49,95 euros, c'est vingt euros de moins que le Singstar hits Vol. 2 et ses deux micros sans-fil sortis en juin dernier. Vingt euros d'économie, la proposition semble alléchante. D'autant que les deux micros sans-fil sont évidemment inclus dans le Starter Pack. Le problème, c'est que Sony n'est pas spécialement connu dans le milieu du jeu vidéo pour ses élans philanthropiques. De fait, l'offre en question se double d'une contrepartie de taille : contrairement aux éditions habituelles, il n'y a que 5 clips seulement sur le blu-ray. Pour un jeu convivial, c'est un véritable handicap. Et si Your Song (Elton John) et I Got You (James Brown) sont d'une part loin d'être des titres actuels, When you're Gone (Brian Adams, Mel C), Oh My God (Mark Ronson, Lily Allen) et Poker Face (Lady Gaga) ne sont pas, d'autre part, ce qu'on pourrait appeler des hits...

Pour faire avaler la pilule, Sony a tout de même l'idée (commerciale) de fournir aux heureux acheteurs de ce Starter Pack un coupon de téléchargement valable sur le Playstation Store. Les veinards possédant une connexion Internet se disent alors qu'ils vont pouvoir s'offrir avec bonheur les cinq chansons de leur choix. Eh bien que nenni ! Ces dernières sont imposées et visez un peu la liste : Berlin (Christophe Willem), Ta main (Grégoire), Ca m'énerve (Helmut Fritz), Moi Lolita (Julien Doré) et A la Faveur de l'Automne (Tété). A ce stade-là, ce n'est plus simplement un manque de générosité de la part des développeurs, c'est carrément du cynisme.

En somme, quel est l'intérêt réel de ce Singstar Starter Pack hormis son "petit" prix ? Nous avons eu beau y réfléchir toute la matinée et interroger notre entourage, nous ne voyons toujours pas. Quitte à débourser 50 euros pour goûter aux joies des excellents karaokés Singstar sur PS3, autant essayer de réunir 20 euros de plus pour ramener chez soi une version complète dotée de trente clips et deux micros sans-fil. Pour 80 euros, un lot spécial Singstar Hits 1 et 2 commercialisé actuellement porte même le total de chansons incluses à soixante. Alors d'accord, c'est la crise et chaque sou compte mais là, on a juste affaire à une offre spéciale qui n'en est pas une. Pire, en faisant le calcul, on se rend compte que l'on y perd. Sauve qui peut !