Ah Pandore ! Magnifique planète poussiéreuse remplie de bandits et de bestioles bizarres à dézinguer, de matos à collecter, de dollars à accumuler et de points d'expérience à grappiller ! Ah comme nous t'avons aimée et quelle tristesse ce fut de te quitter après avoir réprimé une révolte de Claptraps dans ton ultime DLC ! Mais fort heureusement, les petits gars de Gearbox, à l'origine de ce cri d'amour dans le grand monde des FPS, ont bien conscience de notre désespoir et s'apprêtent à nous offrir une suite en bonne et due forme pour que nous puissions renouer avec le bonheur.
Comme nous l'indiquions déjà dans nos précédents aperçus, Borderlands 2 nous entraîne de nouveau sur Pandore cinq ans après les événements décrits dans le premier volet. Les 4 personnages avec lesquels nous avions passé un nombre incalculable d'heures ont toutefois raccroché leurs pétoires au mur de leur salon et sont devenus des PNJ donneurs de quêtes pour un nouveau quatuor de mercenaires de charme et de choc. Accueillons donc comme il se doit Salvador, Maya, Axton et Zer0. A chacun correspond une classe de combattant bien spécifique. Salvador par exemple, est un Défourailleur, un bourrin capable de manier deux flingues de n'importe quelle nature en même temps. Maya est la remplaçante de Lilith et officie dans le jeu en tant que Sirène. Cette dernière est désormais capable d'immobiliser temporairement les ennemis dans une sphère de stase. Une technique efficace dont peuvent profiter ses acolytes dans les parties en multi, en tirant des rafales comme des lâches sur le pauvre adversaire rendu inoffensif. Axton occupe quant à lui le rôle de Commando et peut déployer différents types de tourelles qui octroieront des bonus offensifs ou défensifs tout en arrosant l'ennemi. Enfin, Zer0 introduit la classe de l'Assassin, adepte des fusils de sniper et des coups vicieux au corps-à-corps. Ce joyeux drille peut notamment se rendre invisible et expédier une sorte d'hologramme (tout de même capable d'infliger des dégâts) sur l'ennemi afin de le contourner.
Evidemment, comme dans le premier opus, chacun de ces personnages possède des arbres de talents spécifiques qu'il s'agira de faire évoluer après chaque gain de niveau. Optimiser sa puissance de feu, renforcer ses boucliers, augmenter sa barre de vie, modifier les effets de tel ou tel pouvoir ou encore booster la rapidité de déplacement. Il y a de quoi faire, d'autant que chaque arbre se décline toujours en plusieurs branches, de sorte à pouvoir favoriser un type de builds bien précis. Mais pour cette démo, que nous avons eu le plaisir de traverser avec un autre journaliste en coopération, nous avons opté pour l'Assassin. L'idée était de terminer une quête bien débile qui consistait à détruire les statues d'Handsome Jack, un tyran s'étant mis en tête de gouverner Pandore en s'appropriant les exploits des héros du premier opus. Premier constat, l'action se déroulait dans la ville d'Hypérion, une zone urbaine qui n'avait strictement rien à voir avec les déserts de rouille du premier opus. Parcs, places, fontaines et bâtiments high-tech offraient un délicieux cadre au massacre à venir.
Et justement, s'en prendre aux statues nous a permis de faire de jolies rencontres avec une tripotée d'ennemis qui ne se contentaient plus seulement de vous foncer dessus en ligne droite. On a ainsi pu dézinguer des drones de différentes tailles équipés pour certains de mitrailleuses et d'autres de lance-flammes. D'autres gros robots posaient carrément des tourelles défensives bien violentes et profitaient des soins ou des améliorations de petits automates tandis que des ingénieurs nous sautaient à la gorge à grande vitesse. Joyeusement démembrable, tout ce petit monde affichait en plus des comportements crédibles, avec des roulades, des déplacements pour se mettre à couvert et des regroupements de vicieux. Du coup Borderlands 2 nous est apparu bien plus fun, dynamique et même plus dur que son prédécesseur. Le soft conserve en outre tout son humour, avec des commentaires bien débiles et ses quêtes absurdes. A tout cela s'ajoutent en plus des armes bien plus punchy que précédemment ainsi que plein de petits détails offrant un confort de jeu supplémentaire, comme le fait que les dollars et les munitions tombés au sol sont automatiquement ramassés. Bref, autant vous dire que nous aurions bien aimé passer beaucoup plus de temps à jouer à Borderlands 2, sans conteste l'une des grosses tueries à venir à la fin de l'année.
Autant dire que nous avons été franchement enthousiasmés par ce nouveau contact avec Borderlands 2. Devenu bien plus dynamique que son excellent prédécesseur grâce à des ennemis enfin réactifs et ses tripotées d'armes jouissives, le soft se révèle également beaucoup plus varié. Le titre de Gearbox profite en outre d'une superbe réalisation, avec un cel shading encore plus réussi qu'auparavant, et n'oublie pas non plus d'être méchamment irrévérencieux et drôle. Bref, du pur Borderlands boosté aux amphétamines de guerre, voilà ce qui débarquera sur nos machines à la fin de l'année. On a déjà hâte d'y être.