Electronic Arts s’est penché avec un sérieux somme toute habituel sur l’un des plus gros hits interplanétaire en salles d’arcade, j’ai nommé NBA JAM. Les matchs de basket déjantés à deux contre deux sont de retour en exclusivité sur la Wii, et nous y avons joué !
A l'époque, au début des années 90, un jeu a complètement affolé les amateurs de salles d'arcade. Son nom : NBA JAM. Son principe : jouer des matchs de basket ultra pêchus à quatre joueurs en incarnant les plus grandes stars de la NBA. Midway avait réussi le jeu d'arcade pratiquement parfait. Magnifique avec des graphismes digitalisés, des visages vraiment ressemblants aux joueurs-vedettes de la ligue nationale de basket américaine et un soupçon de folie en permettant aux joueurs de faire des dunks de malade impliquant des sauts de plus de quinze mètres de haut. C'est bien simple, à l'époque tous les amateurs de jeux vidéo ne rêvaient que d'une chose ; avoir dans leur salon la fameuse borne d'arcade. Quelque temps plus tard, des adaptations consoles ont vu le jour sur Megadrive et Super Nintendo, puis ce fut au tour des itérations Playstation, Saturn et Nintendo 64, pour ne parler que des plus populaires. En 2003, une version plutôt décevante sur Playstation 2 est sortie, mais depuis rien, plus de nouvelles de cette licence que l'on pensait définitivement oubliée.
C'était sans compter sur la nostalgie des joueurs et l'assiduité des développeurs d'Electronic Arts en termes de visites de forums sur Internet. Ces derniers ont en effet succombé à la demande des gamers concernant la série. Après avoir remporté en 2003 la victoire sur la version PS2 avec NBA Street Vol.2, Electronic Arts a trouvé l'idée de ressusciter NBA JAM suffisamment intéressante pour acquérir la licence du titre. Afin d'accueillir cette version de NBA JAM made in Vancouver, EA a opté pour la Wii de Nintendo. Pourquoi ? La réponse tient en deux parties. D'une part le parc installé est vraiment conséquent et puis les possesseurs de Wii ont en grande partie connu le titre original. Et d'autre part, les contrôles à la Wiimote et au Nunchuk se prêtent idéalement à ce type de jeu. Concrètement, on se dirige à l'aide du stick du Nunchuk et on donne un petit coup vertical avec la Wiimote pour envoyer son joueur dans les airs afin d'effectuer les fameux smashs. Le bouton B sert quant à lui pour le turbo, et le Z pour essayer de voler le ballon en phase défensive. A l'instar du titre original, il sera aussi possible de faire des mégas dunks en maintenant Z et B après avoir marqué trois paniers d'affilée...
Graphiquement, le jeu est vraiment très agréable à regarder. Bien sûr on est assez loin d'un titre next-gen, mais pour de la Wii, c'est particulièrement joli. Les personnages sont représentés en 3D et leurs têtes sont exagérément grosses, en 2D comme dans le jeu initial. Ce choix artistique permet d'utiliser une demi-dizaine d'expressions faciales pour illustrer la joie, l'effort ou la douleur des basketteurs. Au total, toutes les 30 équipes de la NBA seront représentées avec une sélection de trois joueurs pour former son duo fétiche. De nombreuses nouveautés devraient aussi être de la partie comme les matchs contre des équipes de légende (Larry Bird & Magic Johnson...), mais les membres de l'équipe de développement n'ont pas voulu nous en lâcher davantage lors de la présentation.
Manette en mains, la magie opère immédiatement. Le jeu est ultra rapide et les seuls instants de répit se trouvent être les remises en jeu après un panier ou une sortie de balle. Les commandes répondent au doigt et à l'œil et notre premier match s'est soldé par un 47-21 qui en dit long sur la domination de notre équipe face à celle contrôlée par d'autres journalistes dont nous tairons ici le nom eu égard à leur amour propre.
Ce premier contact avec NBA JAM sur Wii est une très bonne surprise. Le jeu rend vraiment hommage au titre original et c’est du bonheur que de retrouver ces sensations après quinze ans ! Une bonne dose de fun que l’on aimerait aussi du coup voir poindre le bout de son nez sur les consoles next-gen en téléchargement. Sait-on jamais, peut-être qu’un chef de produit d'Electronic Arts lira ces quelques lignes...