pas un texte mais un jeu à part entière, auquel d'anciens membres de la Team Andromeda ont participé. C'est en tout cas de cette façon que le créateur de la série, Yukio Futatsugi, considère l'œuvre de ses successeurs (à raison selon nous). Bien sûr, ce point de vue n'ôte rien à toutes les qualités de cet opus, qui est en date le dernier de la franchise et qui reste un jeu époustouflant encore aujourd'hui, en particulier en termes de gameplay. La précision étant faite, abordons Panzer Dragoon Saga !

Panzer Dragoon Saga
Edge s'ennuie, lève son regard vers le ciel, et s'envole... sur les ailes de l'imagination.
Après une bande-annonce étourdissante (mais dispensable, selon vos affinités avec les spoilers...) et un écran-titre une fois de plus grandiose, l'aventure commence par une longue cinématique dans la plus pure tradition des Panzer Dragoon. Le panzerese, langue inventée de la série, remplace un instant le japonais afin de nous plonger d'entrée de jeu dans cet autre monde... Nous découvrons alors le jeune Edge, un garçon normal, avec une coupe de cheveux normale, et des préoccupations normales : garde d'un site d'excavation apparemment sans histoire, il s'ennuie du manque d'action et se demande ce qu'il fait là. Ce site est l'un des lieux de fouille mis en place par l'Empire dans l'espoir d'y déterrer d'anciennes technologies, vestiges vivants laissés par les Anciens avant que l'humanité ne soit décimée par ses propres créations, il y a de cela plusieurs milliers d'années... La suite en détail, il appartient à chacun de la découvrir, mais sachez tout de même que le début de ce riche scénario tourne autour d'Azel, une étrange femme découverte parmi les ruines et enlevée par une faction rebelle de l'Empire menée par un certain Craymen. Au début, Edge partira à l'aventure et à la poursuite de Craymen par soif de vengeance, mais bien vite c'est la rencontre avec un puissant dragon et la fascination qu'exerce sur lui la mystérieuse Azel, qui vont l'embarquer vers les beaux périples de Panzer Dragoon Saga.

Panzer Dragoon Saga
Le monde de Panzer Dragoon ne ressemble à aucun autre.
L'histoire commence donc, encore une fois, par un jeune homme pris dans des événements qui le dépassent, pour ensuite évoluer. On pourrait rapidement craindre d'avoir affaire à un énième RPG, où un orphelin représente le seul espoir de sauver le monde d'un vilain empire, mais ce serait mal connaître la série. L'univers si particulier de Panzer Dragoon, ses inspirations éternelles (la bande dessinée Arzach, de Mœbius), sa direction artistique venue d'ailleurs, tout cela concourt à faire de ce RPG une expérience absolument unique. C'est principalement en solitaire que l'aventure se déroule, les personnages secondaires sont eux aussi peu nombreux, la durée de jeu, pour le genre, est plutôt faible, les quêtes annexes, quant à elles, sont presque inexistantes... Et pourtant là est la grande force du titre, car Panzer Dragoon Saga privilégie la densité et l'originalité. Il s'agit d'un RPG où la plupart des personnages comptent et ont leur propre histoire, où l'on ne passe pas son temps à rentrer chez les gens en espérant y trouver des objets, un RPG où seule la quête principale nous importe véritablement, avec ses joies, ses peines, ses dangers et ses questions.

Panzer Dragoon Saga
A chaque RPG ses boutiques ! On paie ici en Dyne.
À nouveau le minimalisme de la série touche juste, on se concentre sur l'essentiel et on se sent pris par cette narration et ce rythme à la fois contemplatif et fulgurant, solitaire mais déterminé. On alterne tout simplement entre un vif désir d'aller de l'avant, même s'il est dommage que le jeu se termine si vite, et le doux plaisir de se laisser porter par la découverte de chaque instant... Panzer Dragoon Saga se découpe ainsi en plusieurs phases de jeu : des moments de pure exploration à pied et des moments d'exploration en vol, au cours desquels des combats peuvent survenir. Ces grandes nouveautés par rapport au rail-shooter ont naturellement un impact sur le gameplay, totalement revu, mais avant d'y venir il faut également saluer l'évolution du scénario, lui aussi marqué par ces changements. Les thématiques de la série gagnent en complexité grâce à l'ampleur propre au jeu de rôle, et certains sujets comme la liberté ou le choix sont différemment travaillés dans cet opus, forcément plus "libre" que les précédents. Heureusement, ce passage à un nouveau genre ne trahit pas pour autant l'esprit de la série, son aura si mystérieuse et ses charmes énigmatiques demeurant toujours aussi impénétrables malgré les quelques réponses avancées par le scénario. On est loin de tomber dans l'ennui et la facilité du “tout sera expliqué et tous les mystères seront résolus”, si tentant lors de la conclusion d'une saga...

