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Deep Fear
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Test Deep Fear
Profil de shametblame,  Jeuxvideo.com
shametblame - Journaliste jeuxvideo.com

Quand on regarde le succès international rencontré par Resident Evil premier du nom, on comprend que certains développeurs envieux ont décidé de surfer sur le genre tout juste démocratisé du survival-horror. C’est dans cette optique que nous vient Deep Fear : un jeu développé par Sega exclusivement pour la Saturn et qui reprend l’ambiance oppressante, ainsi en fait qu’à peu près tous les mécanismes qui ont fait le succès de la série de Capcom. Seule une poignée d’élus aura cependant la chance de s’y essayer puisqu’il s’agit du dernier jeu sorti en Europe, sur une machine alors en fin de vie, fatiguée et délaissée au profit de la Playstation de Sony. De plus, et tenez-vous bien, seul un petit millier d’exemplaires a été commercialisé sur notre vieux continent ! Étant donné que leurs dates de sortie coïncident, c’est plutôt à Resident Evil 2 qu’il faudrait comparer Deep Fear. Et là, force est de constater que malgré quelques bonnes idées, le jeu de Sega a du mal à rivaliser avec le maître.

Deep Fear

Tout commence dans l'espace où une mystérieuse capsule spatiale va peu à peu rentrer dans l'atmosphère terrestre avant de s'enfoncer dans les abysses de l'océan Pacifique. Le sous-marin nucléaire Sea Fox est alors rapidement dépêché afin de récupérer l'appareil et de le ramener à bord d'une base sous-marine de recherches répondant au nom de Big Table. Mais à peine la capsule a-t-elle le temps d'être transférée que le contact radio est perdu avec le sous-marin. Pire encore : les silos à missiles nucléaires du Sea Fox s'arment sans aucune raison apparente et la mise à feu n'est plus qu'une question de temps. Quelqu'un se doit absolument d'intervenir. Ce quelqu'un, c'est naturellement vous. Vous incarnez John Mayor, membre de l'équipe de sauvetage de Big Table et votre mission, si vous l'acceptez, est de vous rendre à bord du Sea Fox pour tirer la situation au clair. Mais cet incident deviendra bien vite anecdotique puisqu'un mal bien plus grand va se répandre dans l'ensemble de la base sous-marine sous la forme d'un virus. Les membres d'équipage vont d'abord présenter les symptômes d'une simple grippe avant de se transformer en monstres assoiffés de sang ! Que se passe-t-il ? Comment s'échapper de cet enfer en sauvant un maximum de personnes ? Que contient cette étrange capsule spatiale ? Voilà tant de questions auxquelles il va vous falloir trouver des réponses.

Deep Fear
La mise en scène est sans conteste une grande réussite.
Pour ce qui est du système de progression, on retrouve dans Deep Fear tous les éléments qui ont fait le succès de Resident Evil. Vous voilà donc égaré au milieu d'une bâtisse complexe et il faudra utiliser votre jugeote pour dénicher des informations utiles pour progresser et espérer vous en tirer en un seul morceau. Oubliez cependant les manoirs ou autres commissariats car ce que Deep Fear propose, c'est un séjour cauchemardesque au fond de l'océan Pacifique où le sentiment de claustrophobie et de solitude n'auront de cesse de mettre le joueur mal à l'aise. L'exploration des lieux sera constamment ponctuée de combats avec une large variété de monstres disposant chacun d'attaques et de moyens de déplacement qui leur sont propres. N'oublions pas non plus les terribles boss, souvent le fruit de la mutation d'un homme ou d'un animal, à l'origine inoffensif et docile. Préparez-vous à en découdre !

Deep Fear
Courir et tirer en même temps : un vrai bonheur !
Le genre l'oblige, de nombreux allers-retours seront de la partie, permettant ainsi de gonfler subtilement la durée de vie du soft. Signalons tout de même que cette petite astuce sera utilisée à tort et à travers dans Deep Fear. Si dans Resident Evil le joueur tournait souvent en rond, c'est parce qu'il ne trouvait pas la solution à une énigme et errait dans les couloirs dans l'espoir de dénicher par chance un indice qui lui aurait échappé. Ici en revanche, le héros a trop souvent un objectif explicite et univoque qui l'oblige à se rendre dans une pièce en particulier. On ne peut pas dire que vous soyez vraiment libre de vos mouvements et la progression se résume à des déplacements d'un point A vers un point B sans que vous ne receviez de plus amples informations sur votre mission. Les énigmes, quant à elles, sont assez peu nombreuses et ne devraient pas poser beaucoup de problèmes, ces dernières étant simplistes et, malheureusement, pas toujours motivées.

