Chez Warner, on a de la suite dans les idées. Histoire de préparer comme il se doit le retour de la licence Terminator sur les écrans de cinéma cet été, la filiale interactive fait développer un nouveau jeu basé sur les aventures de John Connor.
Développé par Grin, un jeune studio suédois à qui l'on doit l'adaptation des deux Ghost Recon Advance Warfighter sur PC pour Ubisoft, Terminator : Renaissance va nous proposer de vivre une aventure inédite, prenant place deux années avant les événements contés dans le prochain long métrage. L'action se situe donc en 2016 à Los Angeles, et l'on incarnera John Connor himself accompagné d'une escouade de l'armée de la résistance humaine. Dans ce monde post apocalyptique au décor ravagé par la violence des combats opposant les humains aux machines commandées par Skynet, John va avoir la lourde tâche de rendre l'espoir à ses troupes et au reste de l'humanité par la même occasion. Pour rester fidèle à la chronologie, le jeu ne peut nous voir accomplir la destruction pure et simple de l'ordinateur fou, dommage. Il faut donc s'attendre à passer l'intégralité du jeu dans un contexte de guerre, où l'on se trouve à tout moment assailli par des hordes de robots tous plus dangereux les uns que les autres. Pour vous donner une petite idée, repassez-vous la première scène de Terminator 2, après qu'un squelette ait écrasé un crâne.
A l'occasion de la présentation du titre par le producteur en personne, nous avons pu découvrir deux niveaux différents. Si le deuxième manque un peu d'intérêt puisqu'il s'agit d'un classique passage de tirs en Jeep comme sur des rails, le premier nous a paru beaucoup plus pertinent à étudier. On y découvre un système de jeu basé sur la couverture. Il faut avancer sur le champ de bataille en se protégeant des tirs ennemis derrière tout ce qui peut servir de bouclier un peu comme dans Killswitch sur PS2. Pour ce faire, le jeu propose un système de réticule éclairant les différentes couvertures à proximité. Car attention, si vous restez trop longtemps à découvert, un groupe de drones, un T600 ou un T70 (nouvel ennemi ressemblant à une araignée créée spécialement pour le jeu) ne feront qu'une bouchée de votre barre de vie. Enfin, façon de parler, puisque tout corps-à-corps avec ces machines de mort est radicalement exclu. Pour vous en débarrasser, vous aurez accès à un arsenal de premier ordre composé de fusils à pompe, de M16, de lance-roquettes, de grenades et même d'un char à plasma Skynet.
De ce que l'on a pu voir, le jeu disposera d'un game design un peu plus évolué que le simple "moi vois, moi tue". Certains adversaires comme le T70 ont un blindage si épais qu'il est impossible de les exploser de face. Il faudra alors laisser votre escouade attirer son attention pendant que vous ferez subtilement le tour afin de lui assener quelques tirs létaux dans la pile à combustible située dans son dos. En outre, le producteur a insisté sur la possibilité de trouver des chemins alternatifs pour bénéficier d'un avantage en se plaçant en hauteur par exemple. Une attention louable même si l'on doute de voir cette option se représenter souvent dans le jeu, tant la structure même des niveaux semble être particulièrement linéaire. Graphiquement dans la moyenne de ce qui se fait sur les consoles next-gen avec un sympathique petit effet de flou par moments, Terminator : Renaissance est plutôt joli et on a hâte d'en voir plus pour se forger un avis un peu plus détaillé sur ce soft.