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Test Resident Evil : Operation Raccoon City

Resident Evil : Operation Raccoon City : Missions supplémentaires Spec Ops

Resident Evil : Operation Raccoon City
11 378 vues
Profil de Anagund,  Jeuxvideo.com
Anagund - Journaliste jeuxvideo.com

Si Resident Evil 6 ne viendra pas avec la fin d'année, les amateurs de la série ne peuvent pas vraiment se plaindre. En effet, les occasions ne manquent pas de se mettre du zombie sous la dent, et après les épisodes 3DS, Capcom nous offre Operation Raccoon City, un titre résolument porté sur le multijoueur. Préparez vos herbes vertes, c'est parti !

Resident Evil : Operation Raccoon City

Resident Evil : Operation Raccoon City fait un pari plutôt risqué pour un jeu dédié aux fans : la campagne principale nous conte les histoires de Resident Evil 2 et 3 vues via le prisme d'agents de la société Umbrella. Votre but initial ? Récupérer le Virus-G (mutation du Virus-T) récemment découvert par William Birkin. Pas la peine de vous expliquer que cela ne sera pas une mince affaire, d'autant qu'en plus des zombies de plus en plus nombreux, il va falloir affronter les Forces Spéciales américaines qui ne sont pas connues pour faire dans la dentelle. Ca tombe bien, vous non plus.

Resident Evil : Operation Raccoon City
Ouais, alors le bouche-à-bouche, non merci...
Jouable jusqu'à quatre en coopération (ce qui est fortement conseillé pour le plaisir de jeu), la campagne enchaîne donc sept missions souvent ponctuées par un boss, dans lesquelles il va falloir user de réflexes et de mitraillettes pour s'en sortir. Tout l'intérêt est bien entendu d'avoir une équipe diversifiée et complémentaire pour faire face à toutes les menaces qui s'en prendront à votre jugulaire. Pour cela, vous pouvez choisir entre 6 personnages différents, qui représentent autant de classes : l'expert en explosifs Beltway, le roi de l'infiltration Vector, le spécialiste de la surveillance Spectre, la scientifique FourEyes, la paramédic Bertha et enfin la soldat d'assaut Lupo. De fines lames qui se différencient surtout par leurs compétences spéciales, appelées "habiletés". Vous disposez ainsi de capacités passives qui boostent vos caractéristiques de façon constante, mais aussi de capacités actives très efficaces qui nécessitent un temps de recharge, mais qui peuvent vraiment changer la donne. Toutefois, vous ne pouvez en choisir qu'une par mission.

Resident Evil : Operation Raccoon City
Birkin, un homme qu'il vaut mieux fuir.
Ce système de compétences a une influence capitale sur la partie, à tel point que ce choix peut déterminer la réussite ou l'échec d'une mission, surtout dans les modes de difficulté les plus avancés. Par exemple, concernant les capacités passives, Bertha peut porter plusieurs sprays de soin en même temps contrairement à ses équipiers, alors que Spectre dispose d'un radar amélioré qui affiche les objets sur la mini-carte. Malheureusement, on peut noter un souci d'équilibre quand on voit la résistance renforcée aux explosions de Beltway, très peu utile dans 80 % des cas. Il en va d'ailleurs de même pour les compétences actives. La possibilité de FourEyes de pouvoir contrôler jusqu'à cinq ennemis à la fois (appelée Marionnettiste) est tellement efficace qu'il devient difficile de s'en passer, alors que le Mimétisme de Vector, lui donnant l'apparence d'un ennemi humain (ce qui n'a aucune incidence sur le comportement des zombies), n'a d'intérêt que dans de trop rares situations. Votre choix est d'autant plus important qu'il vous faut engranger de l'expérience pour acheter les habiletés en question. Oui oui, ça calme, mais que voulez-vous, rien n'est gratuit aujourd'hui. Surtout quand il va falloir dépenser plus de 10.000 xp pour monter une seule compétence d'un seul personnage au maximum, là où la réalisation d'une mission ne donne souvent que 3.000 points d'expérience. Va falloir se spécialiser non ? Mais ce n'est pas tout !

