Bien que nos mimines n'aient pas eu la chance de déposséder un développeur du pad auquel il était accroché, Saboteur s'est quand même un peu livré à nous via la présentation spéciale gamescom à laquelle nous étions conviés.
Afin de replacer le contexte et de ne pas vous accabler de détails trop rapidement, précisons que The Saboteur est l'un des gros titres EA de cette fin d'année 2009. Plongé dans la peau de Sean Devlin, en pleine occupation nazie durant la Seconde Guerre mondiale. Si la grande guerre a souvent été en première ligne sur le marché du FPS, celle-ci dévoile une toute autre facette de son existence dans The Saboteur. Modélisée telle qu'elle était dans les années 30, la ville de Paris est le théâtre de ces heurts. Ne vous attendez pas à voir chaque rue de votre quartier dans Saboteur mais simplement une représentation assez fidèle de la capitale française, notamment grâce à la présence de monuments historiques bien positionnés et à une atmosphère à la fois typique de Paris et fidèle à l'apocalypse de 39-45.
Durant cette présentation, le représentant du studio Pandemic, en charge du développement The Saboteur, a lourdement insisté sur le fait que ce titre d'apparence très orienté action pouvait être vécu différemment, en privilégiant le côté infiltration. Si l'on est encore bien loin d'un Metal Gear Solid ou des anciens Splinter Cell, force est de constater que Saboteur présente bien un petit côté infiltration, ce qui rend plutôt bien hommage aux résistants de l'époque, dont le flair et le finesse étaient les premières armes. Qui dit infiltration dit déguisements. En effet, en vous rapprochant à pas de souris d'un soldat allemand en train de garder son poste, il vous sera possible de l'assommer par derrière puis de le dépecer de sa tenue pour l'enfiler en un éclair et passer ainsi pour un nazi. Classique mais pas mal utilisé, ce mécanisme n'est cependant pas forcément récurrent dans le jeu, histoire de ne pas lasser les joueurs de jouer à cache-cache.
En l'état, Saboteur fait en tout cas beaucoup penser au Parrain tant il s'attache à respecter une époque, du style vestimentaire des protagonistes aux armes utilisées en passant par les véhicules. La principale originalité du soft est d'ailleurs de se dérouler en grande partie en noir et blanc, tout juste ponctué de quelques couleurs en fond. Si cela peut être dans un premier temps déconcertant, on s'y habitue rapidement pour trouver ce parti pris esthétique finalement légitime et crédible. Reste à voir si cet aspect ne rebutera pas une catégorie des joueurs intéressés par The Saboteur. Il nous a en tout cas été confirmé que le titre verrait le jour le 10 décembre prochain et qu'il s'agira là de l'un des titres à surveiller, que l'on aime l'action, les GTA-Like ou même l'infiltration.