C’est dans le studio de Radical à Vancouver que l’éditeur Activision nous a conviés pour découvrir la version bêta de Prototype 2. Après une après-midi avec l’équipe de développement, on en sait beaucoup plus sur ce qui nous attend ! Vous trouverez dans cet article les tous derniers détails sur ce titre qui devrait aisément faire patienter les amateurs d’action jusqu’aux grandes vacances !
Si vous avez suivi ce jeu sur Jeuxvideo.com, vous savez probablement déjà que le héros du précédent opus Alex Mercer ne sera pas le protagoniste principal de cette suite. Il ne sera pas exclu de l'aventure pour autant, puisque le personnage que l'on incarnera ; James Heller, sergent de l'armée de son état, le tient pour responsable de la mort de sa femme et de sa fille, en propageant le virus qui a contaminé New York. De retour de mission en territoire étranger, il n'a alors qu'une idée en tête, trouver Alex et le faire payer pour ses crimes. C'est ainsi que débute le jeu, mais cette quête de vengeance va prendre une toute nouvelle direction après seulement quelques minutes de jeu. Dans la scène cinématique d'introduction qui nous a été montrée lors de la présentation, James affronte Alex dans un combat inéquitable et même perdu d'avance. Le sergent n'a pour lui que sa haine et un couteau de combat alors qu'Alex est doté de pouvoirs surhumains lui conférant un avantage certain.
Alors que James est facilement battu et qu'Alex pourrait l'achever, ce dernier décide de le laisser vivre et lui inocule le virus dont il est porteur. Cette étonnante tournure des événements, source d'incompréhension pour James et pour nous en tant que joueurs, trouvera certainement ses réponses au fil de l'aventure. Sans en dire trop, on imagine facilement qu'Alex a ses raisons et que lui et James pourraient s'allier pour mettre à mal les plans d'une entité mystérieuse responsable de la propagation du virus dans la grosse pomme. Pour ce deuxième opus, New York se trouvera découpé en trois zones distinctes. La première étant la zone militaire arborant la couleur verte, la deuxième étant la zone de quarantaine (jaune), avec ses nombreux checkpoints ouvertement inspirée du film Les fils de l'Homme. Et enfin la zone rouge, la plus dangereuse de toutes, puisque infectée et donc livrée aux mutants zombiesques et autres bestioles de toutes sortes.
Trois zones comme autant de gameplays, même si chacun d'entre eux ne sera évidemment pas confiné à une zone particulière. Tout droit sorti du précédent volet, on retrouvera donc le gameplay d'infiltration avec la possibilité d'assimiler n'importe laquelle de ses victimes pour bénéficier de son savoir et de son apparence. Au menu aussi, le défoulement intégral avec les différents super-pouvoirs que le virus concède au personnage que l'on contrôle. Le concept de jeu introduit dans cet opus quant à lui, prend la forme d'une chasse à l'homme, vous plaçant dans la peau du prédateur. A l'aide d'un sonar sensoriel, James pourra localiser ses cibles. La chasse façon Predator induira un usage intensif de ses capacités de déplacement hors normes, incluant sauts vertigineux, course sur la façade des gratte-ciel sans limite aucune, vol plané et dash aérien. Plus autonome que son prédécesseur, James Heller aura accès à de nombreuses sources (amis, relations et le réseau de communication que l'on peut pirater) pour se voir confier des missions et ainsi faire progresser l'intrigue et développer ses surprenants pouvoirs.
Avant de nous laisser partir, les développeurs ont tenu à nous montrer de quoi avait l'air la fameuse zone rouge et à quoi l'on peut s'attendre en termes d'intensité d'action dès lors que l'on y mettra les pieds. Les aptitudes offensives de James sont au nombre de cinq, en plus de sa capacité à utiliser les armes de ses ennemis (mitraillettes, bazookas...) voire des véhicules (lance-missiles, mitrailleuses lourdes) que l'on détachera avec une aisance enfantine. Ses armes atouts conférées par le virus comptent donc des lames, des tentacules, des griffes et j'en passe. Pour plus d'aisance lors des combats, on pourra affecter deux d'entre elles à la fois sur autant de touches de la manette. Comme dans le premier opus, une pression plus longue sur un bouton entraîne un coup plus puissant envoyant généralement valser l'adversaire ou le découpant façon sushis. Plus exotique, James semble aussi être capable de faire apparaître une petite armée de créatures pour leur intimer l'ordre d'attaquer une cible. Enfin, lors d'un combat contre un demi-boss, le héros a utilisé un autre pouvoir pour le moins impressionnant afin d'immobiliser sa cible. En faisant usage de ses tentacules, il a littéralement tissé une toile d'araignée entre les buildings pour restreindre ses mouvements. Il paraîtrait même que s'il n'y a pas d'immeubles à portée, les tentacules s'agrippent aux objets (véhicules, arbres...) et emprisonnent votre adversaire sous une montagne d'éléments. Cool non ?
Prometteur, Prototype 2 confirme lors de cette nouvelle approche tout le bien que l’on pensait de lui. Ce jeu de super-héros sans super-héros connu et reconnu a tout pour jouer dans la cour des grands aux côtés d’un Spider-Man ou d’un Batman. Espérons seulement que la trame scénaristique ne soit pas trop obscure et capilotractée pour susciter l’intérêt en dehors du défouloir que le titre est sûr de délivrer dans sa version finale.