Panzer Dragoon Saga
Les quelques passages d'action en dehors des combats sont très timides mais rafraîchissants.
La transition vers le RPG signifie donc un nouveau gameplay, à travers différentes phases de jeu. De manière assez classique, les passages à pied se déroulent dans de petits villages et permettent de discuter avec d'autres personnages, de se rendre dans des boutiques, etc. À dos de dragon, ce sont les séquences en vol libre qui constituent l'essentiel du titre. Edge y explore le monde de Panzer Dragoon, découvre des mécanismes anciens, pourchasse les escadrilles ennemies... Le maniement des personnages est bien sûr différent pendant ces phases, mais le gameplay reste à peu près le même : un bouton permet de s'immobiliser et d'afficher un réticule de visée, que l'on déplace ensuite à l'écran pour déclencher telle ou telle action. Au début, on peut trouver ce système assez bizarre, d'autant qu'il brise parfois le rythme en nous obligeant à s'arrêter, mais la Team Andromeda a trouvé en lui un vrai petit couteau suisse (lancer une conversation, examiner quelque chose, activer un mécanisme, détruire un élément, ramasser un objet, entrer quelque part, tout y passe !). En vol, l'éventail de possibilités est aussi dépendant de la puissance du dragon, et il faudra parfois revenir à un endroit déjà visité pour détruire des conteneurs plus résistants, que les lasers autoguidés de notre dragon ne pouvaient pas percer auparavant, par exemple. Une carte est disponible la plupart du temps à la moindre pression sur le bouton Y, histoire de ne pas trop se perdre et de voir notre progression mise en évidence (les endroits parcourus s'affichent en bleu clair sur la carte, et tout doit d'ailleurs devenir de cette couleur si l'on souhaite finir le jeu à 100%).

Panzer Dragoon Saga
Panzer Dragoon Saga est le théâtre de combats parfois pleins de vie !
En haut à droite de l'écran, un radar nous assiste aussi en mesurant le risque de rencontre avec un ou plusieurs ennemis. Les combats surviennent aléatoirement dans la plupart des cas, mais la fréquence d'apparition reste assez faible pour ne pas envahir les moments d'exploration et l'on peut même facilement éviter tout combat dans certains lieux. Autrement, c'est un léger fondu au blanc qui se déclenche alors que la bataille commence... Le système de combat de ce Panzer Dragoon RPG est un mélange entre action en temps réel et stratégie au tour par tour, avec pour seuls protagonistes le dragon et son cavalier virevoltant autour de leurs adversaires. À l'inverse de ce qui se passait dans les rail-shooters, où les ennemis nous poursuivaient de tous les côtés, la 3D nous place ici à notre tour dans la position d'assaillant : concrètement, l'espace est divisé en quatre zones, chacune marquée par un code couleur correspondant au danger qu'il y a à rester dans celle-ci, l'idée étant de se déplacer autour de l'adversaire pour éviter ses attaques. Une zone verte est sans danger, une zone sans couleur signifie que l'ennemi peut attaquer, une zone rouge indique enfin que l'ennemi peut faire de gros dégâts. Là où ça se complique, c'est que les adversaires vont parfois nous obliger à nous déplacer, soit directement (soudain, notre dragon se dirige vers l'avant sans qu'on ne l'ait voulu), soit par stratégie (certains auront un point faible uniquement accessible dans une zone rouge, d'autres seront immunisés contre l'une ou l'autre de nos attaques sur le flanc droit, etc.). Ces déplacements ont forcément un impact sur l'aspect tour par tour du système de combat.

