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Test Breath of Fire
Profil de Pseudo supprimé,  Jeuxvideo.com
Pseudo supprimé

Breath of Fire est le premier épisode d’une saga qui vit le jour en 1992, sur la Super NES. A la fois proche des grands ténors du jeu de rôle et à des années-lumière de ces derniers, le jeu possède de solides atouts au niveau de son gameplay et de son background. Malheureusement, le scénario qui en découle reste vraiment très mal exploité dans l’ensemble.

Breath of Fire

Une légende dit que jadis, dans un monde où les hommes pouvaient revêtir des formes animales, le Clan des Dragons érigea un puissant empire. A l'apogée de sa puissance, la déesse du désir Tyr apparut et promit au clan d'exaucer tous les vœux de ses membres. Son but était que le clan se déchire de l'intérieur afin de s'accaparer son pouvoir. La déesse encouragea les affrontements, la guerre s'intensifia et l'empire s'effondra. Mais au moment même où le monde sombrait dans le chaos et la destruction, un guerrier apparut. Accompagné de ses sept compagnons, le guerrier affronta la déesse et ils parvinrent à l'enfermer grâce à six clés. Chacune d'elles fut ensuite éparpillée dans le monde et dissimulée aux yeux de tous. Au fil du temps, la famille des Dragons de Lumière prit le dessus sur le clan affaiblit, et la paix régna de nouveau. Des siècles plus tard, Ryu, le jeune garçon que vous incarnez, se réveille alors que sa maison est en proie aux flammes. Les responsables ne sont autres que les Dragons Noirs, dont le chef Zog cherche à gouverner le monde. Seul un obstacle l'en empêche encore, à savoir les Dragons de Lumière, votre propre famille. Malheureusement, votre peuple a depuis longtemps perdu ses pouvoirs antiques. Face à la menace imminente, Sara, la plus puissante des guerrières du peuple, se sacrifie pour sauver ses amis.

Breath of Fire
Ryu se prépare à un long, très long voyage.
Ce que l'on n'enlèvera pas en tout cas à Breath of Fire, c'est qu'il a le mérite de nous plonger au coeur de l'action dès les premières secondes de jeu. Un village assiégé, un sacrifice des plus courageux, une vengeance en perspective autour du thème des dragons… on s'attend donc logiquement à vivre une épopée fantastique lorsque Ryu entreprend de mettre fin au règne de Zog, le roi des Dragons Noirs. Mais malgré cette amorce encourageante et un background alléchant, l'aventure peine à réellement se mettre en marche. Pire encore, l'intrigue ne décollera jamais vraiment avant de très longues heures de jeu. En effet, outre un début très linéaire et offrant peu de choix en termes de gameplay, vous vous rendrez très vite compte que votre périple va surtout consister en une succession abusive de quêtes inintéressantes et vraiment ennuyeuses. Le moindre de vos voyages va se solder par d'incessants allers-retours d'un point à un autre, pour des motifs douteux et avec de surcroît des détours qui frisent parfois le ridicule. Au final, on en vient vraiment à se demander quel est l'intérêt de parsemer le jeu d'autant de quêtes aussi poussives alors que cela n'apporte absolument rien du tout au scénario. Si ce n'est, bien sûr, de gonfler considérablement la durée de vie du jeu.

Breath of Fire
Cette longue quête va beaucoup vous faire rire. Mais pas forcément dans le bon sens du terme...
La trame principale se retrouve ainsi totalement décousue, et le fil conducteur en devient presque inexistant. En d'autres termes, il n'est pas rare d'être totalement perdu et de ne plus savoir où aller. Pourtant, le jeu est très axé sur le triangle village-exploration-donjon, mais le joueur est tellement baladé qu'il en finit par perdre ses repères, voir même complètement mélanger les noms des lieux. Heureusement que quelques rencontres avec les Dragons Noirs permettent de recadrer l'aventure et nous remettre en selle. Le joueur subit vraiment plus qu'il ne prend de réel plaisir à voyager, à quelques exceptions près, et même les rencontres-clés avec les différents personnages de votre équipe peinent à rehausser le tout. Alors ne parlons pas des fameuses clés de la déesse, dont on ne cerne pas tout de suite le rôle au moment où l'on obtient les premières. Au final, les moments les plus importants du jeu manquent nettement de profondeur. Résultat des comptes, le scénario ne reprend de son ampleur que bien trop tard dans le jeu, c'est-à-dire seulement vers la fin.

