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Test Hegemony : Philip of Macedon

Hegemony : Philip of Macedon : De la stratégie historique

Hegemony : Philip of Macedon
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Profil de Mat,  Jeuxvideo.com
Mat - Journaliste jeuxvideo.com

Dans la vie, il y en a qui naissent plus chanceux que d'autres. Prenez Alexandre le Grand par exemple. Fils de Philippe de Macédoine, sa carrière est toute tracée : après des études de droit pas vraiment brillantes, il décide de faire joujou avec l'armée de son papa et part à la conquête du monde. Le tout à 23 ans, comme un vrai fils de riche. Et bien entendu, l'histoire n'a retenu que son nom, alors que c'est papounet qui a fait l'essentiel du boulot. Une injustice que Longbow Games tente de réparer avec Hegemony : Philip of Macedonia.

Hegemony : Philip of Macedon

Hegemony place donc le joueur dans les sandales du jeune Philippe, futur dirigeant de la Macédoine puis d'une Grèce presque unifiée. Mais tout cela semble bien lointain lorsqu'on lance une partie : la Macédoine est en pleine guerre civile suite à la mort du roi Perdiccas, tué par les Illyriens, qui profitent de l'occasion pour occuper une bonne partie du pays. Au sud, des cités grecques qui passent leur temps à se mettre sur le nez et ne vous portent pas vraiment dans leur coeur. A l'est, des Thraces et autres Odryses, dont le sport national consiste à envahir le monde civilisé deux fois par semaine. Autant dire que pour régner sur quoi que ce soit, il va y avoir du chemin à parcourir.

Hegemony : Philip of Macedon
Quand Civilization rencontre Total War...
Tirer des plans sur la comète, c'est bien gentil, mais comment tout cela se passe concrètement ? Hegemony se présente comme un wargame mâtiné d'éléments de STR, qui emprunte à la fois à Civilization et à Total War. La carte - qui couvre une région qui va des Balkans à la Turquie en passant par la Grèce - est divisée en plusieurs régions, toutes centrées autour d'une ville. Chaque région (il y en a environ 150) dispose de bâtiments annexes, qui apportent des avantages différents. Les forts peuvent accueillir une garnison pour dissuader les voisins turbulents d'approcher, les mines alimentent les coffres du royaume, les fermes produisent de la nourriture... Oui, ça rappelle vraiment Civilization. Une différence toutefois : il est impossible de construire de nouveaux bâtiments, et le joueur comme l'IA vont devoir se contenter de ce qui est disponible au départ de la partie. Il est néanmoins possible de détruire ces édifices afin d'empêcher à l'ennemi de s'en servir (mais il pourra toujours les réparer si le coeur lui en dit).

Hegemony : Philip of Macedon
La carte a vraiment la classe lorsque l'on dézoome.
Tous ces bâtiments n'ont pas la même importance, et s'il y en a une sorte dont vous devrez vous souvenir, ce sont les fermes. Dans Hegemony, les soldats et les citoyens ont des besoins étranges comme celui de se nourrir. Si une unité ne dispose pas de nourriture pendant un long moment, son moral va tomber en berne. De la même façon, si une ville n'est pas ravitaillée, ses habitants vont peut-être envisager de se révolter (probablement pour faire un casse-croûte avec le gouverneur et la garnison). Il va donc falloir faire attention à bien défendre les fermes, qui représentent la principale source de nourriture du jeu. Le problème c'est que certaines régions en sont dépourvues. Pas d'inquiétude néanmoins puisqu'il est possible de ravitailler une ville perdue au milieu de nulle part en la connectant à une ferme au moyen d'une route. Une caravane fera dès lors la livraison d'un point à un autre. Si une province dispose d'un grand nombre d'exploitations, il est possible de lier une d'entre elles à une cité qui manque de nourriture. En fait, la plupart des bâtiments d'Hegemony peuvent être reliés entre eux par des routes. Mines, forteresses, bourgade... En plus de permettre d'alimenter une ville, les routes encouragent le commerce et apportent un revenu régulier. Il y a donc tout intérêt à développer un réseau routier digne de celui de l'Île-de-France pour s'en mettre plein les poches.

Hegemony : Philip of Macedon
Des fermes ennemies. A brûler ou à capturer à tout prix.
Si le joueur a rarement de problèmes d'argent, il faut bien admettre que la gestion de la nourriture est une autre paire de manches et crée une certaine profondeur stratégique. Avant chaque campagne, il est nécessaire de s'assurer que les troupes disposent de rations nécessaires pour se déplacer et combattre, sous peine de voir un bataillon de Phalanges macédoniennes vétérans se faire écraser par une escouade de paysans anémiques. Il est également possible de mettre à genoux une cité ennemie en brûlant régulièrement les fermes alentour. Il faudra donc toujours veiller à couper les lignes de ravitaillement connectées à une ville avant de l'attaquer.

Hegemony : Philip of Macedon
Les combats tournent souvent à grand n'importe quoi...
La gestion et tous ces trucs d'intellos, ça va un moment, mais tout ceci n'est qu'une excuse pour finir se mettre sur la tronche. A ce niveau-là, qu'est ce que cela donne ? Et bien, il faut bien l'admettre, rien de bien excitant. Dans la forme, le jeu emprunte au genre Total War, puisqu'on ne dirige pas des unités qui combattent individuellement, mais des escouades de plusieurs hommes. Les unités adoptent des formations, chargent, s'enfuient lorsque leur moral tombe à zéro... Malheureusement, dans le fond, les batailles ne ressemblent pas à grand-chose. Les unités rompent leur formations et partent dans tous les sens, les escouades s'enfuient au bout de quelques secondes de combat... Bref, ce n'est pas vraiment sexy. Et ce sentiment s'aggrave lorsqu'on réalise que le pathfinding ne fait vraiment pas honneur à un jeu de 2010. Dans des zones où les armées peuvent manœuvrer, tout se déroule sans anicroche, mais dès que le terrain de jeu rétrécit il arrive que des escouades refusent de se déplacer sans que l'on sache pourquoi... Un peu limite. Autre déception : les sièges, qui font penser à un STR de dix ans d'âge : les unités encerclent une ville pour taper sur les murs jusqu'à ce que les défenseurs se rendent... Et les quelques bonnes idées (le gain d'expérience des unités, la transformation des unités vaincues en esclaves ou la présence de héros) ne parviennent pas vraiment à faire oublier le manque d'intérêt global des combats.

