Pour cette petite séance de prise en main cependant, c'est bien sur 360 que le jeu tournait, en présence de Rob Barrett en personne (le boss de Blue Castle Games, pas le guitariste de Cannibal Corpse). Au passage, signalons d'ailleurs que la console de Microsoft bénéficiera tout de même d'un contenu exclusif baptisé Case Zero, qui fera office de pont entre Dead Rising 1 et 2 (cinq années séparant les deux titres). Ces considérations étant faites, voyons plus concrètement ce que le titre a à nous offrir : de l'action, de l'action et encore de l'action ! En effet, pour cette démo, le studio ne s'est pas encombré d'un scénario, même si la version finale proposera bien une histoire avec des survivants à sauver. Au lieu de ça, les développeurs avaient préféré mettre l'accent sur le côté bac à sable du titre, en nous permettant d'exterminer des centaines de zombies dans les rues de Fortune City (la grosse ville de jeu qui sert de cadre à cet opus).

S'il y a bien un mot qui ressort de ces séquences de gameplay, c'est "créativité". L'équipe de Blue Castle a fait preuve de beaucoup d'imagination pour trouver de nouvelles façons de tuer les morts-vivants. Bien sûr, il y a toujours l'arsenal classique, qui reste efficace. Le katana permet par exemple de littéralement fendre un zombie en deux dans la longueur. Le bon vieux fusil à pompe est également de la partie. Mais la grande force de Dead Rising, c'est de vous permettre d'utiliser tous les objets de l'environnement en guise d'armes. Vous êtes acculé dans une boutique par la horde ? Arrachez la caisse enregistreuse du comptoir et servez-vous-en pour vous frayer un chemin ! Dans le même ordre d'idées, nous nous sommes amusés à combattre à coups de poêle, de marmite, d'extincteur, de guitare et même de banc. Le summum du fun reste toutefois la tête d'élan : enfilez-la en guise de couvre-chef, vous pouvez alors charger et tailler les chairs putréfiées à grands coups de bois ! Quand on vous dit que les développeurs ont été créatifs... Dead Rising 2 fourmille de trouvailles de ce genre.

Mais tout cela rappelle quand même fortement la recette du premier jeu. Pour se distinguer de l'épisode original, Dead Rising 2 introduit donc un système inédit qui décuple encore les possibilités : des combinaisons. Cela consiste à assembler plusieurs objets pour en faire une nouvelle arme mortelle. Nous avons pu en expérimenter une dizaine, mais il y en aura beaucoup plus dans la version finale. Par exemple, en associant une boîte de clous à une batte, on obtient un outil beaucoup plus létal. Même chose avec les gants de boxe et les couteaux, qui permettent au personnage de se transformer en véritable clone de Wolverine. Pour ceux qui préfèrent combattre à distance, il est possible de créer un lance-flammes avec un pistolet à eau et de l'essence, ou encore d'improviser un bazooka artisanal à l'aide de tuyaux et de feux d'artifice... Plus surprenant, une sorte de sphère métallique reliée à une batterie donnait une "tesla ball", capable de faire des ravages une fois lancée dans un groupe de zombies. La batterie pouvait aussi être branchée à un râteau à feuilles pour l'électrifier, histoire d'être bien sûr... Le combo le plus jouissif reste néanmoins les deux tronçonneuses attachées à une pagaie : je vous laisse imaginer ce que ça peut donner ! Histoire de terminer en beauté, nous avons accroché ces mêmes tronçonneuses au guidon d'une motocross avant d'aller faire une petite promenade dans Fortune City... Explosion d'hémoglobine garantie. Bref, du grand n'importe quoi, mais c'est pour ça qu'on aime Dead Rising.