Après avoir participé à des projets d'envergure au sein de studios réputés, plusieurs vétérans de l'industrie ont choisi de se réunir pour créer le studio Spearhead Games et voir… petit. Très petit même, puisque le premier jeu imaginé met en scène quatre souris de laboratoire dotées de pouvoirs spéciaux.
L'idée maîtresse de Tiny Brains se résume en quelques mots : convivialité, accessibilité et coopération. L'équipe souhaitait en effet développer un jeu qui puisse réunir sur un même canapé jusqu'à quatre joueurs, quels que soient leurs niveaux et leur degré d'expertise dans les jeux vidéo, et que tout ce beau monde collabore vers un but commun. De là a germé le concept de Tiny Brains, quatre souris de laboratoire, toutes distinctes, enfermées dans des cages et obligées de s'entraider pour résoudre des énigmes sous la supervision d'un professeur un peu fou.
Chaque souris a son pouvoir.
Pour être certain que les souris forment une équipe et ne se tirent pas dans les pattes, il a été pensé que chacune dispose d'un pouvoir unique. La première peut tirer un objet, la seconde peut pousser un objet, la troisième peut créer un objet et la quatrième peut utiliser la téléportation pour échanger sa place avec un objet. Ce choix de gameplay entraîne des répercussions directes sur le reste du jeu. D'abord sur la jouabilité qui se trouve réduite à sa plus simple expression : un bouton pour sauter et un autre pour utiliser le pouvoir. Tout le monde peut donc prendre la manette pour jouer sans avoir à passer par de longues explications. L'autre corollaire est la quasi-obligation de se parler pour mettre au point des stratégies et les exécuter de concert. Il sera impossible de franchir certains puzzles si les souris ne travaillent pas ensemble en coordonnant leurs actions. Par exemple, un item spécial se trouve près d'un gouffre trop grand. La solution peut être de faire monter une souris sur l'objet fraîchement créé par une autre. La troisième peut alors pousser l'objet dans le vide, donnant le temps à celle qui est dessus de tirer vers elle l'item spécial avant que la quatrième n'utilise la téléportation pour ramener l'item en sécurité sur le rebord.
Tout le monde participe pour ramener ce cube de l'autre côté.
Le gros du jeu est donc pensé pour le multijoueur, aussi bien la campagne principale que les défis annexes. L'un de ces challenges consiste par exemple à protéger une boule dans un conduit de plus en plus accidenté. Pour le moment, seul du multijoueur local est possible et ce sera le cas à la sortie du jeu fin novembre sur PlayStation 4 et PC. Un mode online est toutefois prévu pour plus tard. A noter que des version 360 et PS3 sont également dans les cartons. Bien conscient qu'il n'est pas toujours facile de trouver trois amis pour nous accompagner devant le même écran, Tiny Brains est aussi jouable tout seul, à deux ou à trois joueurs. Dans ces cas-là, les joueurs pourront constamment switcher entre les souris disponibles afin d'utiliser les pouvoirs nécessaires. Quelle que soit la configuration, un joueur pourra toujours rejoindre ou quitter la partie à la volée et les puzzles s'adapteront alors en conséquence. En clair, tout est prévu pour que le fun ne soit jamais brisé.
Nos impressions
Spearhead Games semble avoir trouvé une formule très efficace pour remettre au goût du jour le multijoueur coopératif local. Tiny Brains force les joueurs à se parler s'ils veulent avancer et il est ici impossible que l'une des souris prenne l'avantage sur l'autre. Les quatre forment une équipe soudée qui n'a besoin que d'une bonne coordination entre ses membres pour triompher des énigmes à l'intérieur des différentes cages. Tiny Brains est donc à surveiller de très près, il pourrait être un élément important pour animer vos futures soirées jeux.
