Les dévoreurs de mondes s'apprêtent à déferler sur l'univers ! Les Tyranides, rêve lointain de tout fan de Dawn of War qui se respecte, entrent officiellement dans la course pour la victoire suprême. Aussi, dans l'espoir de vous préparer le mieux possible à l'invasion, nous vous invitons à lire les lignes qui suivent avec la plus grande attention.
Les bougres se seront fait désirer, c'est le moins qu'on puisse dire, mais les voilà qui débarquent enfin sur les champs de bataille virtuels de Dawn of War II. Les Tyranides, race insectoïde ultra agressive, vont donc se charger d'apporter encore un peu plus de variété dans un monde qui jusque-là, n'était dominé que par des races de bipèdes. Evidemment, les fameuses bestioles ne font pas dans la dentelle et ne cherchent qu'une seule et unique chose : s'approprier tout le matériel génétique présent sur chaque planète de l'univers. Toute créature qui, par malheur, se retrouve sur la route d'un essaim, finira donc par être dévorée. Ses gènes seront alors assimilés par la conscience collective des Tyranides et permettront ainsi à la race toute entière de poursuivre son évolution. Nous voilà donc en présence d'une féroce horde de sauterelles géantes et vicieuses par-dessus le marché.
Bref, pour le moment, rien de bien nouveau pour les amateurs du jeu de plateau Warhammer 40 000, sans doute familiers des us et coutumes de ces insectes voraces. Mais là où les choses prennent une toute autre tournure, c'est lorsque l'on s'aperçoit que les petits gars de Relic ont encore tout fait pour intégrer de manière cohérente les caractéristiques de cette race sous la forme de mécanismes de jeu. Ainsi, comme nous l'indiquions précédemment, la plupart des Tyranides ne peuvent agir de manière indépendante. Ils partagent tous une seule et unique conscience. Les créatures les moins évoluées d'un essaim doivent donc toujours être connectées à des Tyranides plus massifs et plus intelligents, qui font en fait office de relais et de transmetteurs, au service de cette fameuse conscience supérieure. Du coup, lorsque vous serez confrontés aux fameuses bestioles, il sera plus que judicieux de s'attaquer aux leaders, histoire de jeter les sous-êtres dans la confusion et les rendre incapables d'agir de manière coordonnée. Hélas pour vos petites fesses de Space Marine, les bestioles feront bien évidemment tout pour protéger leurs chefs.
Pour ne rien arranger, combattre sur un territoire déjà colonisé par les Tyranides implique un certain nombre de considérations tactiques. La faculté des insectes de tripatouiller le code génétique de toute créature vivante implique que même la végétation devra être considérée comme hostile. Une planète envahie par les Tyranides voit donc, très progressivement, ses arbres libérer des mines spores. Des petites boules explosives qui viendront régulièrement vous roussir l'armure, si vous ne parvenez pas à les abattre de loin. Deuxième indice de l'appropriation d'une planète par les Tyranides : l'apparition de plantes massives, qui feront office de pièces d'artillerie fixes. Enfin, la troisième étape de la contamination se manifeste sous la forme de matrices, capables de générer des nuées de bestioles en continu, jusqu'à ce que vous les détruisiez. Pour mettre fin à une invasion, votre seule option sera de dénicher puis de terrasser le Hive Tyrant, une créature massive, aussi puissante qu'un dreadnought, et véritable tour de contrôle de la ruche. Autant dire que chaque confrontation avec les Tyranides risque de laisser des traces, ce qui ne sera pas pour nous déplaire. Tous ces aspects devraient bien évidemment se retrouver dans la partie multijoueur de Dawn of War II, mais on attendra d'en apprendre plus à ce sujet lors de futures présentations. Reste que pour l'heure, le titre de Relic fait preuve d'une rare richesse et exploite à merveille l'univers de Warhammer 40 000. Il ne nous manque qu'une seule et unique chose : pouvoir enfin poser nos petites mimines sur la bête, ce qu'on ne fera pas avant 2009.