Resident Evil : Operation Raccoon City
Mettre un Hunter de son côté grâce à la compétence Marionnettiste, ça n'a pas de prix.
L'expérience sert aussi à acheter de nouvelles armes utilisables par tous vos personnages. Oui, tous. Cela veut donc dire que quelle que soit votre classe, vous disposerez du même arsenal, ce qui est plutôt dommage là où on aurait pu voir un autre moyen de personnaliser les protagonistes sur le terrain. D'ailleurs, le terrain, parlons-en ! Car avec tout cela, on n'a pas vraiment attaqué le gameplay manette en mains. Nous sommes ici dans un TPS, avec une caméra située derrière l'épaule. Vous pouvez utiliser la visée pour être plus précis, ce qui est plus que nécessaire. L'emploi de grenades de différentes sortes (ramassées dans les niveaux) est fortement recommandé face aux hordes alors que vous pouvez enchaîner les coups de pied et les coups de couteau au corps-à-corps, voire prendre un zombie en guise de bouclier. La présence de finish moves aurait pu être intéressante si elle ne donnait pas lieu à la même exécution à chaque fois. Concernant la structure des missions, elle est pratiquement la même, peu importe le niveau. Il faut aller d'un point A à un point B, en fuyant ou en exterminant tout ce que vous trouverez en chemin. Certes c'est diablement linéaire, mais la prétention de RE:ORC est plutôt de nous offrir de l'action en pagaille. L'impression d'être submergé est régulière et il faudra une bonne coopération pour ne pas finir en compote de framboises.

Resident Evil : Operation Raccoon City
C'est ça, on verra si vous vous la pèterez autant face à une horde de zombies.
En plus des zombies de base, vous aurez aussi affaire aux fameux Lickers et Hunters. Si les premiers vous gêneront en vous attrapant avec leur langue (on peut se dégager tout seul), un unique Hunter peut faire beaucoup de dégâts à une équipe mal préparée. C'est dans ce genre de situations que la compétence Marionnettiste de FourEyes révèle toute sa puissance d'ailleurs. Il y a aussi les Crimson Heads, des zombies à tête rouge bien plus véloces, puissants et résistants que la moyenne, et dont la moindre morsure débouche sur une infection au Virus-T. Si vous (ou un coéquipier) ne vous soignez pas à temps, vous vous transformez en zombie pratiquement incontrôlable qui attaque ses alliés sans relâche, à moins que ceux-ci ne vident leur chargeur sur votre corps décharné bien évidemment. Puisqu'il est possible de ranimer les coéquipiers à l'infini, ce n'est pas si grave que ça en a l'air. Ce qui compte c'est d'être bien organisé pour ne pas se faire piéger, même si l'aspect "coopération parfaite" reste moins prononcé que d'autres titres du genre. Mais la vraie question est la suivante : Est-ce qu'on s'amuse ? La réponse n'est pas aisée : si l'idée de faire gicler de la cervelle de zombies (ou de Spec Ops, pas de jaloux) ne laisse pas insensible, de nombreuses tares viennent gâcher la fête.

Resident Evil : Operation Raccoon City
Cool, une fête ! J'peux v'nir ?!
Premièrement, Operation Raccoon City fait une erreur sur un point où beaucoup de jeux se plantent : la gestion de la difficulté. Car quand les messieurs de chez Slant Six Games se sont demandé comment donner du fil à retordre aux joueurs, ils ont opté pour l'éternel "On n'a qu'à augmenter les points de vie des ennemis !" à un point franchement navrant. Si en mode Normal, les zombies et Spec Ops résistent déjà à un nombre de balles parfois hallucinant (headshots compris), c'est en recherchant du challenge en mode Pro (le plus dur) qu'on se rend compte qu'il y a un sérieux problème. Pour vous donner une idée, dès la première mission, les Spec Ops (donc, des êtres humains tout ce qu'il y a de plus normaux) survivent à un chargeur entier dans le bide, et même à des exécutions, qui consistent tout de même en une balle en pleine tête à bout portant ! Quelle surprise de les voir se relever et courir comme des lapins comme si de rien n'était ! Ce côté "difficulté artificielle" est tellement prononcé que cela nuit littéralement à l'intérêt du jeu dans les modes les plus ardus. On aurait aimé des ennemis plus intelligents, voire plus nombreux, mais pas des mecs qui se retournent en un quart de seconde pour vous placer une balle dans la tête à 40 mètres de distance. Ainsi, on a vraiment l'impression d'avoir affaire à des robots surboostés et il faut parfois trois bonnes minutes pour tuer quatre guignols, ce qui casse totalement la routine du jeu.

