Jackie Estacado a beau de ne pas s'entendre avec le Darkness, il n'a pourtant toujours pas coupé les ponts avec ce parasite infernal. A l'occasion de la gamescom, les deux anti-potes faisaient un tour à la fête foraine.
Comme vous le savez peut-être si vous suivez le jeu, dans The Darkness II, Jackie se trouve confronté à la Confrérie, un ordre ancien. Autrefois la Confrérie servait le Bien mais a fini par être corrompue par le Darkness. Elle cherche à présent à s'en emparer et donc à s'en prendre à Jackie. Là où ce dernier manque de chance, c'est que ces braves garçons savent tout de sa faiblesse face à la lumière et n'hésitent donc pas à l'illuminer à coups de phares de voitures, de grenades aveuglantes et autres lampes torches. C'est précisément à eux que l'on avait à faire dans cette démo de la gamescom, tous réunis dans les restes d'une fête foraine.
Comme lors de notre premier contact avec le titre, on peut dire que l'hémoglobine volait dans tous les sens. Située quelque part vers le milieu de la campagne solo, cette séquence donnait l'occasion d'en savoir un peu plus sur les aptitudes du héros. Pour commencer, on retrouve évidemment nos fameux bras démoniaques dont l'un sert à mettre de grandes volées dévastatrices et l'autre à se saisir d'un objet ou d'un ennemi. Une capacité particulièrement mise à contribution ici, Jackie s'emparant régulièrement d'un objet pouvant faire office de bouclier derrière lequel il peut faire feu sans problème avec ses « vrais » bras. Il va de soi que l'on dispose également de quelques mouvements d'exécution bien gores. En outre, des barres à mine savamment placées se changeaient en lances meurtrières permettant de découvrir l'une des nouveautés de cet opus : la façon dont vous mettrez vos ennemis à mort vous rapportera des points à dépenser dans l'achat de compétences. Réparties en 4 branches dans l'arbre du même noms (des compétences, pas des branches), ces dernières restent encore mystérieuses. L'une d'elle toutefois nous a été dévoilée : le Gun Channeling. Cette technique permet de transférer directement le pouvoir du Darkness dans vos armes qui deviennent alors nettement plus puissantes et ne nécessitent plus d'être rechargées.
Seulement voilà, comme tout ce qui va avec le Darkness, ces compétences sont sensibles à la lumière. Et la lumière, on l'a dit, vos ennemis s'en serviront à fond les ballons. On notera d'ailleurs que lorsque vous êtes sous le feu des projecteurs, tout est fait pour rendre la situation fort déplaisante, vos oreilles sifflent, votre vue se trouble et même vos mouvements semblent plus laborieux. Plus de pouvoirs, plus de possibilités de régénérer votre santé, vous voilà livrés à vous-même jusqu'à ce que vous ayez offert à votre invité indésirable l'obscurité qu'il chérit tant. Et il ne se privera pas de vous engueuler jusqu'à ce que vous vous exécutiez. Si vous vous posiez la question, nous pouvons vous assurer que la relation entre les deux compères est toujours aussi tendue. Et le fait que les membres de la Confrérie possèdent eux-mêmes des pouvoirs liés au Darkness, comme ces lassos d'énergie capables de vous désarmer, n'arrange guère les choses.
Avec tout ça, on n'est pas vraiment surpris de constater que Jackie souffre de quelques hallucinations, apercevant à deux reprises son ex-fiancée ayant rencontré un funeste destin dans le premier volet. Une façon pour les développeurs de nous rassurer sur un point qui reste à éclaircir ? Car, si le jeu a gagné en dynamisme dans ses combats, on ignore encore comment sera traité l'un des points forts du premier Darkness : la narration. Un point obscur que l'on n'aimerait pas voir se transformer en point noir, d'autant que la réalisation technique de The Darkness 2 et son rendu cel shading sont à cette heure corrects, mais pas forcément renversants. On reste toutefois optimiste après une démo de gameplay plutôt convaincante.
The Darkness II se dévoile lentement, avec cette fois-ci une nouvelle phase de gameplay particulièrement nerveuse qui montre à quel point Jackie et son pote le Darkness ont gagné en patate. Mais si le gameplay de cette suite semble à cette heure fort sympathique, entre sa nervosité et ses pouvoirs qui se multiplient, on aurait apprécié d'en savoir plus sur la narration et l'épaisseur de la trame du scénario. Gageons que cela n'est que partie remise.