Panzer Dragoon Saga
Il est possible de transformer les stats de notre dragon au centième près.
Plus classique, la composante tour par tour fonctionne selon le remplissage de trois jauges d'action, que l'on peut ensuite "dépenser" afin d'attaquer ou d'utiliser des objets par exemple. Seulement, les jauges ne se remplissent pas pendant les déplacements et il est donc nécessaire de savoir s'arrêter, malgré le danger incessant. Les ennemis obéissent eux aussi aux mêmes règles bien que leurs jauges ne s'affichent pas à l'écran. Une fois nos jauges remplies, les boutons A, B et C permettent ensuite d'utiliser respectivement le pistolet ancien déniché par Edge, de déchaîner les lasers autoguidés du dragon, ou d'ouvrir le menu de combat pour accéder à davantage d'options. Les deux attaques principales ont chacune leurs avantages et inconvénients, selon le nombre d'ennemis à vaincre ou leur organisation, mais elles ne coûtent jamais plus d'une seule jauge. Au contraire, les magies de Panzer Dragoon Saga (appelées attaques Berserk) demandent souvent deux voire trois jauges complètes pour bénéficier des sorts offensifs, défensifs, des sorts de soin ou de protection, ou encore de sorts plus spécifiques liés au type de notre dragon. La dernière option de combat à retenir, hormis l'utilisation des objets, est justement cette possibilité que nous avons de modifier en pleine bataille le type et les statistiques du dragon. Au prix d'une seule jauge, notre fier compagnon peut à tout moment se métamorphoser pour monter ses capacités d'attaque, de défense, sa magie ou sa vitesse, au détriment bien entendu de la capacité opposée (un dragon plus résistant verra ses jauges se remplir moins vite). Il existe ainsi pour chaque type une attaque Berserk spéciale permettant de pousser encore plus loin cette idée, avec par exemple la Healing Wing pour le type Normal (aux statistiques par défaut), un sort de soin qui exige certes trois jauges mais qui, en échange, ne dépense aucun point de Berserk et restaure près des deux tiers de nos points de vie ! Une sorte de capacité spéciale correspond aussi aux différents types, et se déclenche automatiquement pendant que toutes nos jauges restent remplies (de petits soins réguliers pour le type Normal, une riposte à coup de lasers pour le type Attaque...).

Panzer Dragoon Saga
Les boss sont souvent grandioses mais ont tendance à devenir répétitifs.
Avec un gameplay si novateur et si complet, le soft laisse rêveur. Manette en mains cependant, on finit trop vite par se rendre compte d'un relatif manque de profondeur et surtout de l'absence totale de difficulté. La raison principale en est un déséquilibre flagrant du système d'adaptation, que l'on peut facilement apercevoir avec les quelques exemples qu'on vient de donner si on les compare à d'autres : alors que le type Normal bénéficie d'une magie de soin à hauteur de 66% des points de vie rendus, les types Attaque ou Défense ne profitent que de 33% d'augmentation de leur puissance ou de leur résistance grâce à leur attaque Berserk spéciale. Or, quand on remarque que les écarts de statistiques sont plutôt faibles (passer de 0 à 200 de défense est loin d'être si dramatique qu'on pourrait se l'imaginer, malheureusement), et quand on sait que si l'on change de type en plein combat, il faut attendre jusqu'à quatre jauges pour cumuler les bonus afin d'obtenir des avantages honorables, le calcul est vite fait : pendant tout ce temps, l'ennemi ou le groupe d'adversaires pourrait déjà être anéanti. Il y a bien une influence notable du type au moment du gain d'expérience, puisqu'un type de dragon offensif sera récompensé par plus de puissance pour ses lasers mais moins de points Berserk pour ses magies, et il est donc possible de creuser artificiellement l'écart en ne jouant qu'un seul type tout au long du jeu (plus tard, les bonus des autres types sélectionnés en combat seront alors un peu plus significatifs), mais cela ne suffit toujours pas et il s'agit de toute façon d'une manière de jouer assez regrettable vu l'immense potentiel du gameplay.

