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Test Parodius Fantastic Journey
Profil de sacyeti,  Jeuxvideo.com
sacyeti - Journaliste jeuxvideo.com

Le shoot'em up et Konami, c'est une longue histoire qui débute en 1981 avec Scramble. Mais les vraies hostilités sont lancées 4 ans plus tard avec Gradius, premier épisode d'une série mythique qui influencera fortement les futurs jeux de tir. En 1988, la firme nous livre l'ovni Parodius sur MSX, un shoot'em up certes, mais un shoot'em up délirant. C'est seulement en 1994 que Konami commence à étendre sa série sur consoles de salon et nous offre donc Gokujo Parodius! (Parodius Fantastic Journey pour la version occidentale) sur Super NES. Le jeu est coloré et varié, sa musique est délirante et son univers est décalé. Tout était donc là pour obtenir un bon jeu. Oui, mais voilà, l'addition d'une jouabilité sans faille transforme le simple bon jeu en véritable référence !

Parodius Fantastic Journey

L'histoire de Parodius est simple puisqu'il s'agit de défendre la planète de l'invasion des manchots tueurs. Pour cela, vous aurez à vous battre contre des poussins, des seringues, des crabes, ou encore un bateau chat. Les boss quant à eux, ne sont pas simplement des méchants vaisseaux, mais des œuvres délirantes tirées de l'imagination des développeurs. Vous aurez affaire à un redoutable panda en tutu rose, une magnifique sirène ou encore une danseuse géante de French cancan. Tout est fait pour que l'on retrouve les éléments d'un shoot'em up classique, mais entièrement repensés à la sauce délire nippone. Alors que les précédents opus disposaient seulement de 4 vaisseaux, Gokujo Parodius! nous donne le choix entre 11. Outre Vic Viper (l'éternel shooter de Gradius), on peut diriger Pentarou issu du jeu Antarctic Adventure, Twin Bee (du jeu du même nom Twin Bee), Octopus la pieuvre coiffée d'une culotte, Mambo le poisson ou Upa le bébé. Chacun propose un gameplay et une jouabilité identiques, mais des bonus différents. Là où Mambo le poisson lance des projectiles surdimensionnés, Vic Viper dispose d'un laser.

Parodius Fantastic Journey
Les 2 types de bonus.
Le système de bonus, divisé en 2 parties, est identique aux précédents shoot'em up Konami, dont Gradius. La première permet d'améliorer son "vaisseau". Les modifications s'obtiennent en collectant des bonus après avoir éliminé certains ennemis. Chaque bonus augmente une barre située en bas de l'écran qui libère alors des améliorations. Dans la mesure où il est quand même possible de choisir un bonus en mode Automatique, ce dernier est à préconiser. Le type de gain est propre à chaque vaisseau. Ceux qui se sont usé les pouces sur un ou plusieurs épisodes de Gradius reconnaîtront bien sûr ce système. La deuxième partie reprend le système des cloches du jeu Twinbee. Des cloches sont libérées et vous pouvez modifier leur couleur en leur tirant dessus. Chaque couleur correspond à une arme ou à un grand nombre de points. Dans ce type de bonus, identique pour tous les vaisseaux, on peut obtenir la mégabombe ou encore le grossissement du sprite qui rend invincible. Une fois tous accumulés, les bonus vous rendent quasiment invincible puisque vous avez la possibilité (suivant les personnages) de tirer en l'air, par vague, derrière... autant dire que l'écran devient vite un feu d'artifice de sprites à éviter.

Le gameplay reprend là encore celui de Gradius en beaucoup plus accessible et plus rapide. En effet, il est ici très simple de récupérer un maximum de bonus dès le départ afin de gagner de la rapidité, des soutiens ou de l'artillerie. Les ennemis sont aussi plus lents. Cette simplicité rend Gokujo Parodius! bien plus accessible pour le grand public, qui devra toutefois faire l'effort d'entrer dans l'esprit très singulier du jeu. La facilité du jeu est compensée par un nombre important de vaisseaux jouables. Avec 11 vaisseaux disponibles, il y a donc 11 façons de terminer le jeu.

Parodius Fantastic Journey
Le premier boss est déjà délirant.
En plus des bonus ou du gameplay, le jeu reprend un autre élément très important de Gradius ; sa musique. La musique d'introduction est reprise de Gradius 3 ("Prelude of Legend") et divers thèmes de la série de Konami sont éparpillés dans le jeu. Mais les développeurs ne se sont pas contentés de reprendre des thèmes existants. En effet, en plus des musiques empruntées à des jeux vidéo et des œuvres originales made in Konami, Gokujo Parodius! est emmené par des thèmes de musique classique revisités ! Alors shooter une danseuse géante ok, mais la shooter sur l'air du French cancan, c'est du grand délire. Allant de Johann Strauss à Chopin en passant par Tchaïkovski ou Rossini, le jeu reprend ainsi des thèmes boostés à 256 bpm qui lui donne une singularité propre.

Bref, plus qu'une simple parodie de ses ancêtres, Gokujo Parodius! est un véritable hommage à ses prédécesseurs, ainsi qu'à la culture nippone souvent laissée de côté dans les shoot'em up. Cette référence du shoot'em up dispose d'un gameplay sans faille qui exploite plutôt bien les possibilités de la Super NES. Il reste maintenant à espérer que la série fera un jour une réapparition au détour d'une plate-forme de téléchargement.

Les notes
  • Graphismes16/20

    Ultra coloré, le jeu est un régal pour les yeux ; à déconseiller aux épileptiques. Les sprites sont très précis, même si l'on a parfois du mal à distinguer le tir des éléments du décor. Le soft est beaucoup plus rempli que les précédents opus, et les thèmes des décors sont aussi importants que les premiers plans du jeu.

  • Jouabilité18/20

    Assez lent les premières secondes, le vaisseau gagne rapidement de la vitesse grâce aux bonus. Cette jouabilité sans faille se distingue des anciens shoot'em up où le manque de vitesse posait souvent problème. Pas de ça ici, on navigue sans accroche entre les tirs ennemis. Le système de bonus automatique laisse le champ libre au joueur pour se concentrer sur le jeu en lui-même.

  • Durée de vie14/20

    Avec un bon vaisseau, un nombre de vie augmenté à 9 et un peu d'entraînement, le jeu se termine certes rapidement. Mais la présence de la barre de points et d'un nombre important de "personnages" pousseront le joueur à se dépasser, quitte à recommencer la partie un grand nombre de fois.

  • Bande son17/20

    Le plus gros point fort du jeu. Konami se dépasse et réussit à mélanger les genres pour nous offrir une expérience unique mêlant la musique classique avec les bandes-son d'autres shoot'em up.

  • Scénario/

    Shoot'em up et scénario vont rarement ensemble. Ici c'est contre des manchots tueurs que vous combattrez. Les tableaux s'enchaînent donc sans relations entre eux, et on passe de la fête foraine aux fonds sous-marins, sans suite logique. Mais l'absence de scénario n'est-elle pas justement l'un des éléments qui fait qu'on aime le genre ?

Le soft est encore reconnu aujourd'hui pour ses qualités. Konami réussit un pari fou que peu de développeurs ont tenté : l'autodérision. En s'inspirant de Gradius ou Salamender, l'éditeur crée un jeu unique qui ne sera écarté qu'à la venue de la 3D dans nos salons. Mais Gokujo Parodius! et la série en général restent de véritables références d'humour et de qualité dans un milieu où l'un va souvent sans l'autre.

Note de la rédaction

17
18

L'avis des lecteurs (3)

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SNES Konami Shoot'em Up
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