Adepte des scénarios catastrophe, Kaos Studio nous propose sa vision d'une Amérique sous le contrôle de la Corée du Nord, un parfait prétexte pour un FPS survolté.
S'éveillant sous le regard de deux résistants paniqués, le joueur attend gentiment que sa vision s'éclaircisse pour tenter de comprendre ce qui lui arrive. Face à lui, les deux soldats improvisés s'inquiètent de sa présence, lui dont le nom figure sur une mystérieuse liste. Pourtant, nous voilà rapidement conduit au chef de camp local que l'on suit docilement à travers les restes d'une gentille banlieue américaine où s'amoncellent les carcasses de voitures, les panneaux solaires, les éoliennes et autres jardins de fortune. Une balade qui prend fin lorsque débute une attaque des forces d'occupation.
Terminée la pause bucolique, place au grand n'importe quoi. Des soldats sortent de tous les coins, provoquant l'arrivée toute aussi massive de résistants bien équipés. Le combat fait rage dans Wisteria Lane, en particulier lorsque l'ennemi commence à charger à bord de ses Humvee. Rapidement, le joueur peut mettre la main sur une arme plus efficace contre ce genre de nuisances, un bon vieux lance-roquettes grâce auquel il est possible de dégommer un des véhicules qui va alors se retrouver éjecté par l'explosion et venir nous caresser les joues en passant. Si de prime abord on pense à un script, il n'en n'est rien. Le démonstrateur nous explique que l'une des features du jeu est le magnétisme du joueur, un système qui permet de centrer l'action sur lui sans le contraindre à suivre un chemin très précis imposé par le système des scripts. Où que le joueur se trouve, l'action le suit. Intéressant et plutôt spectaculaire à première vue.
Quelques instants plus tard, on découvre le Goliath, un véhicule automatique blindé et lourdement armé auquel on peut indiquer des cible à l'aide d'un pointeur laser. Progressant comme un monster truck, le Goliath ne fait pas de détours et roule sur les carcasses de voitures ou défonce les barrières pour aller se planter face à sa cible. Un gadget assez rigolo et qui témoigne de la vigueur du moteur graphique de Homefront. Vigueur qui va s'exprimer pour conclure la démo, lorsqu'un bombardier lourd ennemi va vicieusement larguer une bombe sur le Goliath, provoquant une explosion éblouissante qui aura mis un terme à la démo du salon.
Une démo explosive et nerveuse, pleine de promesses, d'autant plus qu'il ne s'agissait-là que de la première apparition publique du titre dont on attend pas mal. L'avenir nous permettra de découvrir d'autres appareils motorisés mais surtout de prendre contact avec les membres de l'escouade qu'il sera possible de commander dans le jeu.