Sur PS3, les joueurs commencent maintenant à avoir une certaine habitude des compilations diverses et variées. Mais à force de voir remakes HD et des packs à la gloire de toutes les séries les plus populaires, on se demandait quand Killzone aurait à son tour droit à ce généreux traitement. Un peu de patience, un peu de travail, un nouvel emballage, et hop, voilà que surgit enfin Killzone Trilogy ! L'occasion rêvée pour les retardataires de découvrir la célèbre licence de FPS futuristes.
Vous vous en doutez, il n'est pas question de refaire ici les tests des titres regroupés dans cette compilation. En effet, tous disposent déjà de leur article dédié, consultable sur le site en quelques clics. Non, l'idée, c'est bien sûr de voir sous quelle forme les trois Killzone nous sont proposés aujourd'hui et si l'achat vaut le coup. Commençons donc par le commencement avec Killzone HD, version lissée du premier volet de la série, sorti en décembre 2004 sur PS2. Le soft profite donc de graphismes largement remaniés et de l'intégration des trophées. Le multijoueur online passe pour sa part à la trappe au profit d'un dispensable multi en écran partagé pour deux guerriers en herbe. Bon, deux ou trois nostalgiques pleureront peut-être, le fait est qu'on pourra pleinement profiter des multis de Killzone 2 et 3 et qu'il est donc assez difficile de se plaindre. La campagne solo est quant à elle exactement semblable à celle du jeu d'origine : progression, armement, IA, tout est semblable à l'original et tout a d'ailleurs pris un sacré coup de vieux.
Cela dit, on apprécie de voir que ce qui pouvait gêner le plaisir de jeu sur PS2 a été gommé. Exit les méchantes saccades et le clipping de textures. Alors évidemment, Killzone était un bon jeu mais il n'était pas exceptionnel, même à l'époque, il y a donc fort à parier que la plupart des joueurs y joueront quelques minutes avant de se porter vers les autres volets. Killzone 2 tout d'abord. Initialement sorti en février 2009, le titre est encore très moderne et se traverse avec plaisir. Ses graphismes sont d'ailleurs toujours supérieurs à ceux des plupart des FPS consoles actuelles. Killzone 3 ne change pas non plus et distille une excellente expérience en solo et possède un multi complet et passionnant. Killzone Trilogy a d'ailleurs le bon goût d'intégrer un code permettant de télécharger les map packs sortis pour les deux derniers titres. Idéals pour vous permettre de vous plonger online sur une licence encore très pratiquée.
- Graphismes18/20
Killzone 2 et 3 sont toujours aussi impressionnants et peuvent facilement renvoyer une grosse partie des FPS actuels dans leurs buts. Le premier volet de la série a pour sa part profité d'un sérieux lifting et se révèle enfin fluide et jouable.
- Jouabilité16/20
La série conserve toutes ses qualités et son look de reportage de guerre, avec des mouvements bien rugueux en combat. Killzone HD apparaît pour sa part bien plus jouable que sur PS2, grâce à une fluidité accrue. Evidemment, l'IA et le feeling des armes sont loin d'être ébouriffants, mais les fans auront sans conteste plaisir à se replonger dans le trip.
- Durée de vie17/20
Trois bons jeux pour le prix d'un, avec des multis toujours fonctionnels et plaisants, voilà ce qu'offre cette trilogie. Bon, Killzone premier du nom a certes troqué son online contre un simple écran splitté pour deux joueurs, mais on se voit quand même mal bouder ce pack pour cette simple raison.
- Bande son16/20
Avec Killzone, vous êtes assuré de profiter d'excellentes bandes-sons, dignes des gros blockbusters hollywoodiens.
- Scénario13/20
Killzone n'a jamais vraiment brillé par son histoire, mais on apprécie de pouvoir profiter de tout dans le même package.
Killzone Trilogy constitue une excellente offre pour les joueurs qui n'ont jamais touché à la série ou pour ceux qui n'ont à la limite tripoté qu'un seul des trois épisodes proposés. Les autres en revanche n'auront bien évidemment aucun intérêt à investir dans cette compilation. On appréciera cependant le lifting graphique dont a profité le premier volet tout en étant persuadé qu'en dehors d'une poignée de nostalgiques, personne n'y jouera plus de quelques minutes.