EA Sports UFC n'était présent à l'E3 que par l'intermédiaire d'une courte présentation listant ses fonctionnalités. Mais cela nous a permis de nous faire une première idée sur ce que sera le combat de cage nouvelle génération.
EA Sports UFC, est, comme Fight Night en son temps, LA vitrine technologique des jeux Electronic Arts nouvelle génération. Si les idées de gameplay implémentées dans cet épisode devraient plaire aux fans et même aux autres, c'est surtout la réalisation et l'exploitation du moteur Ignite qui ont été mises en avant durant la présentation à laquelle nous avons pu assister. Et nous en sommes ressortis totalement hallucinés par le travail effectué sur les modèles présents dans le jeu. Tout amateur d'UFC reconnaîtra dans la seconde toutes les stars de ce sport grâce à une reproduction plus que fidèle de ces habitués de l'octagon, et pas seulement, puisque les développeurs ont réussi à leur donner vie et à reproduire leurs mimiques dans les moindres détails. Et que dire des stigmates et contusions qui viennent déformer ces visages, en respectant au millimètre la zone touchée par le coup, évitant le syndrome « maquillage » dont nombre de jeux de combat sont incapables de se défaire à ce jour.
Modélisation des visages : Tout simplement du jamais-vu
Pour donner un peu plus de sens à cet aperçu, je citerai deux moments forts de cette présentation. Le premier, lorsque ont été affichées cinq photos de combattants amochés, criblés de bleus et saignant de toute part à l'écran. La question posée est simple : sur ces cinq photos, quatre sont des captures du jeu, une seulement est une véritable photo, laquelle ? Toute l'assemblée scrute l'image, fronce les sourcils, personne n'ose tenter sa chance jusqu'à ce qu'un journaliste pointe la photo « E ». Pas d'autre avis ? Manqué, c'était la D. En toute honnêteté, il m'a été impossible de distinguer le jeu de la réalité. Le second instant « ah ouais quand même » intervint lorsqu'il nous a été proposé de jouer avec quatre faciès sur un simple écran de TV. En appuyant sur les deux gâchettes et les touches de tranche, nous pouvions provoquer colère, déception, douleur et surprise sur le visage modélisé par le fabuleux moteur Ignite. Là encore, bouche grande ouverte et yeux écarquillés, je m'étonnais du rendu qui était proposé. J'avais tout simplement l'impression d'être face à une véritable personne, les yeux injectés de sang, la pupille mobile, les rides apparaissant et disparaissant... Bref, une claque visuelle comme j'en ai rarement encaissée !
Un gameplay plus souple et plus réaliste
L'objectif des développeurs du jeu est de faire en sorte que les joueurs ressentent le combat comme s'ils en étaient les acteurs directs. Si nous n'avons pas pu le constater manette en mains, sur le papier, toutes les promesses font carrément baver. Je pense notamment à l'IA adaptative qui peut choisir de modifier son plan de combat si les choix initiaux l'amènent droit à la défaite. Ou encore aux phases de soumission qui ne sont plus ces moments d'impuissance totale pour le joueur qui en est la victime, puisqu'une bataille de position s'engage dès que les deux combattants sont au sol. A chacun d'eux de trouver la posture idéale pour faire abdiquer son adversaire ou au contraire, trouver le point faible qui lui permettra de reprendre le combat immédiatement. Enfin, les combattants pourront désormais utiliser chaque partie de la cage pour faire mal à leur opposant, en prenant par exemple appui sur celle-ci pour mieux distribuer un coup de pied en plein visage. Ce que l'on voit souvent en UFC, beaucoup moins dans les jeux du genre jusqu'à présent. Et tout ceci n'est qu'un bref aperçu...
EA Sports UFC est, sur le peu que l'on a pu voir, l'un des jeux next-gen les plus impressionnants de l'E3. Certes, nous n'avons malheureusement pas pu prendre en main le jeu de combat mais il a enchaîné un sans-faute sur toutes les phases qui nous ont été proposées et qui devraient ravir les fans sans difficulté. Et que dire de la puissance du moteur Ignite, qui propulse la simulation dans une toute nouvelle galaxie, au point que l'on ne distingue plus le virtuel de la réalité.