Deep Fear
Les passages aquatiques se révèlent plutôt frustrants.
Côté gameplay, Deep Fear s'inspire allègrement de la série des Resident Evil. Les habitués retrouveront donc les caméras fixes qui limitent volontairement votre champ de vision au minimum, afin de renouveler un sentiment d'appréhension à chaque nouveau changement d'angle de vue. N'oublions évidemment pas les déplacements rigides qui sont pratiquement la marque de fabrique des survival-horror de l'époque – dont le désormais mythique piétinement sur place à 180 degrés pour se retourner. Les présences hostiles dans une pièce sont détectables grâce aux gémissements des monstres et une fois l'arme dégainée, le héros se tournera automatiquement dans la direction de l'ennemi. La gâchette L permet aussi de recentrer votre visée sur l'adversaire pendant un affrontement, manœuvre qui sera indispensable tant le tir manuel est imprécis. On ne manquera pas de mentionner la possibilité de tirer tout en se déplaçant, permettant par exemple de reculer et de se défendre en même temps ; chose impossible dans Resident Evil mais pourtant vraiment agréable. Les trousses de soins et les munitions sont quant à elles, accrochez-vous bien, récupérables à volonté ! À condition, toutefois, de se rendre dans une des armureries ou pharmacies qui se trouvent dans le jeu. Étant donné que l'armement évolue au gré de vos pérégrinations, vous n'aurez donc que peu de raisons d'aller dépoussiérer une arme désormais obsolète quand une sulfateuse est à votre disposition ! De plus, les chargeurs sont énormes – une cinquantaine de balles dans un fusil à pompe, par exemple, sont suffisantes pour venir à bout d'une armée ! Vos adversaires ne seront donc vraiment pas à la hauteur de votre formidable puissance de feu.

Deep Fear
Combat contre un boss dans une pièce minuscule… on a vu mieux.
Nous sommes évidemment en droit de nous demander ce qui a poussé les concepteurs à réduire de cette façon la difficulté du soft, édulcorant à cette occasion le côté « survival » et aussi « horror » que l'on retrouve pourtant dans « survival-horror ». En fait, la réponse est probablement double. Premièrement, les affrontements manquent un petit peu de précision et ce, particulièrement contre les boss. Ces derniers ont souvent des réactions inattendues et les bugs de collision ont tendance à pointer le bout de leur nez. Ce genre de lacune est certes inhérent à beaucoup de jeux du genre, mais on peut difficilement excuser que des ennemis viennent se coincer dans un mur ou contre votre jambe. De plus, les salles d'affrontement face aux boss sont souvent minuscules, ce qui exacerbe encore un peu plus le phénomène. En deuxième lieu, le level design aurait pu faire l'objet d'un peu plus d'attention. Dans Resident Evil, la construction de chaque pièce, l'emplacement des points de sauvegarde, la position des ennemis, tout cela était savamment étudié pour nous angoisser tout en rendant le jeu agréable. Le joueur utilisait chaque objet (balles, soins) avec une parcimonie maladive par peur de tout gaspiller et donc de se retrouver bloqué à jamais. Dans le cas de Deep Fear, il suffit trop souvent d'abattre tout ce qui se présente devant vous (ce qui n'est néanmoins pas si désagréable que cela !).

Deep Fear
De nombreux dialogues feront avancer l’intrigue.
Citons à présent une idée originale des concepteurs qui a pour but de créer une ambiance pesante et oppressante. Étant donné que le jeu se passe exclusivement dans un bâtiment subaquatique, les pièces ne contiennent qu'une quantité limitée d'oxygène. Il est donc hors de question de se balader en toute quiétude et il faudra trouver des machines disséminées dans la base pour restaurer temporairement de l'air pur dans la station sous-marine. Dommage toutefois que le joueur trouve un masque à oxygène après une trentaine de minutes de progression seulement. Même s'il faut également le remplir régulièrement, survivre à l'asphyxie ne sera plus si obsédant et dérangeant. Citons enfin les très frustrants passages dans des pièces immergées : vous vous y déplacez au ralenti, mais vos ennemis ne s'embarrasseront pas de cette contrainte ! Il n'est donc pas rare de se faire attaquer avant même d'avoir le temps de dégainer son arme. En définitive, Deep Fear utilise intelligemment les mécanismes des survival-horror classiques tout en rajoutant quelques bonnes idées inédites. Cependant une meilleure utilisation de ces dernières aurait pu faire passer le jeu de la catégorie du « bon » au « très bon ».