Resident Evil : Operation Raccoon City
Vous pouvez ramasser de grosses armes sur place le temps d'une mission.
D'ailleurs, ce boost ahurissant des points de vie de vos adversaires n'est pas là par hasard. Il est certainement présent pour pallier une intelligence artificielle particulière bancale. Si on ne dira rien concernant les zombies, qui ont tout à fait le droit d'être crétins vu leur état, les Spec Ops sombrent parfois dans la débilité profonde. Il n'est pas rare d'en voir un se mettre à couvert dos au joueur, ou même foncer vers vous sans raison apparente. On peut aussi remettre en cause le pathfinding, grâce auquel on peut voir quelques scènes ubuesques comme un soldat (ou un zombie, ils ne sont pas épargnés) qui se retrouve bloqué contre le pixel d'un bord de caisse et qui court dans le vide à l'infini. Accessoirement, il faut avouer que Raccoon City est un vrai dépotoir, et vous aussi aurez sans doute droit à un objet au sol bloquant votre course, puisque visiblement vous n'avez pas appris à enjamber un obstacle de plus de 20 centimètres de haut. Ainsi, il m'est arrivé de ne pas réussir à m'échapper d'une menace parce que mon personnage butait contre... un tricycle. Invisible à l'écran puisque trop bas d'ailleurs. Quand la menace en question est un Tyrant, il y a de quoi en péter une manette, d'autant que ce n'est pas arrivé qu'une fois. Mais ce qui est encore plus drôle, c'est quand votre chemin est volontairement bloqué, parce que les développeurs ont décidé que vous ne pourrez pas aller dans cette direction maintenant. Vous voilà donc stoppé par... un mur invisible ! Oui oui, ça existe encore apparemment.

Resident Evil : Operation Raccoon City
Que de bons souvenirs...
Enfin, puisqu'on en est aux écueils, on peut aussi parler des graphismes franchement datés. Si cet élément peut s'avérer excusable, on regrettera surtout la qualité des animations, qui laisse tout bonnement pantois. On veut bien qu'un zombie ne soit pas censé représenter la classe ultime, mais leur façon de courir les bras écartés comme s'ils voulaient attraper un gros ballon de plage relève du tragi-comique. Mais vous devriez tomber dans l'hilarité absolue lors de vos rencontres avec Léon, pour lequel il a visiblement été décidé de garder les animations de l'époque. Volontaire ou pas, ça reste tout bonnement ridicule et vraiment mal fichu. Et si vous pensez que ces problèmes ne sont que visuels, détrompez-vous. Il nous a souvent été impossible de ranimer un coéquipier parce que ce dernier était mort près d'une arme au sol. Bizarrement, en baissant la tête pour l'aider, peu importe si vous essayez de pointer le pied de votre collègue, le plus loin possible du lance-grenades à côté de sa tête, votre personnage ne voit que l'arme et choisit de la ramasser plutôt que de relever votre meilleur pote à l'agonie, les deux actions étant sur le même bouton. Déjà qu'on ne peut pas ranimer un pote lorsqu'on est à couvert derrière un mur...

Resident Evil : Operation Raccoon City
Hunk n'aime toujours pas montrer son visage.
Pour finir avec le mode Campagne, sachez qu'y jouer seul n'a strictement aucun intérêt. Les bots qui remplacent vos éventuels amis sont si neuneus que vous préférerez vous jeter sur le premier Hunter venu qu'avoir à les supporter plus longtemps. S'ils visent plutôt bien et n'hésitent pas à venir vous soigner, ils sont par contre incapables de se soigner eux-mêmes correctement ou de ranimer un équipier, vous y compris. Ainsi, en solo, si vous tombez à la dernière seconde alors que vos trois compagnons sont encore frais comme des gardons, la partie est terminée et vous revenez au dernier checkpoint... Cela dit, on pardonnera ce fait à Operation Raccoon City, il a été fait pour être joué en multi après tout. Justement, venons-en aux autres modes de jeu, les Versus, qui font la part belle aux branlées de groupe. Le principe est simple : d'un côté, les Spec Ops, de l'autre, la team Umbrella, et au milieu, les zombies qui viennent mettre leur zone, peu importe la couleur de votre uniforme. Si vous ne pouvez pas jouer les mangeurs de cervelles (ce qui est fort dommage d'ailleurs), vous allez devoir constamment lutter entre votre objectif principal et votre propre survie, quel que soit le mode de jeu. Car outre le mode Deathmatch, vous avez accès à d'autres joutes fort sympathiques.

Resident Evil : Operation Raccoon City
Puni dans son coin.
Le mode Biohazard est sans doute le plus intéressant. De façon aléatoire, une fiole de Virus-G apparaît sur la carte. Les deux équipes doivent se battre pour la ramener à leur base, engrangeant ainsi un point. Au bout de cinq, c'est la victoire. Le hic, c'est que plus une team s'approche de la fin, plus les zombies débarquent en nombre pour corser le challenge. Malgré quelques injustices lors du spawn de la fiole, le concept reste prenant, d'autant que certaines des habilités de vos personnages prennent tout leur sens en Versus. Sympa aussi, mais déjà plus bancal, le mode Survie met les deux équipes dans une arène, dans l'attente de l'arrivée d'un hélicoptère. Seulement quatre places pour huit personnes qui ont la ferme intention de ne pas rester pour discuter avec les infectés, vous devinez que cela prête au carnage. Malheureusement, le concept est déjà un peu moins réfléchi : l'hélicoptère n'arrivant qu'au bout de cinq bonnes minutes, on ne voit pas trop l'intérêt d'aller risquer de mourir en l'attendant, augmentant ainsi notre temps de respawn à chaque mort. Autant patienter dans un coin pour foncer à quatre en même temps peu avant l'arrivée du sauveur. Le choix d'offrir quatre places est tout aussi étonnant, vu qu'il s'agit d'un nombre pair. Ainsi, si deux personnes de chaque camp y montent, ça fait égalité, ce qui arrive régulièrement.