Panzer Dragoon Saga
A côté du Shield, on a aussi une magie qui régénère nos points de magie (tant qu'on y est).
A ces explications un tantinet techniques, on peut ajouter des choses aussi aberrantes que le Berserk bouclier, complètement cheaté (pouf, vous êtes invincible !), les améliorations surpuissantes du pistolet (encore plus fort que le dragon !), ou même, pendant les phases d'explorations, ce défaut très moderne de la petite cinématique qui vient nous donner la solution d'une énigme déjà pas bien compliquée... Le sentiment de domination totale, déjà véhiculé par le simple fait de tourner autour des ennemis, est quelque chose qui ne s'accorde pas avec l'univers de Panzer Dragoon. Et si ce jugement peut être discuté, on conviendra au moins qu'il vaut lors des nombreux boss du jeu : mieux construits, plus malins, ils ne réussissent toutefois pas à compenser tout à fait et retombent parfois dans les mêmes travers (en particulier les boss les plus attendus ou les plus impressionnants, un comble !). Alors oui, on peut s'imposer ses propres défis, mais pour des résultats peu convaincants ; oui le véritable challenge réside dans les grades en fin de combat, mais leur difficulté s'effondre passé la découverte du jeu ; oui le gameplay reste dans l'ensemble très bon, mais ce système de combat novateur est encore loin d'être parfait. C'est d'autant plus dommage pour les amateurs des premiers volets car, après tout, les idées présentes dans ce gameplay auraient pu très bien s'adapter à un nouveau rail-shooter (ou au moins à des phases de rail-shooter associées en parallèle avec des phases de jeu de rôle). Akihiko Mukaiyama le prouvera d'ailleurs, lui qui après avoir conçu le système de combat de Panzer Dragoon Saga est passé directeur pour Orta quelques années plus tard. Et histoire de finir tout ceci avec d'autres rêves, évoquons ceux du créateur de la série Yukio Futatsugi déclarant en 2007 que, s'il en avait la chance, il aimerait (entre autres idées) réaliser une version shooting game de Panzer Dragoon Saga...

Panzer Dragoon Saga
Les choix de couleurs, les angles de caméra, tout est là pour donner vie à cet univers unique.
Fort heureusement, Futatsugi et son équipe sont malgré cela parvenus à mettre en œuvre toute une histoire, tout un temps, tout un monde, dans ce Panzer Dragoon RPG. À l'instar de Zwei, le titre est éblouissant aussi bien sur le plan artistique que technique. La Saturn, programmée dans les règles de l'art, s'offre un jeu de rôle complexe, entièrement en 3D, avec comme il se doit quelques effets 2D discrets mais bien sentis. Aujourd'hui cette 3D apparaît parfois très pixelisée, pendant les phases à pied notamment, mais pour le reste le jeu a bien traversé les âges grâce à son cachet inimitable, transcendé par un character design toujours aussi inspiré et par une bande-son tout simplement... parfaite ! Le seul petit défaut qu'on pourrait imputer à celle-ci se situe au niveau des voix japonaises, parfois un peu trop identifiables et trop caricaturales, mais avoir 4 CD en panzerese aurait été extrêmement difficile et les voix japonaises s'en sortent très bien dans l'immense majorité des cas. Au contraire, les musiques appartiennent clairement à un autre monde, faisant preuve d'une grande originalité et de belles nuances au sein de chaque piste. Les thèmes de combat se révèlent particulièrement inouïs et réussissent à retenir un petit peu de cette orchestration seconde par seconde qui a fait la force des précédents Panzer Dragoon (bien que techniquement, elle ne soit plus vraiment possible en dehors du rail-shooter). Qu'elles soient régulièrement ponctuées par un combat ou qu'elles se maintiennent durant de longues sessions d'exploration, jusqu'à prendre un caractère presque incantatoire, tout à fait en phase avec le respect que nous inspire cet univers, nous sommes complètement transportés par les sonorités très variées qui animent les différents niveaux et la répétition des musiques est toujours un régal. Franchement, pour s'être perdu durant le niveau final et avoir écouté en boucle son thème absolument somptueux pendant près de deux heures, la bande-son de ce Panzer Dragoon Saga nous a totalement ensorcelés...

