Annoncé la semaine dernière par Nintendo, Link va revenir sur 3DS dans la suite des aventures de A Link to the Past sorti en 1992 sur SNES. Ne voulant guère faire languir plus longtemps son immense communauté à travers le monde, le jeu s’est dévoilé quelques instants, le temps de voir que la légende n’est visiblement pas près de s’arrêter.
Que les choses soient bien claires, ce nouvel épisode de Zelda sur 3DS (le deuxième en physique, septième en tout) n'est absolument pas un remake de Link to the Past, s'installant plutôt dans la continuité scénaristique du jeu initial, tout en profitant des capacités techniques de la machine. Préférant ne pas transgresser les origines de celui que l'on considère comme l'un des meilleurs jeux d'action aventure de tous les temps, Nintendo a opté pour une vue de dessus du plus bel effet auquel s'ajoute une impression de profondeur vraiment appréciable pour peu que l'on booste le bouton 3D au maximum. Pour fêter dignement cet événement, nous avons eu le privilège de goûter l'espace d'un donjon, à cette nouvelle aventure, qui avouons-le, promet de belles heures de plaisir et de réflexion.
Avant d'arriver au boss de fin de niveau, Link va devoir trouver le moyen de gravir la dizaine d'étages qui les séparent. Si son arc et son épée seront de fidèles alliés pour dégommer les créatures qui se dresseront sur son chemin, notre petit bonhomme aura surtout besoin de son marteau pour assommer les ennemis certes, mais surtout taper sur des commutateurs et autres bumpers qui lui permettront de progresser. Bien évidemment, plus on avancera dans l'histoire, plus les énigmes seront complexes, cela ne fait aucun doute.Pour fêter le retour de Zelda sur 3DS, Nintendo aurait très bien pu se contenter d'offrir un simple portage de la version 2D en y implémentant simplement l'effet 3D. Mais c'est mal connaitre Nintendo qui a voulu bichonner son héros et surtout satisfaire ses fans de la première heure. C'est la raison pour laquelle le gameplay va se voir légèrement chamboulé avec l'apparition du merge (fusion).
Par une simple pression sur A, Link va se transformer en dessin sur les murs, lui permettant ainsi de se déplacer sans avoir besoin de plates-formes et d'accéder à des endroits a priori inaccessibles. Une technique qui accroît considérablement l'exploration de niveaux. Pour durcir l'expérience et ne pas rendre le jeu trop facile, un cooldown sera néanmoins instauré pour empêcher les joueurs de prendre trop de temps à réfléchir.Techniquement, A Link to the Past 2 est une belle réussite. Certes, nous n'avons pu jouer qu'à un seul niveau mais déjà le jeu dévoile de belles choses, entre une direction artistique au poil et un gameplay s'accommodant parfaitement de cette nouvelle façon de jouer. A priori, l'écran tactile ne devra pas servir à grand-chose d'autre qu'afficher les cartes de niveaux et, si vous êtes fin explorateur (et donc que vous avez trouvé l'item correspondant), l'emplacement des trésors. La jouabilité est impeccable, le seul petit reproche, car il en faut bien un sinon ce ne serait pas drôle, c'est l'absence de gestion de caméra. Dans certaines situations, pouvoir réorienter la vue rendrait la progression plus agréable. Cet oubli n'altère cependant en rien la fantastique aventure qui se dresse devant nous. Le premier épisode de A Link to the Past peut prendre une retraite bien méritée, la relève est là.
Un petit chef-d’œuvre. Voilà les premières impressions ressenties après avoir découvert ce nouveau Zelda 3D. Evidemment, un niveau c’est un peu court pour se faire une idée définitive, mais il symbolise ce que sera cette aventure : jouissive, passionnante et immersive. Le passage à la 3D s’est effectué sans heurts, au contraire, le rendu est exceptionnel et le gameplay déjà fantastique est parfaitement enrichi avec l’apparition du « merge ». Que ce soit pour les novices ou les amoureux de Link, cette aventure s’annonce déjà incontournable.