Resident Evil : Operation Raccoon City
Les herbes vertes sont à utiliser sur place.
Pour finir, vous avez aussi le mode Héros, qui est sans doute celui qui nous aura le moins convaincus. Si on peut y prendre certains personnages iconiques de la série (Hunk, Leon, Carlos), il ne s'agit que d'un vulgaire mode Deathmatch déguisé où chaque mort est définitive (pas de respawn). Pour éviter que les parties soient trop longues, quoi de mieux que la bonne vieille solution du "On n'a qu'à augmenter les points de vie des héros !", qui tend décidément vers le gag. Ainsi, Ada Wong devient une guerrière accomplie capable de résister à trois chargeurs d'Uzi dans la tête et plusieurs grenades dans le soutif. Déjà que l'idée de s'habiller comme si elle sortait en boîte pour aller tailler du zombie semblait absurde... Bref, vous l'aurez compris, Resident Evil : Operation Raccoon City n'est certainement pas la bombe de l'année et possède beaucoup trop de défauts pour prétendre à une place sur le podium des TPS multi. Néanmoins, il reste un jeu d'action efficace par moments qui pourrait satisfaire quelques fans de la série capables de passer outre ses tares, notamment pour son mode Versus.

Les notes
  • Graphismes13/20

    S'il n'est pas techniquement impeccable (notamment au niveau des effets visuels, comme les flammes), Operation Raccoon City s'en sort tout de même plutôt bien. Compte tenu de l'ambiance un peu glauque (ville désertée, sang sur les murs, ça sent pas les vacances), on aurait pu retrouver les mêmes décors un peu partout, mais ce n'est pas vraiment le cas. Par contre, certaines animations sont vraiment ratées.

  • Jouabilité13/20

    On sait que les Resident Evil ne sont pas connus pour la souplesse de leurs protagonistes, et on est heureux de trouver un titre plus vif qu'à l'accoutumée, mais se retrouver bloqué dans le décor est vraiment fréquent et le système de couverture est loin d'être optimal. Cela dit, le principe des capacités passives et des habiletés est vraiment intéressant, d'autant qu'elles ont un véritable impact sur le gameplay, que ce soit en mode Campagne ou en Versus. Par contre, on ose à peine parler de l'intelligence artificielle qui part en vrille dès qu'elle le peut, dans un sens du comique que n'aurait pas renié Benny Hill. Quant au boost de la difficulté qui consiste principalement à décupler les points de vie des adversaires, on se demande encore pourquoi.

  • Durée de vie12/20

    Comptez seulement trois heures pour finir la campagne. Certes, c'est courant avec ce type de jeux, mais de par l'architecture même des niveaux, l'absence d'éléments aléatoires (les ennemis sont toujours au même endroit), et la difficulté tout à fait factice quand on joue en Pro, vous n'y reviendrez pas souvent. Reste le Versus, dont tous les modes ne se valent pas, mais qui propose tout de même un challenge plus "convivial" et moins structuré.

  • Bande son11/20

    Encore un critère difficile à juger. Les musiques se font franchement discrètes et ne vous marqueront pas plus que cela. Le vrai point fâcheux, c'est qu'on n'a pas peur, là où la présence de zombies en masse devrait nous terroriser, jeu d'action ou pas. Quand on a comme exemple du genre un certain Left 4 Dead, dont la bande-son est tellement efficace qu'elle constitue un élément-clé de l'ambiance, Operation Raccoon City fait pâle figure.

  • Scénario8/20

    Operation Raccoon City se porte davantage sur l'action que sur la narration, un choix étonnant pour un jeu "fan service" qui retrace les événements de deux épisodes-phares de la série. Accessoirement, la fin devrait en choquer plus d'un (surtout en ce qui concerne la mise en scène) même si l'idée est plutôt marrante.

Décidément, la série des Resident Evil n'est pas chanceuse quand elle s'attaque au multijoueur. Si Operation Raccoon City part sur de bonnes intentions et dispose d'un système d'habiletés prometteur, la technique, la mise en scène et quelques aberrations de gameplay viennent mettre leurs gros sabots crottés sur le tapis du salon. Toutefois, les fans et les joueurs pas trop exigeants trouveront leur dose habituelle de zombies à trucider, surtout s'ils optent pour le mode Versus, déjà un poil plus digne d'intérêt sur le long terme.

Note de la rédaction

12
14.1

L'avis des lecteurs (317)

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