Nos conseils pour (re)découvrir Panzer Dragoon Saga

Panzer Dragoon Saga
Azel — Panzer Dragoon RPG...
On s'en doutait malheureusement, notre version européenne du jeu (arrivée sur une Saturn en fin de vie) n'est pas optimisée pour le format PAL en 50Hz. Afin d'éviter que le jeu ne tourne au ralenti et ne soit écrasé par des bandes noires en haut et en bas de l'écran, il faudra passer par un peu de bricolage ou par une autre version, ou au pire par l'émulation, Saga étant réputé pour tourner étonnamment bien sous les meilleurs émulateurs actuels. De plus, sachez qu'il existe depuis peu un patch de traduction française, patch amateur qui est bien sûr aussi jouable sur une véritable console même si l'opération est souvent plus délicate que sur émulateur. Les versions physiques du jeu diffèrent quant à elles sur des points relativement mineurs mais qu'il nous faut signaler. Le prix sur le marché de l'occasion tout d'abord, puisqu'on tourne en ce moment vers les 200€ pour une version européenne ou américaine complète en bon état, soit près de cinq fois plus cher que la version japonaise... Le code source du jeu serait perdu d'après le créateur de la série, donc n'attendez en tout cas pas de portage ou de remake d'ici un bon bout de temps ! Bien sûr, le souci de la version japonaise, c'est l'absence de sous-titres anglais, mais aussi une facilité plus importante à cause des points de sauvegarde qui, dans cette version, régénèrent nos points de vie et de magie, comme si ça ne suffisait pas. Enfin, l'emballage est très différent selon les versions, avec de superbes artworks pour nos coffrets européens et des jaquettes magnifiques pour le jeu japonais (l'illustration au verso est presque plus belle que le jeu lui-même, excusez du peu), et de jolies images sur les quatre CD américains. Voilà, c'est à peu près tout puisque les accessoires n'ont pas ici grande importance. Alors pour ce RPG, terminons plutôt sur une petite astuce : si vous voulez vous débarrasser du texte présent sur les artworks in-game, maintenez enfoncés les boutons X, Y et Z. Pour le reste, bon jeu !

Panzer Dragoon Saga : L'introduction
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Panzer Dragoon Saga : Les métamorphoses
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Points forts

  • Le style ''Panzer Dragoon'', libre de s'exprimer à travers quatre CD (chargés de cinématiques).
  • Une histoire tour à tour simple et fulgurante. La brièveté de l'aventure (10 à 15 heures) participe à cette efficacité.
  • Voilà qu'on se promène dans une magnifique 3D sur Saturn, comme si de rien n'était ! Le modèle du dragon, susceptible de toutes les métamorphoses, représente un tour de force.
  • L'ambiance musicale qui respire l'originalité et réalise un sans-faute. Les doublages en panzerese et (majoritairement) en japonais sont quant à eux très bons, avec une mention spéciale pour les voix féminines.
  • De petites trouvailles de gameplay à chaque phase d'exploration, et un système de combat innovant, entre action constante et stratégie au tour par tour.

Points faibles

  • L'absence presque totale de difficulté, due en grande partie à un relatif manque de profondeur du système de combat.
  • Le 100% Map Coverage...

Avec la plus grande honnêteté, il faut reconnaître chez ce Panzer Dragoon RPG de sévères lacunes en termes de gameplay : si le système de combat, en tant que pionnier imparfait du mélange entre tour par tour et shoot'em up, reste excusable, l'absence de difficulté est en tout cas une cruelle déception. Mais, à l'image de ses prédécesseurs, Panzer Dragoon Saga c'est aussi une aventure unique dans la vie du joueur. Compagnon solitaire, plongé à son tour parmi les ruines de ce monde au bord du gouffre... Saga nous emporte à travers une histoire terriblement humaine et pourtant si loin de nous à la fois, loin des sentiers battus du jeu de rôle, à travers des chemins inexplorés du jeu vidéo. La série Panzer Dragoon, en se concluant, poursuit son évolution, et c'est avant tout cette audace si rare et si précieuse qu'il faut saluer.

Note de la rédaction

19
18.9

L'avis des lecteurs (22)

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