Breath of Fire
Un monument typiquement dans l’esprit du jeu.
Cependant, le constat est loin d'être totalement noir pour Breath of Fire. Bien au contraire, malgré la lassitude que peut engendrer cette aventure, vous n'aurez de cesse de vouloir tout de même la poursuivre jusqu'au bout. Car, ce qui fait avant tout le charme et la force du jeu, c'est son univers vraiment unique avec ses propres habitants, son bestiaire et ses mythes. Et cela reste tout de même assez plaisant de parcourir un monde que l'on ne retrouve assurément pas dans un autre RPG. Quelques ressemblances peuvent évidemment survenir, notamment au niveau des monstres, mais on sent que Capcom a clairement voulu dissocier son jeu des autres par le biais de différences minimes mais appréciables, comme par exemple la possibilité de voir entièrement votre équipe sur la mappemonde, chose inexistante chez la concurrence. Et c'est sur cette envie de se démarquer que le jeu va s'étoffer de plus en plus à chaque nouvel épisode. Alors bien sûr, étant l'opus fondateur de la série, ce premier volet pose surtout les bases et reste encore assez conventionnel dans son approche. Néanmoins, Ryu peut déjà se targuer de pouvoir se transformer en différents types de dragons, dont l'apparence ainsi que les pouvoirs restent assez variés. Vous n'y aurez cependant pas accès dès le début du jeu, puisqu'il vous faut au préalable dénicher certains temples et y passer un test sous forme de combat. Il est d'ailleurs regrettable que le premier pouvoir se débloque assez tardivement, sachant que cela est censé représenter un élément prédominant dès les premiers instants de votre périple.

Breath of Fire
Bo possède la faculté de traverser les forêts et de chasser les animaux.
Ryu n'est pas le seul à pouvoir changer de forme. Sachez tout d'abord que votre route croisera celle de plusieurs protagonistes issus de différents peuples qui vous accompagneront durant votre quête. Ils sont au nombre de sept, et chacun possède une capacité particulière, utilisable soit en exploration, soit en plein combat. Pour le premier cas et en fonction du personnage, vous pourrez par exemple traverser directement les forêts sur la carte au lieu de les contourner, ou bien ouvrir des portes verrouillées dans les donjons ou encore creuser des tunnels à certains endroits spécifiques. Vous avez même la possibilité de chasser à l'arc des animaux présents sur la mappemonde ! Au niveau des affrontements, un autre personnage possède d'impressionnantes techniques de métamorphose. En effet, son pouvoir consiste à fusionner deux à trois des combattants de votre équipe afin d'en créer un nouveau bien plus puissant. Cependant, et au même titre que Ryu, ces formes se récupèrent à différents endroits qu'il faudra débusquer par vous-même. Mais nul doute que vous serez impressionné par le résultat visuel de certaines combinaisons. A contrario, on regrette un peu que les effets des magies se ressemblent beaucoup trop entre elles.

Breath of Fire
L'interface de combat se révèle finalement très intuitive.
D'ailleurs, au niveau du gameplay, l'interface de combat a de quoi surprendre au premier abord. En effet, n'espérez pas trouver l'habituel menu contextuel de tout RPG au tour par tour. Ici, vous avez à la place des icônes représentant vos actions possibles. Bien que cela soit assez déroutant au début puisque l'on ne devine pas forcément à quoi peut correspondre chaque icône, on finit par s'habituer à ce système qui se révèle en fin de compte purement intuitif et très complet. Vous pouvez par exemple, outre les commandes de base, modifier votre formation ou remplacer vos personnages à chaque début de tour. De même, la présence d'une commande « Auto Battle » permet à votre équipe d'attaquer automatiquement vos ennemis. Utile notamment lorsque vous voulez expédier rapidement les rencontres aléatoires dans les donjons. Cependant, ce système d'icônes manque tout de même d'ergonomie par moments, en particulier concernant l'inventaire qui est basé sur le même principe. En effet, il faut passer par différents sous-menus pour avoir accès aux informations sur vos objets et équipements, quand elles ne sont pas totalement absentes comme pour les magies. Rien de vraiment problématique dans le fond, mais il est dommage d'avoir une interface si intuitive qui soit parfois trop confuse sur certains menus.

