Débarquant sur Xbox Live et PSN, la franchise Mercury nous refourgue une soixantaine de niveaux capables de faire carburer nos méninges. Rien de neuf sous le soleil même si en définitive, le concept fonctionne toujours aussi bien. Mais est-ce suffisant pour investir dans ce nouveau segment ? A nous d'écrire, à vous de voir.
Le principe de Mercury Hg est simple comme le jeu d'acteur de Keanu Reeves. Vous y dirigez une boule de mercure dans des plateaux de jeu dont la complexité deviendra de plus en plus importante à mesure que vous avancerez. Le but sera dans tous les cas d'atteindre la sortie en utilisant les nombreux objets qui seront mis à votre disposition. Si dans l'absolu, le tout peut sembler facile, il vous faudra pas mal de réflexes ainsi qu'une bonne dose de jugeote si vous désirez obtenir un bon score final. Eh oui, bien que Mercury Hg fasse partie de ces titres qu'on ressortira le temps d'un niveau ou deux, un fort aspect scoring vous poussera à retenter encore et encore certains levels afin de les terminer le plus rapidement possible et d'être bien positionné dans les classements online.
Pour ce faire, il vous faudra connaître parfaitement les mécanismes de jeu et ils sont nombreux. Pêle-mêle, citons les magasins de peinture permettant de changer la couleur de votre boule et donc de passer certains filtres colorés ou d'actionner divers interrupteurs. Vous devrez parfois diviser votre Blob pour mélanger à nouveau les couleurs et ainsi former de nouvelles teintes. En parallèle, quelques niveaux sans murs vous demanderont d'incliner avec plus de douceur le plateau histoire que bouboule ne tombe pas complètement. Retenez tout de même que si un seul pixel de mercure parvient à l'arrivée, vous pourrez passer au suivant. En parlant de ça, notez aussi qu'en récupérant tous les atomes disséminés dans les stages, vous aurez accès à des versions bonus des niveaux déjà terminés. De quoi augmenter la durée de vie qui peut de plus compter sur les modes Découvertes et Défi, ce dernier vous demandant d'enchaîner plusieurs éléments de manière consécutive.
Mercury Hg n'est finalement qu'un clone clinquant de ses prédécesseurs. Ce n'est pas vraiment un problème en soi même si on aurait aimé une jouabilité plus souple. En effet, l'inclinaison du plateau est un peu trop abrupte par moments et il conviendra alors de pousser très légèrement le stick pour bouger de façon plus délicate la plate-forme. Une fois que vous aurez pris le coup, vous pourrez alors vous pencher (sans mauvais jeu de mots) sur les casse-tête à proprement parler. Notons également l'importance de la bande-son, non pas dans le fond mais plutôt dans la forme vu que les musiques influeront sur les arrière-plans dynamiques. Cerise sur le gâteau, il sera possible d'utiliser vos propres cd ou mp3 pour jouer dans une ambiance musicale qui vous est chère. En somme, s'il ne faut pas chercher midi à quatorze heures avec ce Mercury Hg, disons que l'essentiel est là. Le tout étant vendu à un petit prix, on pourra alors se laisser tenter sans se poser trop de questions.
- Graphismes10/20
Difficile de noter un tel visuel dans le sens où il découle du principe même du jeu. De fait, les graphismes sont épurés voire minimalistes avec une forte propension au design futuriste. Bref, ils sont parfaitement adaptés au concept tout en n'ayant rien d'exceptionnels, loin de là.
- Jouabilité14/20
La jouabilité est d'une simplicité enfantine puisqu'il suffit d'incliner le plateau pour bouger la bille de mercure. Par contre, il vous faudra assimiler tous les mécanismes de jeu afin de terminer rapidement les niveaux. Enfin, quelques réflexes affûtés vous seront demandés dans le sens où l'inclinaison mentionnée un peu plus haut s'avère un peu trop brutale.
- Durée de vie14/20
Avec ses soixante stages à la difficulté exponentielle et son fort aspect scoring, Mercury Hg est clairement le type de jeu sur lequel on reviendra.
- Bande son14/20
La bande-son est composée de thèmes très planants plutôt agréables à l'écoute et de morceaux davantage orientés techno. Ceci étant, si vous êtes hermétique à la World Music, sachez que vous pouvez utiliser vos propres musiques pour une expérience de jeu associée, les rythmes influençant l'arrière-plan des niveaux.
- Scénario/
Mercury Hg n'est rien de moins qu'une énième version de la franchise Mercury. Le principe ne change pas et hormis un graphisme hg, heu, HD, le concept n'évolue pas vraiment. Pas bien grave serait-on tenté de dire puisqu'au final, on s'y amusera malgré tout d'autant qu'avec ses fantômes et ses classements online, cet opus dispose d'une forte composante scoring.