Le monde magique de Chima vit en parfaite harmonie, les différentes espèces à savoir les lions, les crocodiles, les aigles, les corbeaux, les loups, les rhinocéros mais aussi les ours et les castors y vivent aux quatre coins. Ils sont tous unis autour d'une puissance magique : le Chi dont les lions en sont les gardiens afin de préserver l'équilibre. Mais un jour le crocodile Cragger réussi à réunir assez de cette puissance pour en disséminer partout dans le monde et réveiller les tensions et rivalités qui sommeillaient jusque là entre ces peuples. Au début de l'aventure vous incarnerez donc Laval le lion fils de Lagravis gardien du Chi. Après avoir répartie cette puissance magique vous découvrez que Cragger est parti à la recherche de la triple source de Chi qui apparemment pourrait lui confier une grande puissance. C'est à ce même instant que vous apprenez que la tribut des aigles se fait attaquer et qu'il va falloir la sauver à défaut de poursuivre ce fameux crocodile. C'est ainsi que débute cette aventure qui vous fera traverser le monde de Chima, d'où le titre du jeu d'ailleurs, à la poursuite de Cragger et ses acolytes.

Un voyage aux allures de conte

Si l'histoire parait bateau ou même enfantine, autant le dire tout de suite Chima Le voyage de Laval est destiné à un jeune public et cela s'en ressent aussi sur le gameplay. Si, comme dans les autres jeux Lego vous serez amené à devoir changer de personnage afin de faire fonctionner des mécanismes par le biais d'actions spéciales, ceux-ci sont relativement simples et demanderont pour une grande partie d'appuyer sur un seul bouton ou de pousser le stick de déplacement. De plus pour chaque mécanisme, le personnage à utiliser est indiqué à l'écran. Dans certains cas vous devrez, par exemple, réparer le mécanisme en question avec une pièce manquante que vous trouverez sur un ennemi ou en détruisant le décor. Hé oui ! Qui dit Légo dit destruction, c'est même une des principales activités du jeu entre les différentes phases : combat, réflexion et plate-forme. D'ailleurs celles-ci se succèdent de manière plutôt fluide venant casser un aspect répétitif. Enfin comme il se doit, à chaque fin de « monde » vous devrez battre un boss, encore une fois rien de bien compliqué il faudra juste réagir au bon moment afin de les éliminer.

Des bonus en veux-tu en voila

Il faut le savoir, dans les jeux vidéo Lego, la marque de fabrique s'est les bonus et Chima Le voyage de Laval n'y échappe pas. Le jeu est truffé de petits objectifs annexes, la collecte de pièce en fait notamment partie mais il y en a bien d'autres, comme la collection de personnages jouables ou encore la recherche de trésors perdus au fond d'une zone elle-même bonus. Certains PNJ vous demanderont aussi des services, ceux-ci se résument à trouver tel ou tel objet ce qui vous permettra de débloquer un des nombreux personnages du jeu. Toutes ces petites quêtes annexes permettent une grande rejouabilité. Car s'il faut compter environ 7h pour finir le mode histoire il vous en faudra bien plus pour terminer complètement le jeu, puisque vous serez obligé de repasser dans les niveaux afin de résoudre des puzzles avec certains personnages en utilisant leur compétence propre ou atteindre certaines zones. Le temple des lions est aussi un bon exemple de bonus, puisque outre le fait de donner accès aux autres mondes il abrite un marché. Celui-ci permet, entre autres, d'acheter des nouveaux personnages, de débloquer les trésors gagnés ou encore de personnaliser vos protagonistes permettant, alors, de mélanger le style de différentes créatures du jeu.

Un jeu bien sympathique

L'ambiance générale du jeu, au travers de son univers enfantin est prenante, l'humour y est présent bien que s'adressant souvent à un jeune public, la réalisation quant à elle est plutôt réussie. Les graphismes sont beaux avec des décors variés et très colorés dans le style film d'animation, plus que logique me direz-vous. La bande son suit d'ailleurs le même chemin puisqu'elle aussi est de très bonne qualité avec des musiques variées qui collent parfaitement avec l'univers sans pour autant être rébarbative. On regrettera quand même quelques tout petits points tel que l'animation des personnages un peu légère, des doublages qui laissent parfois à désirer, permettant dans certains cas de reconnaître un même doubleur sur différents personnages ou encore des problèmes de caméra. L'écran tactile de la PS Vita de son coté n'apporte pas grand chose si ce n'est des raccourcis déjà présents par le biais des boutons de la console, dommage, il aurait été intéressant de s'en servir pour des énigmes ou mécanismes.