Le concept original mis au point par des étudiants néerlandais continue son petit bonhomme de chemin et après avoir séduit les agitateurs de Wiimote, la petite boule colorée part à l’assaut des consoles next-gen.
Si vous avez loupé de Blob premier du nom, sachez qu'il s'agit d'un titre atypique aux relents écolos, dans lequel on contrôle une petite boule qui a la particularité d'absorber des litres de peinture pour colorier le monde qui l'entoure. Le régime des sinistres dictateurs totalitaires n'ayant qu'une idée en tête : abolir les couleurs et faire de la monochromie une norme, c'est au Blob que revient la tâche salvatrice de rendre au monde sa joie et ses couleurs. Ce que l'on avait apprécié dans le jeu original, c'est avant tout l'esprit libertaire et contestataire qui soufflait sur le titre. Parce qu'en plus de rendre à la ville ses couleurs, on lui rendait son âme, et sa musique. La suite dont il est question aujourd'hui, nous place là où de Blob s'arrêtait, à la libération de Chroma City. Et le défi qui nous est lancé est plus conséquent, vous-vous en doutez, puis qu'il s'agira cette fois-ci de repeindre la tentaculaire mégapole Prisma City...
Avec une résolution supérieure et des graphismes rehaussés par rapport à la version originale sur Wii, de Blob 2 fait belle figure sur Xbox 360 et PlayStation 3. Nous avons même pu essayer le jeu en 3D avec des lunettes actives et l'effet de profondeur est saisissant. Le niveau sur lequel nous avons passé le plus de temps se nommait Soda Falls. Il s'agissait d'une usine de limonade avec de grandes chutes d'eau pétillante. Toute en verticalité, l'infrastructure proposait de nombreux challenges dont le premier était assez évident, éviter de tomber sous peine de devoir reprendre l'ascension depuis le début. De larges flaques de peinture permettaient à notre Blob de se charger littéralement en énergie avant de se lancer à l'assaut des murs blancs, mais aussi de ses coriaces adversaires plus nombreux et plus variés que dans le précédent opus. Une fois votre boule gorgée de liquide coloré, il est toujours possible de verrouiller une cible et de lui sauter sur la tête à la manière d'un Sonic, puis d'enchaîner les piqués jusqu'à s'être débarrassé d'une escouade de sergents Inky, de Ice Inkies, de Space Inkies ou encore de Inky Elites.
Selon le responsable du projet chez THQ, l'ensemble des niveaux du jeu bénéficie d'une architecture plus imposante avec de gigantesques usines, des silos de missiles, une université, un biodôme, mais aussi des niveaux dans l'espace. De nouveaux pouvoirs feront aussi leur apparition, mais pour en savoir plus il faudra attendre un test en profondeur, les niveaux auxquels nous avons joué n'en permettant pas l'utilisation. Impossible aussi de vous livrer nos impressions quant au tout nouveau mode coopératif dont le jeu sera pourvu, plaçant le deuxième joueur aux commandes d'un robot volant. En revanche, nous avons pu essayer les niveaux dits « classiques », qui rendent hommage aux jeux d'arcade d'antan. Au total, ce sont plus d'une centaine de niveaux en 2D à défilement horizontal qui attendront les nostalgiques d'énigmes à base de va-et-vient et de sauts bien calibrés pour éviter les bassins d'eau synonymes de perte des précieuses peintures. Fun en diable, ces passages apportent une variété bienvenue et initieront les nouveaux venus aux joies des premiers jeux vidéo.
Impressionnant avec ses graphismes HD, de Blob s’apprête à conquérir les joueurs n’ayant pas encore craqué pour son concept rafraîchissant faute de posséder une Wii. Un jeu résolument différent que l’on a hâte de tester de fond en comble pour voir si en plus du dépaysement, le challenge vidéoludique est à la hauteur. Ultime bémol ; la version preview que nous avons pu essayer faisait la part belle à l’invertie, rendant certains passages de plates- formes vraiment trop ardus. Gageons que ce petit désagrément ne soit qu’un lointain souvenir lors de la sortie du jeu en février.