Bayonetta, le nouveau bébé du père de Devil May Cry, est de retour à l'E3 pour une piqûre de rappel. Comme s'il était possible d'oublier un tel défouloir.
Difficile d'oublier Bayonetta lorsqu'on le voit pour la première fois. Que ce soit pour l'héroïne moulée dans une combinaison en cuir, pour l'armement de la belle (un flingue dans chaque main, deux autres accrochés aux chevilles et une chevelure diabolique) ou simplement pour le gameplay incroyablement nerveux, le nouveau jeu du créateur de Devil May Cry ne laisse généralement pas indifférent. Pour vous donner une idée, la présentation à laquelle nous avons assistée aujourd'hui comportait des journalistes visiblement pas encore familiers avec le titre. La démonstration se déroule, puis vient la traditionnelle session de questions/réponses. L'un des journalistes lève timidement la main et lance un "What the f… ?!!" que nous traduirons maladroitement par "Saperlipopette, mais qu'est-ce donc que cela ?"
Effectivement, le concept de Bayonetta est absolument barré. Dans les grandes lignes, il s'agit d'un beat'em all dans la même mouvance que Devil May Cry avec une action totalement débridée où les combos s'enchaînent à la vitesse de la lumière dans une explosion de couleurs. En s'approchant de plus près, le jeu n'est pourtant pas un titre bourrin puisqu'il faut constamment surveiller son personnage et les ennemis pour attaquer et contrer aux moments opportuns. Cela ne l'empêche pas d'être extrêmement pêchu et de dégager une énorme énergie à la moindre partie.
La séquence que nous avons pu voir se découpait en deux sections. Dans la première, Bayonetta devait fuir une coulée de lave en traversant une ville en ruines. L'héroïne pouvait marcher sur les murs et progresser sans trop s'inquiéter de la gravité. D'après les développeurs, il s'agit d'un pouvoir dont elle dispose mais qui ne sera pas donné dans chaque niveau. Sur sa route, des hordes d'ennemis tentent évidemment de lui barrer le chemin, mais trouvent rapidement une mort certaine, surtout lorsque Bayonetta se met en colère et utilise sa chevelure pour lancer des attaques ou qu'elle invoque des "tortures" telles une guillotine ou une dame de fer. Cela n'empêche pas les démons de se frotter à la belle. Chaque niveau est divisé en zone et à chaque fin de zone, vous recevez un classement basé sur votre performance. Là encore, Devil May Cry n'est pas loin. Une petite option que nous avons pu remarquer, les chargements sont l'occasion de tester les différents coups et combos de l'héroïne. Une liste de commandes apparaît en effet à droite de l'écran pour vous servir d'aide-mémoire. Voilà qui est une bonne idée.
Après une cinématique dont nous n'avons pas le droit de parler (fort jolie au passage), Bayonetta s'est retrouvée enfermée dans une salle à devoir battre un dragon de fer venant tout juste de passer sa tête par l'un des murs. Au bout d'un moment, le dragon prend son envol, la tête toujours coincée dans le mur et emporte avec lui un morceau du bâtiment, dont la pièce où se trouve Bayonetta. Bien sûr, le combat continue alors même que le dragon tente de vous croquer avec sa seconde tête. Du grand spectacle je vous dis. A cela, il faut aussi ajouter une musique jazzy aux forts accents de générique de drôle de dames et vous obtenez un jeu complètement fou. "What the f… ?!" est la bonne question.