Shooting Cybertrash n'a de XL que le nom. En effet, édité par Miniclip, ce jeu Web entièrement gratuit se termine en une petite heure, courte, mais intensive. Légèrement rétro dans son style ce run and gun en vue horizontale mise sur un scénario brut et explosif. En bon militaire que vous êtes, vous devez sauver la planète des cyborgs envoyés par les extraterrestres pour puiser les richesses de la planète et la détruire. D'une difficulté croissante, les 12 stages vous mèneront face à un ultime combat. N'oubliez pas, si survivre est capital, vous devez avant tout viser le high-score, car qui dit run and gun, dit scoring.

Au niveau du gameplay, on retrouve des airs de Metal Slug tant les explosions sont multiples. Que ce soit les robots, les barils, les trousses de soins, les armes à récupérer, tout ce qui est interactif dans le jeu a son potentiel explosif. Il suffit de tirer dessus pour que cela explose. Mais ce sont surtout sur les cyborgs qu'il va falloir vous concentrer. En effet, il y en a de toutes les sortes. Si certains volent, d'autres sont de simples tourelles à ras le sol et d'autres encore vous font face, debout, l'arme à la main. Le curseur de votre souris fait office de viseur et le clic gauche de gâchette. Laisser votre doigt posé dessus est un bon moyen de finir les stages mais cela n'optimise pas la vitesse de tir. Appuyer frénétiquement sur le clic gauche permet d'augmenter la cadence, et donc, de faire plus de dégâts. A vous de jongler entre les deux techniques selon les circonstances.

Contrairement à ce que laisse penser le titre, Shooting Cybertrash XL n'est pas seulement un jeu de tir. En effet, quelques phases de plates-formes vous obligent à redoubler de vigilance sous peine de chute. Certes, il faut toujours tirer lors de ces phases, mais il faut également se concentrer sur ces plates-formes. Si certains sauts sont nécessaires pour avancer, d'autres permettent d'accéder à des plates-formes non obligatoires cachant parfois de la vie, parfois une arme. A ce propos, vous ne manquerez pas d'armes dans le titre. Mi futuriste-mi-réelles, elles infligeront de lourds dégâts. L'arme par défaut est un gros fusil porté à la taille dont le fonctionnement est relativement classique. Mais il existe tout un arsenal à récupérer dans les niveaux tels qu'un lance-roquettes, un fusil à pompe, un lance-flammes, une mitrailleuse ou même un pistolet laser, chacune ayant des munitions illimitées. Bien que facile à obtenir, ces armes se perdent facilement. En effet, il suffit d'être touché par un cyborg pour que vous perdiez l'engin et vous retrouviez avec le fusil par défaut, qui reste bien moins puissant. Le game over est cependant assez rare et même en cas de mort, vous recommencez au stage où vous étiez. Shooting Cybertrash XL offre donc avant tout un gameplay et une jouabilité plaisante.

Le jeu, en dépit d'une difficulté croissante, reste accessible à tous. Il se décompose en 4 mondes de 4 stages chacun ainsi que d'un boss final. Pour valider un stage, il faut vous frayer un chemin à travers les cyborgs (libre à vous d'en détruire un maximum ou non), puis anéantir le boss en fin de chemin. Il y a en tout 13 boss totalement différents qui assurent un challenge varié. Selon l'arme avec laquelle vous êtes confronté au gardien, le combat est plus ou moins difficile – exception faite pour l'ultime boss du jeu qui vous donnera à coup sûr du fil à retordre. Le score final dépend du nombre de cyborgs détruits ainsi que du nombre de fois où vous êtes mort. Cependant, si le jeu vous semble trop facile, il y a toujours la possibilité de rehausser la difficulté en choisissant le mode «impossible» ou «godlike».

Finalement, le jeu ne comporte que peu de points noirs. Certes, nous aurions pu parler des graphismes qui sont perfectibles, de la courte durée de vie du jeu ou bien du scénario très classique mais combien d'éditeurs auraient fait payer un tel jeu, là ou Miniclip propose la gratuité ? Shooting Cybertrash XL est tout simplement un Metal Slug like, gratuit, peut-être moins varié dans son gameplay mais tout aussi fun. Une seule question reste cependant dans les esprits, à quand une version mobile ?