Des années se sont écoulées depuis que trois valeureux guerriers ont renvoyé le vil Death Adder dans les ténèbres qui l'ont vu naître. Mais aujourd'hui, le royaume de Yuria est à nouveau menacé par une créature démoniaque. Dark Glud, le seigneur des ténèbres en personne et son armée de monstres s'apprêtent à lancer l'offensive et à faire régner le chaos sur leur passage. Fort heureusement, trois héros sans peur se mettent en marche vers son château situé au cœur des ténèbres et comptent bien l'arrêter. Tiens… ces héros ne vous paraissent-ils pas familiers ? C'est normal, ce sont exactement les mêmes que dans le premier épisode. Pour ceux qui ne connaissent pas leur leçon, rappelons qu'il s'agit d'un barbare muni d'un glaive, d'une femme amazone qui se bat à l'épée fine et d'un nain barbu muni d'une grosse hache.

Peu importe me direz-vous, ils sont plutôt attachants ces protagonistes et en plus, ils ont certainement toute une ribambelle de nouvelles attaques. Et bien, vous risquez d'être un tantinet déçu. En effet, chacun d'entre eux ne possèdent à nouveau qu'un seul combo et il leur est toujours possible de courir en pressant rapidement deux fois une direction et de charger sur leurs adversaires. Côté compétences physiques spécifiques, vous pouvez aussi passer votre chemin : ils infligent les mêmes dégâts, ont la même endurance et leur agilité est identique (vitesse de course, hauteur de saut). Heureusement, deux petites nouveautés font leur apparition : l'attaque circulaire et une plus grande précision lors des lancés. Dans le premier opus, vous pouviez corriger un ennemi qui se faufile dans votre dos (ils aiment toujours autant vous encercler) en pressant simultanément 2 boutons, de façon à vous retourner rapidement et à lui porter un coup. A présent, une attaque tournoyante vous débarrassera des démons qui vous collent un peu trop. Finalement, vous pourrez toujours les empoigner et les envoyer valser devant vous mais également derrière et ainsi, les laisser se fracasser dans un trou ou contre leurs confrères démoniaques.

Il est temps de faire un petit tour du côté des ennemis et du level design. Cet opus vous proposera de traverser sept niveaux (au lieu de huit, précédemment) et de croiser autant de boss. Si les graphismes n'ont eux non plus pas vraiment évolué, il faut bien avouer que les décors sont plus détaillés qu'auparavant et les couleurs sont toujours agréables à l'œil. Point de vue adversaires à occire, il faut croire que c'est le "recyclage" qui est le maître mot du studio de développement : une grande majorité des ennemis était en effet déjà de la partie dans Golden Axe premier du nom. Les dragons, eux, sont toujours là et disposent d'un nouveau design. Cependant leurs attaques restent identiques. On constate également que la difficulté a été revue à la hausse et les petits malins qui opteront pour le mode "facile" verront leur aventure s'achever deux niveaux avant la véritable fin du jeu. Le mode duel est toujours présent et vous permet, en plus d'affronter une série de démons, de mettre une bonne correction à un ami qui se joint à la partie.

Le système de magie se voit enrichi de quelques nouvelles idées bien sympathiques (il était temps). Tout d'abord, il ne vous faudra plus agresser de pauvres petits lutins pour ramasser les fioles magiques nécessaires pour utiliser vos pouvoirs. Cette fois, il faudra collecter des livres d'incantation détenus par des sombres mages qui, eux, se défendront ! Plus vous en ramassez et plus les sorts déchaînés seront visuellement impressionnants et surtout dévastateurs. Ensuite (et c'est une évolution vraiment utile), vous pourrez choisir vous-même le nombre de livres que vous voulez utiliser : plus question de balancer uniquement l'invocation ultime quand vous les posséder tous et donc de les perdre tous d'un coup. Les animations des invocations ont été totalement refaites (encore heureux), et si notre femme amazone maîtrise toujours le feu, le barbare s'est converti aux magies de vent et a refourgué ses sorts sismiques au nain (qui perd donc ses sorts électriques). Cela ne change pas grand-chose, c'est juste une question de gout.