Les notes
  • Graphismes16/20

    Les décors entièrement en 2D pré-calculée sont agréables à l’œil, notamment grâce à de jolis rendus de lumières. Dommage cependant qu’ils ne renferment pas plus de détails et que certaines salles ne soient qu’un grossier copier-coller les unes des autres. Les personnages sont en 3D et cette fois, le constat est plus mitigé : le héros est plutôt bien réalisé tandis que beaucoup de monstres sont composés de gros et immondes amas de pixels où on ne distingue pas grand-chose. Les freeze qui accompagnent les changements de caméras sont quant à eux un peu trop longs. Le résultat reste dans l’ensemble très bon mais un peu en deçà de Resident Evil 2, les deux jeux étant sortis à peu près en même temps.

  • Jouabilité13/20

    Deep Fear est un imposteur qui porte extrêmement mal son étiquette de survival-horror. La présence d’objets en quantité illimitée (munitions, soins) alliée à la réapparition soudaine des ennemis donnent à penser qu’il se rapproche plus d’un jeu d’action ; un jeu d’action qui serait coincé dans l’étau du gameplay rigide et frustrant propre aux survival-horror. Néanmoins, vous prendrez un malin plaisir à massacrer avec votre arsenal impressionnant les pauvres et inconscients monstres qui oseront vous bloquer le passage, ces derniers étant vos proies et certainement pas le contraire. Partant d’une bonne idée, les passages aquatiques ne sont pas très jouables. Les combats contre certains boss sont propices à l’apparition de quelques bugs de collision, dommage !

  • Durée de vie12/20

    Comptez environ huit heures pour voir le générique de fin lors de votre première partie. On est à peu de choses près dans la moyenne des survival-horror sauf qu’avec Deep Fear, le plus clair de votre temps sera occupé par de nombreux allers-retours peu motivés, de cinématiques et de dialogues. La rejouabilité est quant à elle quasi nulle puisqu’il n’y a jamais qu’une seule fin disponible et que la progression ne laisse aucune liberté et demande aux joueurs d’effectuer toujours les mêmes actions dans un ordre bien précis. Le jeu est également beaucoup trop facile dans son ensemble.

  • Bande son15/20

    Les musiques se veulent très discrètes et se cantonnent aux moments clefs ou aux passages d’action. C’est donc aux bruitages qu’incombera la lourde tâche de conférer une ambiance pesante et malsaine à Deep Fear et là, avouons que le résultat est de grande qualité. Le râle des monstres, le bruit de l’air dans le système d’aération, le clapotis de l’eau et le son des gouttelettes qui tombent par terre, le joueur a vraiment l’impression de se trouver dans une base sous-marine dans les abysses de l’océan Pacifique. On est prêt à se plonger dans l’univers du jeu et puis soudainement… c’est le drame ! Certains doublages sont caricaturaux, ridicules et véritablement pathétiques. Difficile à dire s’il s’agit d’un trait d’humour de la part des concepteurs mais, une chose est sûre, le résultat est grotesque et de très mauvais goût. Signalons aussi qu’il est impossible d’activer des sous-titres, il vaut donc mieux avoir une bonne maîtrise orale de l’anglais.

  • Scénario14/20

    Comme d’habitude, on se retrouve dans un endroit clos et un virus infecte peu à peu tous les protagonistes. Ils changent de couleur, font d’horribles grimaces, des cornes leur poussent sur la tête ainsi que plein d’autres choses un peu partout sur le corps, et surtout, ils veulent votre mort ! La mise en scène est tout de même très réussie grâce notamment à de nombreuses scènes cinématiques spectaculaires qui rappellent les films d’action hollywoodiens. Le dénouement est aussi plutôt original mais on regrettera que le héros ne soit pas plus humain : il n’a pas trop l’air décontenancé quand ses amis se font tuer un par un. Ce dernier semble également avoir un passé lourd (sa petite amie est apparemment morte lors d’un incident aux circonstances brumeuses) et on ne peut que regretter que cet aspect de sa personnalité ne soit pas davantage exploité.

Deep Fear a vu le jour dans des conditions artificielles puisqu’il a uniquement été conçu pour faire concurrence à Resident Evil. Donc, sans Resident Evil, pas de Deep Fear ! Malgré un certain nombre de défauts de jeunesse, il serait bien dommage de bouder ce titre qui a tout de même de gros atouts à faire valoir et qui a fait l’objet d’un travail considérable de la part de ses développeurs. De plus, Deep Fear est la seule alternative à Resident Evil 1 ou Alone in The Dark pour les possesseurs de Saturn friands de ce style de jeu. Un titre à conseiller donc, du moins si vous parvenez à mettre la main dessus puisque seulement une poignée de copies circulent en Europe.

Note de la rédaction

14
16

L'avis des lecteurs (9)

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