Hegemony : Philip of Macedon
Voici le menu des objectifs... Oui, on dirait World of Warcraft.
Si les batailles étaient l'unique problème Hegemony resterait un bon wargame. Las, d'autres défauts affectent le soft. Le principal est l'orientation ultra-dirigiste choisie par les développeurs de Longbow Games. A première vue, avec sa carte gigantesque et ses nombreuses factions, Hegemony pourrait se faire passer pour un jeu ouvert, où le joueur est libre de faire ce qu'il veut pour obtenir le titre d'hêgemôn (commandant en chef en grec me souffle Wikipédia). En réalité, le champ d'action du joueur (qui ne peut que diriger la Macédoine) est limité par un système de quêtes et d'objectifs qui rappelle celui des RPG. Pour remporter la partie, le joueur doit remplir une trentaine d'objectifs "Hégémonie" auxquels s'ajoute un grand nombre de quêtes secondaires. On a donc tout le temps l'impression d'être obligé de suivre un rail historique. Pella est libérée ? Il faut alors faire la guerre avec les Illyriens, on n'a pas le choix. Une fois cette mission accomplie, voilà que vient le tour de la Ligue de Thessalie. Et quand la Ligue de Thessalie est vaincue, c'est Athènes qui s'en mêle... Et si vous essayez de faire une folie, par exemple en envahissant le Péloponnèse avant que ce ne soit le bon moment, vous allez vite découvrir que la zone n'est pas accessible, protégée par un mur invisible tout droit sorti d'un FPS de seconde zone... Pire que tout, il n'y a aucun menu diplomatique. La Macédoine étant apparemment peuplée uniquement de sauvages illettrés qui feraient passer Conan pour un génie, la cour de notre ami Philippe ne contient ni diplomate ni ambassadeur. Cela implique que le joueur joue contre l'ensemble des autres nations présentes sur la carte. Impossible donc de couvrir ses arrières en formant une alliance et tout au long de la partie il va falloir repousser des attaques et des raids un peu partout. Le nombre d'escouades que l'on peut entretenir étant limité, il est presque impossible de maintenir une garnison dans chaque cité. On est donc sans cesse obligé de faire courir quelques unités à droite à gauche pour reprendre une mine capturée par un ennemi ou pour repousser une incursion de trois clampins qui viennent brûler nos fermes. Pas vraiment difficile (l'IA ne rassemble jamais assez de troupes pour lancer une attaque réellement dangereuse) mais tellement ennuyeux...

Hegemony est un jeu bourré de bonnes idées qui pâtit malheureusement d'un gameplay répétitif et fastidieux ainsi que d'un dirigisme historique qui n'a pas vraiment sa place dans un wargame. Le titre reste malgré cela assez fun, pour peu que l'on accepte de ne pas s'écarter du chemin tracé par Longbow Games et que l'on soit prêt à supporter les combats qui sont loin d'atteindre la qualité de ceux d'un Total War.

Les notes
  • Graphismes14/20

    Que dire ? Les environnements ne sont pas très variés mais restent assez mignons. Les unités sont elles plutôt réussies tant que l'on ne zoome pas au maximum. La plus grande réussite graphique du soft est l'aspect wargame de plateau que l'on active en dézoomant assez loin. Pas de quoi pousser des cris de joie en sautant dans tous les sens, mais cela rappellera probablement de bons souvenirs à ceux qui passent leurs soirées d'hiver sur Risk.

  • Jouabilité12/20

    C'est là que le jeu montre ses limites. Si tout l'aspect gestion tire son épingle du jeu, les combats sont eux insipides et sans grand intérêt. On se contente de cliquer droit sur les ennemis en espérant que nos unités vont avoir le dessus. Décevant.

  • Durée de vie12/20

    Avec sa carte immense et sa centaine de missions à compléter, il vous faudra plusieurs dizaines d'heures pour explorer le terrain de jeu d'Hegemony. Malheureusement, la rejouabilité est quasi inexistante : il n'existe qu'une seule carte sur laquelle on ne peut jouer qu'avec la Macédoine. Et même pas de mode Escarmouche ou Bataille Rapide pour faire passer le temps.

  • Bande son9/20

    Bien trop discrète. Les musiques sont sympas mais oubliées aussitôt que l'on quitte le jeu. Les bruitages sont eux presque inexistants.

  • Scénario11/20

    Le parti pris de plus ou moins forcer le joueur à suivre le déroulement du règne de Philippe est intéressant sur le plan historique. Malheureusement, ce choix limite beaucoup trop les possibilités stratégiques. Dommage, l'idée était bonne.

Soyons honnêtes : Hegemony n'est pas un mauvais jeu, loin de là. Pourtant, on sent que malgré toute la bonne volonté des types de Longbow Games il manque quelque chose. Les wargamers apprécieront un titre dont les principes imitent fortement ceux d'un jeu de plateau. Les autres passeront probablement un bon moment sur Hegemony, s'ils sont prêts à oublier les errements du gameplay.

Note de la rédaction

13
18.1

L'avis des lecteurs (7)

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