Breath of Fire
Les statues de dragon permettent de sauvegarder.
De manière générale, les combats restent très simples, surtout que vos sorts de soin ou de support sont lancés obligatoirement dès le début du tour, peu importe l'ennemi en face. Vos personnages sont vraiment bien équilibrés au niveau des divers maniements, certains usant de transformations quand d'autres utilisent la magie ou simplement leur arme de base. L'évolution reste somme toute basique, vous récoltez des points d'expérience et certains niveaux débloquent de nouvelles capacités. Particularité concernant les boss, les points de vie sont remplacés par une barre qui se vide à chaque attaque reçue. Dès que cette barre atteint son minimum, le boss scintille et une seconde phase de duel débute. Sauf que cette fois-ci, aucune indication visuelle ne vous donnera son nombre de points de vie restant. Cela apporte clairement un plus à l'immersion en plongeant le joueur dans un combat incertain et stressant par moments. Une immersion qui, néanmoins et malgré des efforts certains, ne cessera de manquer continuellement durant votre long et fastidieux périple.

Les notes
  • Graphismes15/20

    La Super NES peut faire bien mieux que ça, il suffit de voir le rendu de Final Fantasy V sorti la même année pour s’en convaincre. Les textures finissent par trop se ressembler en dehors des villes, la présence d’arrière-plan manque cruellement et on déplore que les graphismes ne soient pas plus détaillés. Cependant, les animations des personnages relèvent admirablement le tout, et il faut bien avouer que les transformations en dragon ou les fusions entre vos personnages sont du plus bel effet. Voir même impressionnantes par moments.

  • Jouabilité16/20

    Au premier abord, le gameplay est semblable à n’importe quel autre RPG. Vous avez des combats au tour par tour, une évolution classique de votre personnage, un système de magie, de l’exploration, bref rien de nouveau dans le fond. Mais grosse différence notable, votre inventaire et l’interface de combat sont sous la forme d’icônes représentant vos actions possibles. Vous n’aurez donc quasiment plus d’indications écrites, ce qui rend la navigation bien plus intuitive. Cependant, la vitesse de défilement est vraiment trop lente et peut vite casser la dynamique de combat. On notera aussi que le système des transformations est très bien pensé, même si elles restent encore en nombre assez restreint dans cet épisode.

  • Durée de vie14/20

    Vous en aurez clairement pour des heures et des heures de jeu. Le problème étant que cela va consister en d’incessants allers-retours quasiment tout le long, et que les moins tenaces d’entre vous lâcheront bien avant la fin. Cependant, l’univers reste si attachant qu’on se force à avancer car on désire connaître le fin mot de l’histoire. Pour y parvenir, il est vivement conseillé d’y jouer avec parcimonie.

  • Bande son16/20

    Une très jolie bande-son, en totale harmonie avec chaque lieu. Les villes se voient ainsi imprégnées de leur propre identité. Malheureusement, au niveau des donjons les thèmes se répètent énormément, ce qui n’arrangera en aucun cas vos longs cheminements à l’intérieur de ceux-là.

  • Scénario13/20

    Le background laissait présager une bien belle aventure, malheureusement l’histoire se voit complètement noyée sous un déluge de quêtes sans consistance qui n’auront ni de rapport avec votre objectif principal, ni de légitimité tout court. Elles n’auraient même pas leur place en tant que quêtes secondaires, c’est pour dire. Seule la dernière partie du jeu exploite convenablement le scénario, avec quelques surprises auxquelles le joueur s’attend forcément mais qui apportent un peu de fraîcheur à votre long et douloureux périple. Notez qu’il existe deux fins pour le jeu, même si elles ne semblent pas fondamentalement différentes.

Le bilan de ce premier opus reste très mitigé. Le jeu débute plutôt bien, mais on nous plonge presque immédiatement dans une linéarité sans nom et on confie au joueur des quêtes qui s’éloignent totalement de l’objectif primaire du périple. Et une fois un certain cap passé, vous aurez droit à d’interminables voyages qui vous baladeront un peu partout et surtout n’importe comment. Un système qui pourrait venir à bout des joueurs les plus tenaces s’il n’y avait pas à côté un univers des plus cohérents. En effet, malgré de gros défauts au niveau de la structure scénaristique, l’univers en lui-même reste plutôt riche et possède une réelle identité. Malgré donc parfois un certain ras-le-bol, on se laisse tout de même voguer dans cette aventure jusqu’au dénouement final.

Note de la rédaction

14
15.2

L'avis des lecteurs (5)

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