Et de quatre ! Après Le Capitaine Scarlett et son butin de Pirate, Le Carnage sanglant de M. Torgue, La Chasse au Gros Gibier de Sir Hammerlock, voilà que débarque un autre DLC de Borderlands 2, le dernier que les possesseurs du Season Pass pourront télécharger gratuitement. Pour les autres, il faudra se fendre de 800 points Microsoft, soit l’équivalent d’une dizaine d’euros. Fallait-il en douter à la vue des DLC déjà proposés, Tiny Tina’s Assault on Dragon Keep dévoile un scénario tout aussi allumé (et travaillé) que les précédents. Alors que nous étions gentiment en train de découvrir Krieg, le nouveau personnage du jeu (disponible depuis quelques semaines), sadique de son état et fan de corps-à-corps, les développeurs de Gearbox nous ont demandé d’arrêter car ils étaient visiblement impatients de nous dévoiler leur dernière aventure. Comme son nom l’indique, la gamine spécialisée dans les explosifs va être au centre des débats, mais pas forcément là où l’on pouvait l’attendre.

Tiny Tina, la big boss

En effet, la petite blonde a décidé à faire une pause et de ne plus faire sauter des pauvres mecs attachés à des caisses. Elle va tout simplement se muer en maître de jeu de Bunkers & Badasses, jeu de rôle auquel elle va jouer avec plusieurs PNJ que vous reconnaîtrez facilement. Mais alors où est l’intérêt ? Pas de panique, on va le découvrir très vite, dès les premiers instants. Alors que vous et votre héros prenez connaissance de ce nouvel environnement aux couleurs plutôt froides, la voix de Tiny Tina commence à vous raconter les grandes lignes de cette aventure : en gros, c’est elle et elle seule qui va écrire ce qu’il va vous arriver en temps réel. Un exemple ? Alors que vous vous tenez devant une immense muraille protégeant une ville sans personne autour, voilà qu’elle fait poper quelques squelettes. Vous sortez vos guns et tout l’arsenal que vous avez sous la main et commencez naturellement le combat. Mais jugeant finalement l’opposition trop faible, elle décide de se raviser pour augmenter la difficulté, et que « si vous êtes un vrai, cela ne devrait pas poser de problème ». D’un coup d’un seul, les sacs d’os disparaissent pour laisser place à un dragon de l’envergure d’un 747 avec une barre de vie aussi longue que le bras. Là, effectivement, le challenge paraît plus corsé… et rapidement impossible, surtout avec des adds autour. Vous luttez tant que vous pouvez et balancez tout ce que vous avez, et c’est au moment où vous allez inéluctablement passer l’arme à gauche que les partenaires de jeu de Tina interviennent, éructant qu’elle exagère un max ! Soit, elle s’exécute en ronchonnant. Le simili-boss s’évapore et c’est un adversaire plus vulnérable qu’il faudra dézinguer avant de pouvoir avancer et entrer dans la ville. L’affrontement fini, la vie reprend gentiment son cours avec quelques missions annexes à réaliser et toujours Tina en fond sonore, qui y va de ses petites réflexions, comme lorsqu’elle vous encourage à rattraper ce type qui s’enfuit.

Dix heures de bonheur

Malheureusement, nous n’aurons pas la possibilité d’aller beaucoup plus loin dans ce DLC, les développeurs ayant juste voulu nous montrer sa trame inattendue et originale (sans nous en préciser plus), et cette Tina vacharde qui n’a visiblement pas fini de nous en faire baver. Concernant le gameplay et les environnements, Tiny Tina’s Assault on Dragon Keep ne déroge pas à la règle déjà établie, se contentant de suivre la trace de ses prédécesseurs. A l’arrivée, ce clap de fin ne devrait pas excéder la dizaine d’heures, s’annonçant fun, jouable et bourré d’humour. Une méthode éprouvée et approuvée de tous.